dimanche 25 octobre 2015

Le Fléau de Dieu (Andrea H. Japp) tome 1, la malédiction de Gabrielle



Détails sur le produit

  • Le Fléau de Dieu (Andrea H. Japp) tome 1, la malédiction de Gabrielle
  • Broché: 400 pages
  • Editeur : FLAMMARION (14 octobre 2015)
  • Collection : ROMANS HISTORIQ
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2081353644
  • ISBN-13: 978-2081353640


Mon résumé :
Une maladie bien étrange frappe Paris en cette année 1348. Ceux qui l’attrapent meurent rapidement d’une forte fièvre, d’irruption de bubon et de dysenterie. L’épidémie se répand rapidement. Contraignant les puissants à fuir Paris….
Dans le même temps, en ce mois d’aout 1348, un diptyque mystérieux déchaîne les passions et les envies. Henri d’Aurillay se retrouve en sa possession et est prêt à tout pour le vendre. Il a, en effet,  besoin d’argent non pas pour subvenir aux besoins de sa femme et son enfant à naître mais pour régler ses dettes de jeux. Gabrielle, son épouse, se retrouve bien seule pour faire face à l’épidémie, à sa grossesse. Elle va devoir prendre sa vie en main, malgré elle.

Mon avis :
Voila longtemps que je n’avais pas lu un livre dont l’histoire se déroule au Moyen Age. C’est avec un réel plaisir que je me suis glissée sur les pas de Gabrielle dans le Paris de 1348.
Une incursion dans le passé facilitée par l’écriture  dynamique et adaptée de Mme Japp. On a l’impression d’entendre parler les personnages. Consciente d’utiliser un vocabulaire «  de l’époque », l’auteur n’hésite pas à nous livrer les nombreuses explications nécessaires, montrant par-là comment notre langue a évolué, comment les mots sont parfois passés d’un sens à son contraire. Certains trouveront peut être les astérisques en bas de page nombreuses, mais pour ma part j’ai aimé. Il n’est parfois pas nécessaire de s’y référer pour comprendre les phrases, mais pour moi ce fut un plaisir de le faire.
J’ai vraiment apprécié aussi les personnages : Gabrielle qui n’est pas si niaise que l’on peut y penser, Adeline Husard, une matrone qui se révèle moderne, pleine de bon sens et qui va nouer une amitié forte avec Gabrielle. Adeline ne se prive pas de critiquer les pratiques religieuses de l’époque (le rachat des pécher, la soi-disant inégalité devant Dieu….).
L’histoire qui se déroule en fait sur un mois est très dense et captivante. Alors n’ayez pas peur et foncez sur cette lecture ! Seul risque, parler/écrire de façon moyenâgeuse après !!!

Merci à Mr Gilles Paris  et Charlotte Provost de m’avoir fait parvenir ce livre en service de presse ! J’attends avec impatience la suite !

Citations :
«  J’avoue que j’en étais esbaubie ! » 

«  Elles abandonnaient deux hommes dévastés qui, jusque-là, étaient parvenus à se leurrer grâce à leur aveuglement. Il n’est pire poison de l’esprit que la lucidité lorsqu’elle n’a pas été invitée. Il n’est pire blessure de l’âme qu’un choix impossible et de toute façon coupable. »

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