vendredi 27 février 2015

Bertrand et Lola (Angélique Barbérat)



Détails sur le produit

  •  Bertrand  et Lola (Angélique Barbérat)
  • Broché: 492 pages
  • Editeur : Michel Lafon (26 février 2015)
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2749924065
  • ISBN-13: 978-2749924069



Résumé :
Et si l’on vous disait que l’amour peut surgir… d’une poignée de porte, que répondriez-vous ?
En tout cas si on l’avait dit à Lola, ou à Bertrand, ce 5 juin 2009,  comme vous sans doute, ils vous auraient rit au nez !
Oui mais voilà pour eux l’amour a bien surgit de cet objet anodin…. Et il les a emportés, pire qu’un tsunami….

Mon avis :
Je vous entends d’ici : «  oh non !!!!!!!!!!!!!!Encore une histoire d’amour niaise, sans intérêt. Et qui va s’achever sur un happy end !! »
Et bien moi je vais vous répondre NNNNOOOOOOOONNNNNNNNNNNNNNNN !!!
Ce livre ce n’est pas ça. Car loin d’une amourette c’est bien un amour dévastateur que vont ressentir Lola et Bertrand l’un pour l’autre. Un amour tornade qui les  emporte. Un amour qui va s’immiscer  dans chaque parcelle de leurs vies respectives, depuis le reflet d’un rayon de soleil sur un miroir jusqu’à leur rêve. Un amour qui envahit leur cœur et leurs corps.
Un amour qui hante, qui change les couleurs, de tout ce qu’ils voient, les textures de tout ce qu’ils touchent, les goût et saveur de tout ce qu’ils ingèrent, les odeurs de leurs environnement….
Et bien évidemment un amour qui va changer leur rapport au monde, à la vie et à leur proche.

C’est un peu au hasard que j’ai acheté ce livre. Quand était sorti «  l’instant précis où les destins s’entremêlent » (le précédent livre de l’auteur) j’avais beaucoup hésité à l’acheter… et puis le temps à passer et je ne l’ai pas acheté. Samedi dernier, en allant  un peu par hasard et sans but précis, à Cultura, je suis tombée sur l’auteur qui dédicaçait son livre. J’ai hésité et me suis emparé de celui-ci… Après avoir un peu discuté avec l’auteur, une femme très gentille et disponible, je suis rentrée chez moi.
J’avais déjà des livres commencés mais j’ai succombé à la tentation de lire les premières lignes… et j’ai été incapable de m’arrêter. Emportée moi aussi par l’amour entre les deux personnages. Emportée par le style de l’auteur, très vivant.
Rien n’est gagné dans ce livre, à chaque page tout est possible…On sent qu’il peut pour les personnages se passer le meilleur comme le pire. J’ai eu à chaque page l’impression que je n’avais aucune certitude quant à la fin de l’histoire. Happy end ou pas? Si happy end, quel happy end ?
J’ai aimé voir l’évolution des relations entre les personnages et leurs parents, et leurs proches….
J’ai aimé la description du personnage d’Elsa et ce personnage en lui-même !
Un coup de cœur !

CLVLFév2015

mardi 24 février 2015

L’étrangleur de Cater Street. ( Anne Perry)



Détails sur le produit

  •  L’étrangleur de Cater Street. ( Anne Perry)
  • Poche: 382 pages
  • Editeur : 10 X 18 (4 avril 2002)
  • Collection : Grands détectives
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2264035129
  • ISBN-13: 978-2264035127



Résumé de l’éditeur :
1880 . Un meurtrier fait régner la terreur parmi les londoniens .
Cibles privilégiées : les jeunes femmes.
Sa méthode : les étrangler avec un fil de fer.
Son lieu de prédilection : Cater street.  
Pendant ce temps, Charlotte Ellison, une jeune femme un peu rebelle du quartier, se débat entre son attirance pour son beau-frère, sa jeune sœur qui est attiré par un homme pas si bien que les apparences le laissent croire.
L’enquêteur chargé de l’enquête s’appelle Thomas Pitt, et lui fait découvrir un Londres et un monde inconnu pour elle !


Mon avis :
A force de voir le nom de cet auteur sur les blogs, à force de voir les articles élogieux sur ses livres, j’ai cédé à la tentation et emprunté un «  Anne Perry » à la médiathèque.
J’ai choisi le premier de la série ‘Charlotte et Thomas Pitt’ , car c’était le premier, et le premier disponible à la média thèque ( j’aime bien commencer une série par le premier tome).
Qu’en ai-je pensé ?
J’ai bien aimé les personnages de Charlotte, de Thomas. J’ai bien aimé la Grand-mère qui est une tête à claque complète (elle m’a fait penser à la grande tante dans Orgueil et préjugés).
J’ai trouvé un peu caricaturale (mais sans doute était-ce la réalité de l’époque) les réflexions sur la place de la femme dans la société, sur la place de Dieu mais ce n’est pas une caricature qui m’a trop déplu.
Mon principal problème c’est que je m’attendais à plus de suspens. Alors oui il y a quelques retournements de situations et l’assassin n’est découvert qu’aux dernières pages mais j’avais trouvé le coupable avant ces dernières pages !
Le style de l’auteur est plutôt agréable.
C’est donc une petite déception pour moi que ce livre. Mais je ne compte pas m’arrêter là. Je me dis que c’est le premier tome d’une série alors que les suivants me plairont peut être plus !( surtout que je veux savoir comment va évoluer la relation entre Charlotte et Thomas !)  

