- Le Fléau de Dieu (Andrea H. Japp) tome 1, la malédiction de Gabrielle
- Broché: 400 pages
- Editeur : FLAMMARION (14 octobre 2015)
- Collection : ROMANS HISTORIQ
- Langue : Français
- ISBN-10: 2081353644
- ISBN-13: 978-2081353640
Mon
résumé :
Une
maladie bien étrange frappe Paris en cette année 1348. Ceux qui l’attrapent
meurent rapidement d’une forte fièvre, d’irruption de bubon et de dysenterie. L’épidémie
se répand rapidement. Contraignant les puissants à fuir Paris….
Dans le même
temps, en ce mois d’aout 1348, un diptyque mystérieux déchaîne les passions et
les envies. Henri d’Aurillay se retrouve en sa possession et est prêt à tout
pour le vendre. Il a, en effet, besoin d’argent
non pas pour subvenir aux besoins de sa femme et son enfant à naître mais pour
régler ses dettes de jeux. Gabrielle, son épouse, se retrouve bien seule pour
faire face à l’épidémie, à sa grossesse. Elle va devoir prendre sa vie en main,
malgré elle.
Mon avis :
Voila longtemps
que je n’avais pas lu un livre dont l’histoire se déroule au Moyen Age. C’est
avec un réel plaisir que je me suis glissée sur les pas de Gabrielle dans le
Paris de 1348.
Une
incursion dans le passé facilitée par l’écriture dynamique et adaptée de Mme Japp. On a l’impression
d’entendre parler les personnages. Consciente d’utiliser un vocabulaire «
de l’époque », l’auteur n’hésite pas à nous livrer les nombreuses
explications nécessaires, montrant par-là comment notre langue a évolué,
comment les mots sont parfois passés d’un sens à son contraire. Certains
trouveront peut être les astérisques en bas de page nombreuses, mais pour ma
part j’ai aimé. Il n’est parfois pas nécessaire de s’y référer pour comprendre
les phrases, mais pour moi ce fut un plaisir de le faire.
J’ai
vraiment apprécié aussi les personnages : Gabrielle qui n’est pas si
niaise que l’on peut y penser, Adeline Husard, une matrone qui se révèle
moderne, pleine de bon sens et qui va nouer une amitié forte avec Gabrielle. Adeline
ne se prive pas de critiquer les pratiques religieuses de l’époque (le rachat
des pécher, la soi-disant inégalité devant Dieu….).
L’histoire
qui se déroule en fait sur un mois est très dense et captivante. Alors n’ayez
pas peur et foncez sur cette lecture ! Seul risque, parler/écrire de façon
moyenâgeuse après !!!
Merci à
Mr Gilles Paris et Charlotte Provost de m’avoir fait parvenir ce livre en service de presse ! J’attends
avec impatience la suite !
Citations :
« J’avoue
que j’en étais esbaubie ! »
«
Elles abandonnaient deux hommes dévastés qui, jusque-là, étaient parvenus à se
leurrer grâce à leur aveuglement. Il n’est pire poison de l’esprit que la
lucidité lorsqu’elle n’a pas été invitée. Il n’est pire blessure de l’âme qu’un
choix impossible et de toute façon coupable. »
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