dimanche 22 février 2015

Un avion sans elle (Michel Bussi)

Détails sur le produit
  •  Un avion sans elle (Michel Bussi)
  • Editeur : France Loisirs (2012)
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2298060266
  • ISBN-13: 978-2298060263



Mon résumé: 
23 décembre 1980, un avion se s’écrase dans le Jura.
Seule rescapée : une petite fille de trois mois.
Un problème : 2 bébés ont été enregistrés au départ de ce vol, en Turquie ; 2 petites filles nées à quelques jours d’intervalle.
Comment identifier le nouveau né ?  Comment prouver son identité ? A quel couple de grands parents la confier ?
18 ans plus tard, Crédule Grand-duc, le détective privé qui enquête sur l’histoire depuis le départ, sur le point de se suicider téléphone à son employeuse pour lui dire qu’il a enfin découvert la vérité ?
Un coup de fil qui déclenchera des conséquences inattendues….

Mon avis :
Il y a eu beaucoup de battage médiatique autour de ce livre. Tellement de battage que j’avais décidé d’éviter de le lire. Et puis il y a peu je suis tombée sur une autre livre de l’auteur «  N’oublier jamais » en version audio à la médiathèque.
Mon écoute m’a tellement plu que j’ai offert le livre à mon père et que j’ai pris «Comme un avion sans elle » à la médiathèque.
Aussi tôt pris, aussitôt lu. J’avoue avoir moins accroché qu’avec l’autre livre. J’ai passé un bon moment,  car c’est un bon polar très bien construit. Il se lit bien, facilement.
Mais bon je n’en ferai pas un coup de cœur. Je vais voir si je peux prendre un 3ème livre de l’auteur pour savoir si j’aime ou pas….

Non-dits (Gisèle Fournier)



 Détails sur le produit

  •  Non-dits (Gisèle Fournier)
  • Broché: 158 pages
  • Editeur : Editions de Minuit (19 août 2000)
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2707317160
  • ISBN-13: 978-2707317162
  • Dimensions du produit: 18,5 x 13,5 x 1,4 cm



 Mon résumé et mon avis

Ça commence un peu comme la chanson «  Quatre murs et un toit » de Bénabar. Mais la maison que revient visiter Mathilde est à l’abandon. Et ses murs n’ont pas vu que le bonheur. Les cris qui y ont résonné, ont surtout été des cris  de colère, et plus que les discussions ce sont les silences qu’il faut écouter pour comprendre ce qui s’est passé.
Car pas besoin de meurtre ou de sang pour être dans une atmosphère de violence. Dans cette maison, les mots dits, suggérés, non-dits, les regards ont été plus meurtriers que des couteaux.
Ceux de Mathilde, Lisa, Léonce, Camille, Thomas, et Léa ont été destructeurs.

Il y a des livres que l’on prend un peu par hasard, sur un coup de tête (un peu comme les bonbons à la caisse au supermarché. Parce qu’ils sont là posés sur la table de la bibliothèque. Parce qu’on aime la collection. Ce fut le cas pour moi avec «  non-dits ».Il faisait partie d’une sélection «  les éditions de minuit » à la médiathèque. Pas de résumé derrière, seulement des critiques dithyrambiques. J’ai cédé à la tentation.
Et les silences des personnages m’ont frappée de plein fouet. Chacun à leur tour, comme dans un confessionnal, les personnages nous racontent comment on peut mutuellement se  détruire à coup de non-dits. Comment les secrets, (vrais ou faux) découverts ou à garder, comment les omissions, les occultations (plus ou moins volontaires), les rumeurs peuvent ronger. A quel point l’amour peut se transformer insidieusement en haine.
Je n’en dirai pas plus sur l’histoire, je laisse le lecteur s’y plonger. J’espère que comme moi, vous serez pris au piège de cette histoire. J’ai aimé la plume de Mme Fournier qui oblige le lecteur à devenir un détective. En ne nommant pas explicitement qui est le narrateur, elle oblige le lecteur à se transformer en détective, à essayer de déduire des mots, des dialogues rapportés, quel est le personnage qui parle. Impossible de rester en marge dans ce livre.
J’ai maintenant très envie de poursuivre ma découverte de cette auteur.


Citations :
«  A présent, je sais que le temps à tissé ton piège. Le temps, ou autre chose. D’un fil invisible, et pourtant solide. Parfois le soupçon m’effleure que je l’ai aidé. Mais les époques se mêlent s’enchevêtrent. Comme les saisons que j’ai vues passer. Une à une. Et dont il ne reste rien. Juste un souvenir confus. Quelque chose de lointain, de vague, comme la trace d’un livre lu il y a longtemps. »

«  En épousant Camille je rachetais la vie de mon père consacrée pour une large part à servir et à enrichir le sien. Et je biffais d’un trait une infériorité dont la conscience avait douloureusement marqué mon enfance. »

«  Car j’ai pensé que je n’avais rien à perdre. J’avais beau chercher. Je ne trouvais rien. Rien qui pût m’inciter à aller de l’avant. Ni même me retenir vraiment. J’étais en état de simple survie. Pouvait-on satisfaire de cela ? Non. J’avais répondu non. Et cependant c’était cela qui m’arrivait. Une survie qui n’avait pas d’autre but qu’elle-même. »

«  Un matin de dégoût. De soi. De tout. Ces heures où l’on ne peut rien faire. Le temps vacant. A fixer le néant. Ne pas penser plus loin. Ne pas se souvenir non plus. Et je suis là, en équilibre. Accroché à une bribe de présent. Arc bouté contre une force qui voudrait m’annuler. Mais je prends le malheur de toutes parts. Il se diffuse. Il m’imprègne. Bientôt, il me dissoudra. »

«  Peut-être trop occupé à se protéger du mensonge et de la méchanceté. De la folie aussi. Oh, pas de celle que l’on séquestre ou que l’on assomme à coups de substances chimiques. Non. Une dissonance, un décalage. Une folie sournoise. »

«  J’aurais du aller lui casser la figure à Thomas. Je ne l’ai pas fait. Pas par lâcheté. Mais pour refuser à cette monstruosité la moindre réalité. Ne pas bouger c’était la refouler. Et c’était briser tous les enchaînements possibles. »

«  Comment nouer ensemble tous ces fils et tisser une histoire cohérente, où chaque évènement trouve sa place, sinon sa signification. La mienne, la nôtre est un chaos, un amas de fragments épars et disparates dans lequel on doit bien cependant pouvoir discerner un sens, un enchaînement. »

samedi 21 février 2015

On aurait dit une femme couchée sur le dos (Corine Jamar)



Détails sur le produit

  •  On aurait dit une femme couchée sur le dos (Corine Jamar)
  • Broché: 221 pages
  • Editeur : Le Castor Astral (28 août 2014)
  • Collection : Escales des Lettres
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2859209948
  • ISBN-13: 978-2859209940







Mon résumé :
Parce qu’elle a demandé à ses amis, Claudie et Fred, de partir Samira se sent coupable.
Ils étaient arrivés ensemble en Crête, après avoir fui la région parisienne dans l’espoir d’une nouvelle vie.
Mais la petite «  cantine » ouverte sur une plage ne fonctionnait pas. Les économies taries, Samira leur a suggéré de partir.
Entre temps Samira est tombée sous le charme du bel Elephtéris. Elle s’est liée d’une amitié profonde avec Walter, l’ancien chef opérateur au cœur tendre qui a eu un Oscar pour la photo du film Zorba le Grec.
C’est une profonde culpabilité qui ronge la jeune femme et l’empêche de goûter à son bonheur, et d’enfanter.

Mon envie :
Il y a des romans dans lesquels tout est donné. On peut les prendre, les poser et les reprendre sans problème.
Il y en a d’autres qu’il faut lire d’un coup, sans s’arrêter mais en prenant  son temps. On aurait dit … fait parti de ces livres qu’il faut apprivoiser et déguster à la fois.
Cet automne j’ai commis l’erreur de tenter de le lire par petits morceaux, le soir. Mais, avec le recul je m’aperçois que les tensions de la journée m’empêchaient d’être disponible pour aller à la rencontre des personnages. J’ai donc abandonné ma lecture pour d’autres plus «  simples ».
J’avais cependant la sensation d’être passée à côté de quelque chose. Il me restait comme un goût d’inachevé, réactivé à chaque fois que je voyais la couverture sur le haut de ma PAL comme on dit.
Un dimanche, après avoir fini un livre, je me suis décidée. J’ai rouvert ce livre. Instinctivement j’ai enlevé mon marque page et j’ai recommencé depuis le début, depuis le premier mot.
Et j’ai été emporté. J’ai succombé au charme des personnages.
Celui du bel Elefthéris, sauvage comme la nature qui l’entoure. Fidèle à sa famille. J’ai aimé ses fuites et ses retours vers la femme qu’il aime, sa conception de la nature, de son amitié silencieuse pour Walter.
Comment ne pas avoir envie de l’avoir pour ami, ce Walter. Amoureux de la nature, un peu ennemi du progrès.  Il a le talent de laisser ceux qui l’entourent aller à leur rythme, faire leurs propres erreurs sans les juger. Son amitié pour Samira a débuté comme un coup de foudre. Il a ce don de voir derrière les apparences. Mais il n’est pas blanc comme l’agneau qui vient de naître et c’est ce que j’ai apprécié.
Et puis il y a Samira, une jeune femme si marquée par le tort qu’elle a pu faire à ses amis, qu’elle se le fait payer. Elle accepte beaucoup de choses des autres, comme si cela pouvait être un moyen de se faire pardonner….
Ce livre c’est l’histoire de sa réconciliation avec elle-même… mais le chemin n’est pas sans épreuves.
Et enfin, pour couronner le tout, il y a la beauté des descriptions, de la nature, du lien entre la nature et les personnages. La plume de Mme Jamar est tout simplement envoûtante !

J’espère que Mr Francis Dannemark m’excusera d’avoir tant tardé à lire ce livre, et à tenter de vous en parler. J’ai eu du mal à trouver les mots, et même maintenant, en les relisant, j’ai l’impression de ne pas avoir réussi à faire passer ce que j’ai ressenti.

Quelques citations pour que vous jugiez par vous-même :

«  Quand les premiers téléphones portables sont arrivés, il a refusé d’en acheter. Sur la plage, il demandait à ses amis de les éteindre ou d’au moins les mettre sur silencieux : selon lui avec les sonneries, on n’entendait plus la mer. »

«  Mon père était aussi mystérieux que sa civilisation. […] Mon père, sa logique, sa façon de penser étaient aussi difficile à suivre que les nombreux chemins de montagne qu’aucune indication, même pas un cairn, ne venait baliser. »

«  Il était comme le vent qui pouvait être violent et souffler pendant des jours, comme les tempêtes. »

« Les fruits et les légumes déprimaient d’avoir été importés. »

«  Je me demandais comment ma mère ferait le jour où Walter ne serait plus de ce monde, le jour où elle verrait flotter sur l’horizon le mot «  Fin ». »

«  Le soleil, lui, apparaissait au-dessus de la montagne, retirant son drap d’ombre et découvrant la plage. »

«  Voila, elle avait peur que mon père ne la quitte si, avec lui aussi, comme en mer, elle allait trop loin. »

«  Au moment où le soleil touchait l’horizon, à ce moment précis, Walter interrompait toute conversation et disait : «  chut, le soleil se couche, the sun is setting, o ilios katorizi, die Sonne geht unter » selon la nationalité des gens qui partageaient avec lui ce moment unique et tout le monde était prié de se taire, comme dans une salle de cinéma. »

«  L’amour, pour les d’ici, venait en sus, de toute façon il finissait par passer, alors que les caresses du soleil, elles, sont éternelles. »

«  Puis la nuit était venue, engloutissant lettres et dessins dans le sable, rassemblant dans son giron de noir les différences qu’il y avait entre le ciel et la mer, un rocher et un arbre, un enfant handicapé et un autre, qui ne l’était pas. »

« En vieillissant, on devient tout petits, les rêves rapetissent, ils se fripent comme les gens et deviennent laids. »

«  C’est étrange cette différence qu’il y a entre l’homme et la nature. Même quand la nature fait du mal aux hommes, que la mer les engloutit dans une tempête, que les arbres frappés par la foudre les écrasent, que la montagne les précipite dans un ravin, même quand elle se met en colère, la nature reste belle, et pas l’homme. »

«  Ce qu’il aimait, dans l’eau, c’était regarder la plage, juste pour avoir un autre point de vue sur le paysage. Surtout sur cette montagne, à sa gauche, qui avait la forme d’une femme couchée sur le dos, les genoux pliés et ses longs cheveux de pierre descendant dans l’eau. »

«  Mes parents avaient tous les deux apposé leur signature au bas d’un parchemin de sable et d’eau de mer encore plus solide qu’un contrat de mariage. »

jeudi 19 février 2015

Elle s’appelait Tomoji ( Jirô Taniguchi) ( + Souvenirs de Marnie)


 Détails sur le produit

  •  Elle s’appelait Tomoji ( Jirô Taniguchi)
  • Broché: 175 pages
  • Editeur : Rue de Sèvres (21 janvier 2015)
  • Collection : BD ADO-ADULTES
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2369811315
  • ISBN-13: 978-2369811312


Mon résumé: 
En 1925 au Japon, une jeune fille marche dans la campagne. Ses sens en éveil, ses yeux émerveillés par le décor splendide qui l’entoure. Elle s’appelle Tomoji Uchida. Elle a 13 ans.
Au même moment, Fumiake Itô, 19 ans , arrive dans son village. Il veut photographier sa grande tante, la grand-mère de Tomoji.
Tomoji et Fumiake se croiseront mais ne se rencontreront pas ce jour-là. Pourtant leurs destins sont liés.

Mon avis.
C’est la deuxième fois que je lis ce manga, et en le refermant je me sens tout aussi zen que la première. Cette fois j’ai dévoré les 170 pages sans m’arréter, avec de la musique de relaxation en fond sonore… Cette fois encore j’ai été transporté dans un ailleurs.
J’ai vécut avec Tomoji, dans sa montagne, loin des portables, d’internet et des guerres .
J’ai regardé grandir une petite fille au grand cœur, à la douceur et à la ténacité incomparables. Malgré les drames, une vie loin d’être reposante, cette petite fille continue de garder le sourire.
Une belle histoire d’amour et d’amours !
J’ai reste émerveillée par les dessins de Mr Taniguchi : aucun détail superflu. Les traits simples reflètent à la fois la simplicité et la grandeur des personnages qu’il crée.
Et le tout n’est pas dénué d’émotions.. bien au contraire. J’ai senti à plusieurs reprises ma gorge se serrer, touchée à la fois par l’histoire, les dessins et les textes .
Je reste hypnotisée par les planches en couleurs, leur alternance judicieuses avec les planches noir et blanc. Les dessins de montagnes de Mr Taniguchi valent vraiment des photos !

Un grand merci à Doriane  des éditions Rue de Sèvres pour cet envoi… un coup de cœur



J’en profite pour vous conseiller d’aller voir le dessin animé « Souvenirs de Marnie »
Je l’ai vu et j’ai été émerveillée par les dessins les couleurs magnifiques et aussi par la bande originale.
L’histoire ? Une jeune fille de 13 ans est envoyée par sa mère adoptive respirer le bon air ( Anna est asthmatique) chez des amis à la campagne. L’adolescente fait la connaissance de Marnie, qui réside dans la maison des Marais. Une maison que l’on dit hantée mais qui attire Anna comme un aimant.

La mort en écho ( Barbara Abel)



Détails sur le produit

  • La mort en écho ( Barbara Abel)
  • Broché: 303 pages
  • Editeur : Le Masque (12 avril 2006)
  • Collection : Grands Formats
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 270243245X
  • ISBN-13: 978-2702432457

Mon résumé :
3 femmes, 3 époques...
En 1930, dans un village de la Drôme, Madeleine épouse Gilbert. Pourtant ce n’est pas lui l’homme qu’elle aime. C’est Simon qui est le père de l’enfant qui croit en son sein. Mais elle n’a pas eu le choix, son père lui a imposé Gilbert comme époux, car lui, c’est un homme bien.
De nos jours, Manon , qui a grandit dans la maison de Madeleine, habite Paris, avec son Théo. Elle veut raconter au lecteur ce qui lui est arrivé, 4 ans avant, quand un certain Mr Darmont a emménagé dans l’appartement juste au dessus de chez elle…un vieux monsieur qui s'apprête à semer la zizanie dans son couple...
Quant à la troisième femme...

Mon avis :
C’est court, ( 300 pages seulement), un peu prévisible, mais diablement efficace.
Pas de circonvolution,  on file droit au but. Je ne dirai pas que c’est le meilleur thriller que j’ai lu mais je l’ai tout de même dévoré en quelques heures, et bien aimé !

mercredi 18 février 2015

Le pacte (Lars Kepler)



Détails sur le produit
  •  Le pacte (Lars Kepler)
  • Broché: 601 pages
  • Editeur : Actes Sud (8 janvier 2014)
  • Collection : Babel noir
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 233002696X
  • ISBN-13: 978-2330026967

 Mon résumé:
Il y a des sujets avec lesquels il ne faut pas rire… sous peine de voir les choses se retourner contre soi et d’avoir en subir les conséquences. Le commerce des armes fait partie des ces sujets… et le directeur général Carl Palmcrona semble l’avoir appris à ses dépends. Il est en effet retrouvé mort, pendu dans son appartement vide. Suicide or not suicide, that is the question pour l’inspecteur Joona Linna.
Dans le même temps, ce dernier doit  également retrouver une célèbre militante pour la paix, Penelope  Fernandes, portée disparue avec son compagnon… Joona ne le sait pas, mais  après avoir découvert le corps de sa sœur morte sur son yacht, Penelope est poursuivie par un tueur sans pitié…

Mon avis :
Un deuxième opus riche en rebondissements, en tensions et en horreur. Les auteurs (car Lars Kepler, c’est en fait un couple d’écrivains : Alexander et Alexandra Abnoril), font encore preuve d’un grand talent pour tenir le lecteur en haleine.
J’ai été moins déstabilisée par le «  cadre temporel » (oh le gros mot que voilà !!!). Les auteurs jouent avec le temps, en faisant nous montrant les mêmes scènes de différents points de vue et à des moments décalés,  rendant les évènements plus réels…
J’ai déjà réservé le 3ème tome à la médiathèque car certaines phrases des =dernières pages laissent  à penser qu’il sera encore plus palpitant !!!!!!


mardi 17 février 2015

Nous tous sommes innocents. (Cathy Jurado-Lécina)


Détails sur le produit


  •  Nous tous sommes innocents. (Cathy Jurado-Lécina)
  • Broché: 205 pages
  • Editeur : Les Editions Aux forges de Vulcain (8 janvier 2015)
  • Collection : Littératures
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2919176870
  • ISBN-13: 978-2919176878

Mon résumé et mon avis:
Pas besoin d’être un devin pour savoir que ça allait mal finir. Quand on vous refuse le droit d’être enseignant, puis celui de vous marier avec la femme qui vous plaît, qu’on vous force à rester à la ferme…. que faire ?
Au fond l’histoire de Jean, c’est cela, une suite de refus. Rajoutez-y un père qui devient fou, une sœur acariâtre qui décide un jour de couper la famille du village, une mère un peu faible de caractère, et une jeune sœur un peu folle… Et vous comprendrez que la folie était inexorable.
Ça aurait pu être un livre déprimant, mais l’auteur possède un talent. Par ses phrases concises, percutantes, elle arrive à créer un texte quasi poétique (la poésie peut naître de la douleur, non ?), en tous cas envoûtant, qui prend aux tripes comme on dit.
Avec Jean j’ai eu mal, j’ai eu envie de crier, de hurler, de fuir. Mais comme lui j’ai eu les pieds englués dans la boue de la ferme.
Et au milieu, comme une fleur dans le désert, la relation entre Jean et sa petite sœur. Paule…havre de paix et d’innocence au milieu du désespoir et de la douleur. Paule, sorte de lumière dans la noirceur, nuage blanc dans le ciel d’orage. Paule, la folle, qui semble pourtant être la plus raisonnable de toute, comme si fuir dans un autre monde était la seule issue possible pour continuer à vivre au cœur de la ferme des Passereaux. Être folle pour ne pas le devenir…
Comment ne pas être émue par la relation entre Jean et Odette? Une relation au-delà des mots. Des échanges silencieux plus forts que tous les autres…..
Un livre qui reste en mémoire…..

Un grand merci à Mme Viviane du Guiny, des éditions ‘ Aux forges de Vulcain ‘ pour cette découverte  et pour son petit message joint au livre !!!

Citations: 
 
«  Pour Jehan Martin , un instituteur était un badaud, quelqu’un qui n’avait rien de mieux à faire que parler dans le vide, en agitant des mains de fille, pour ennuyer les autres avec ses discours, et à qui l’orgueil faisait croire qu’on trouvait dans les livres réponse à tout. Un peu comme le curé. »

« Personne ne les a jamais entendus parler, mais on voyait bien, nous, qu’ils étaient les rois, que rien ne pouvait leur arriver. Il passait entre eux quelque chose d’invisible et de ténu comme un souffle. Quelque chose d’implacable et de fort. »
«  Odette était ce que Jean n’était pas : elle était pure et une, il était mêlé et tourmenté. »

«  En réalité, ce qui le fascinait plus encore que les mythes eux-mêmes et ce  qu’ils étaient censés révélés, c’était leur pouvoir d’attraction sur ses camarades, leur capacité à les plonger tous dans une fascination où s’avalaient le temps et l’espace, entraînant les enfants qu’ils étaient dans un effroi proche de l’hébétude. »
«  Dans son esprit d’enfant, les récits mettaient en ordre ce qui, dans le petit univers étriqué qui était le sien, n’en avait pas, et ils nouaient aussi ce petit monde avec le grand monde, celui qui commençait au-delà des Passereaux, au-delà du village et des grandes étendues de champs couvertes de corbeaux. »
«  Quelque chose s’est effondré, émietté. Quelque chose de Jeannot s’est pulvérisé, et ensuite n’a fait que se disperser peu à peu, comme une nuée de poussière dans le vent. »

« Soudain il découvre ceci que demain sera semblable, et après demain et tous les autres jours. Et cette irrémédiable découverte l’écrase. Ce sont de pareilles idées qui vous font mourir. Pour ne pouvoir les supporter, on se tue – ou, si l’on est jeune, on en fait des phrases. » Albert Camus.

lundi 16 février 2015

L’hypnotiseur (Lars Kepler)



Détails sur le produit

  •  L’hypnotiseur (Lars Kepler)
  • Broché: 592 pages
  • Editeur : ACTES SUD (29 mars 2013)
  • Collection : Babel noir
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2330014406
  • ISBN-13: 978-2330014407



Mon résumé :
Un homme est retrouvé sauvagement assassiné dans les vestiaires d’un stade. En allant prévenir sa femme, les policiers découvrent sa femme,  sa fille et son fils baignant dans une mare de sang.
Après examen, il s’avère que le fils, Joseph Ek respire encore.
Apprenant que la sœur ainée de Joseph, pourrait être la prochaine cible du tueur, l’inspecteur Joona Linna, en charge de l’enquête, décide de faire appel à Erik Maria Bark. En effet il s’agit de la retrouver avant le tueur. Or Erik Maria Bark est un psychanalyste spécialisé dans l’hypnose. Une compétence qui pourrait être fort utilise pour interroger le jeune garçon plongé dans le coma…
Mais, des années auparavant, suite à un incident, Erik Maria Bark avait promis de ne plus jamais utiliser l’hypnose

Mon avis : ( lu il y a quelques semaines déjà !)
Voila un thriller très déstabilisant.
Il commence sur les chapeaux de roue, dans une mare de sang, puis il s’attarde plus sur les personnages : le psychanalyste, sa femme, son passé d’hypnotiseur et ses patients… et il s’achève dans un suspens haletant.
J’avoue avoir été troublée par le cadre temporel de l’histoire. Les changements de période ne sont pas explicitement marqués.
Je n’ai pas compris tout de suite le basculement dans les souvenirs du psychanalyste. Un long passage y est consacré. Un passage qui peut paraitre fastidieux mais qui s’avère essentiel pour la suite de l’enquête… alors mon conseil : accrochez vous  et dégustez ce thriller !!

J’avais souvent vu ce livre sur la table de ma librairie, en hésitant à l’acheter, intimidée par le nombre de pages. De bonnes critiques sur les blogs, sa présence sur les rayons de ma médiathèque ont achevé de me convaincre ! Mention spéciale pour la couverture! ( j'adore les couvertures de la collection Babel !!!)
Et je viens de commencer le suivant ….

dimanche 15 février 2015

La face cachée de Margo (John Green)



Détails sur le produit

  •  La face cachée de Margo (John Green)
  • Broché: 400 pages
  • Editeur : Gallimard Jeunesse (21 août 2014)
  • Collection : Scripto
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 207066256X
  • ISBN-13: 978-2070662562



Mon résumé:
Margo et Quentin sont amis et voisins depuis l’enfance. Mais l’adolescence les a éloignés.
Une nuit, elle débarque dans la chambre de Quentin pour l’entrainer dans une expédition étrange. Au court de cette nuit, elle se sert de Quentin pour se venger de ceux qui lui ont causé du tort.
Le lendemain, elle ne  réapparait pas au lycée, ni le surlendemain.
Quentin décide d’enquêter sur la disparition de la jeune fille.

Mon avis :
Ma lecture de «  Nos étoiles contraires » qui a fait un buzz sur la blogosphère, m’a un peu déçue. Comme je n’aime pas rester sur une déception, j’ai décidé de me confronter de nouveau à la plume de cet auteur.
J’avoue que j’aime bien son écriture, qui est très fluide. John Green a aussi le mérite de ne pas tomber dans la mièvrerie (ce qui pourrait être tentant quand on écrit pour la jeunesse).
J’ai eu un peu de mal à rentrer dans le livre mais une fois happée, j’ai eu vraiment envie de savoir où la quête de Quentin allait mener.
Le principal point d’intérêt de ce livre me semble être les questions qu’il pose sur la liberté de chacun et sur les relations humaines.
Quand un adulte décide de disparaitre, doit-on la rechercher à tout prix ? Doit-on lui laisser le droit de disparaitre, d’avoir envie de couper les ponts, de vivre autre chose, sans nous ?
A travers les interrogations de Quentin, c’est aussi la façon dont on voit ceux que l’on aime qui est mise en question.
«  Tu attends toujours des autres qu’ils ne soient pas eux-mêmes »
«  Ce n’est que dans cet intervalle qu’on se perçoit mutuellement, parce que, par nos fentes, on voit à l’extérieur de nous, et à l’intérieur des autres par les leurs. »
Que connait-on des autres ? Ce qu’ils nous montrent ? Ce qu’ils nous cachent ? Ce que nous pensons qu’ils sont ?

Je pense que c’est un livre à intéressant à lire, pour arrêter de se fier seulement aux apparences et à ce que les gens montrent d'eux mêmes.

dimanche 8 février 2015

Luce et Célie (Roland Buti)


Détails sur le produit

  • Poche: 170 pages
  • Editeur : Editions Zoé (6 février 2015)
  • Collection : Zoe poche
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2881829376
  • ISBN-13: 978-2881829376
  • Dimensions du produit: 16,5 x 1,1 x 10,6 cm


Mais que peuvent bien faire 2 vieilles femmes, vêtues en pleine nuit, à proximité d’une maison vouée à la destruction ?
Pour le comprendre il faut remonter longtemps en arrière.
L’une de ces vieilles femmes, est Luce, qui perd son père brutalement en 1933. Sa mère perdra peu à peu la raison. A la mort de cette dernière, elle suit un homme qu’elle va épouser.
La deuxième c’est Célie. Veuve d’un certain Maurice, elle trouve à s’employer comme bonne à tout faire chez Jean…..

Mon avis :
Voici un court livre qui m’a été envoyé par Babelio à la suite de l’opération masse critique de début février.
L’objet livre en lui-même m’a beaucoup plus. Sa petite taille m’a bien plu et c’était un plaisir de l’avoir en main. Est-ce cette taille, la photo en noir et blanc je ne sais pas mais j’ai trouvé qu’il en émanait ne impression de sobriété qui m’a donnée envie de m’y plonger rapidement.

Et si j’ai eu un peu de mal à me repérer au départ (à cause d’une lecture hachée : trop crevée pour lire beaucoup !), je me suis rapidement prise d’affection pour ces deux femmes. L’une prise au piège de sa relation avec un homme peu avenant (il ne lui parle pas, voudrait qu’elle vive dans le noir pour que le soleil n’abime pas les meubles …) et qui passe plus de temps au travail qu’avec elle. Pour cet homme, seules les apparences prévalent !
Célie, elle a été marquée par la vie. Et c’est son désir de vengeance qui l’a motive… on comprendra au fil du roman ces raisons.
J’ai aimé le style de l’auteur, sobre. Ces descriptions des êtres, des choses, des lieux, très particulières, mettent vraiment dans l’ambiance. Il tisse une sorte de canevas, en faisant des allers-retours entre le passé et le présent. Il dresse aussi le portrait de l’amitié entre deux femmes, d’une amitié que rien ne laissait présager.
Un petit roman qui n’est pas dénué d’humour en plus.
A découvrir, vraiment !!!!!!!!!!!


Et maintenant il ne faut plus pleurer ( Linn Ullmann)




Détails sur le produit

  •  Et maintenant il ne faut plus pleurer ( Linn Ullmann)
  • Broché: 402 pages
  • Editeur : Actes Sud Editions (7 mai 2014)
  • Collection : Lettres Scandinaves
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2330032005
  • ISBN-13: 978-2330032005

Si vous étiez passé à Mailund, en ce mois de juin 2008, vous auriez trouvé : 3 femmes, 3 filles entre 4 et 19 ans, un homme, et un chien.
L’homme c’est Jon. Écrivain à succès, il est censé travailler sur le 3ème tome d’une trilogie. Mais ce n’est qu’un prétexte pour s’isoler, et avoir le temps d’envoyer des sms à des femmes qui en fait ne l’intéressent pas. S’il n’écrit pas c’est parce que l’inspiration est partie depuis longtemps !

Jon est le père et de Alma, 12 ans et Liv 4 ans. Deux enfants qu’il a eu avec Siri Brodal.
Siri est travaille dans son restaurant. Étant  enfant, alors qu’elle s’était vu confier sa garde, elle a vu son petit frère de 4 ans se noyer. Une lourde charge, qui l’a pousse, depuis, à chercher par tous les moyens,  le pardon de sa mère.
Sa mère, c’est Jenny. Elle ne s’est évidemment jamais remise de la mort de son fils. Elle vit avec une certaine Irma, en une sorte de cohabitation.
Cet été, Siri s’est mis en tête d’organiser une grande fête pour célébrer les 75 ans de sa mère (et cela en dépit du refus de cette dernière). Pour se libérer du temps, Siri a engagé une jeune fille de 19 ans. Mille sera chargée de s’occuper d’Alma et Liv…
Mais rien ne se passe comme prévu : chacun des protagonistes a décidé, de boycotter  à sa façon, la fête, sans se préoccuper des autres.
Et cette nuit-là, Mille disparaît.

Mon avis :
Dès le début de l’histoire, le lecteur est plongé dans l’ambiance : Mille a disparu la nuit de la fête, et son corps ne sera retrouvé que 2 ans plus tard. On connaît même le nom du coupable.
Mille est un peu un catalyseur dans cette histoire.  Grâce à elle, Siri peut éviter de s’occuper de ses filles (Il faut dire qu’Alma est au début d’une crise d’adolescence plutôt particulière).Cela lui laisse aussi du temps pour gérer sa relation à sa mère, les adultères de son mari… 
Jon, peut lui, se concentrer sur ses histoires de femmes…

En ouvrant ce livre je m’attendais à une histoire de recherche d’adolescente disparue. Je m’imaginais, pourquoi pas de l’inceste. Ou alors une histoire de réconciliation mère fille….. (oui mon imagination a tendance à vagabonder quand je lis un résumé !)
En le refermant je me suis dit que je m’étais plus que trompée.
En fait la disparition de Mille n’est qu’un prétexte pour l’auteur pour nous raconter l’éclatement d’une famille. Chaque personnage ne regarde que son propre nombril, ses propres problèmes, et ces égocentrismes  les empêchent de voir qu’une jeune fille disparaît. J’ai même parfois eu l’impression qu’ils s’en moquaient  de cette Mille et de sa disparition. Chaque personnage ment aux  autres, et cherchent en même temps à se faire pardonner quelques choses (l’échec d’une carrière littéraire, un défaut de surveillance,……) Je crois que c’est le personnage d’Alma que j’ai le plus apprécié. J’ai aimé sa façon de se rebeller, sa logique….
Si j’ai bien aimé le style de l’auteur, et la plupart de ma lecture, je ne saurais dire si j’ai apprécié ou pas ce livre …
Étrange non ? 
Mention spéciale pour la couverture qui m'avait donné envie! 

lundi 2 février 2015

Frustrée... (1)

Et la cause de cette frustration est ... la séance des " Percolecteurs" qui a eu lieu dans la médiathèque je fréquente... 
En effet, samedi, c'est une libraire qui était invitée, et elle nous a présenté  des livres de la nouvelle rentrée littéraire.... 
Des livres passés pour la plupart inaperçus dans la presse...
Mais des livres plus que tentants! 


Cette libraire ( plus que douée pour maintenir un auditoire en haleine, et pour faire passer sa passion ) a commencé avec la déclaration d'une prof de math à un élève qu'elle a eu. : Vous seriez ce garçon ( Christine Vigneron) Arléa Editions 

Ensuite elle nous a parlé d'un tueur en série, en mission dans les tours jumelles le 11 septembre 2001.. Un polar haletant et prenant, intitulé:  Ground ZeroEditions du Rouergue 

 La libraire s'est ensuite promenée dans le monde  de Love star. Un monde ou les humains seraient entièrement connectés les uns aux autres... un monde où l'on pourrait même rembobiner les enfants. Un monde où un simple calcul permettrait de trouver son " âme soeur"... mais tous les calculs sont-ils infaillibles???  [Love stard ( Andri Snær Magnason) chez Zulma

Quelques titres connus quand même dans cette sélection : AMours de Léonor de Recondo et Américanah de Chimamanda Ngozi Adichie


Bon la sélection n'est pas finie mais je continue demain ...