mardi 15 juillet 2014

Je vais mieux (David Foenkinos)



 

  •  Je vais mieux (David Foenkinos)
  • Poche: 384 pages
  • Editeur : Folio (27 mai 2014)
  • Collection : Folio
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2070456927
  • ISBN-13: 978-2070456925




Mon résumé :
Un dimanche, au cours d’un repas entre amis, le narrateur est pris d’un intense mal de dos…
Une visite chez le médecin, une IRM montrent qu’il n’y a aucune source physique à cette douleur. Il se tourne donc vers des médecines parallèles pour tenter de la faire disparaitre.

Mon avis :
«  Je vais mieux » … moi aussi depuis que j’ai réussi à venir à bout de ce livre. Je me suis passablement ennuyée à la lecture de ce livre. J’ai eu l’impression de trouver une liste, un peu romancée, de poncifs sur la vie…
Franchement j’ai eu l’impression que le narrateur s’écoutait parler. Mais son discours manque d’originalité et je dirais même d’intérêt…
J’ai lu ce livre pour le challenge «  Un mot, des titres ».( le titre du livre devait comporter le mot " je")

dimanche 13 juillet 2014

Le jour de l’effondrement (Michèle Astrud)



 

  •  Le jour de l’effondrement (Michèle Astrud)
  • Broché
  • Editeur : Les Editions Aux forges de Vulcain (28 août 2014)
  • Collection : Littératures
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2919176765
  • ISBN-13: 978-2919176762

 

  

Mon résumé


Il a appris qu’elles allaient s’effondrer… Il était loin mais il n’a pas pu s’empêcher de prendre sa moto pour y revenir. Pour revenir, au bord du fleuve où il a grandit. Pour revenir sur les lieux de son crime, là où, 5 ans plus tôt il a tué son meilleur ami…
Et tout remonte à la surface….

Mon avis :

Aussitôt commencé, aussitôt dévoré. Voila un livre coup de poing. Un livre qui prend aux tripes, qui vous remue. Un livre dur qui ne laisse pas de répit au lecteur.
L’écriture est dense, serrée, elle ne laisse aucune chance, aucune marge de manœuvre au lecteur. Les descriptions des lieux, des actes s’entremêlent, se répondent pour plonger le lecteur dans une sorte « d’enfer » de la cité et de l’adolescence.
Pas un poil de douceur, dans ce récit où passé et présent se font écho s’entremêlent. La violence est là, implacable.
Les personnages sont durs. Ils ne font aucune concession. Les deux héros (le narrateur et son meilleur ami) sont plongés dans une adolescence difficile. Ils sont acculés. L’un recherche la liberté sans condition. Il ne rêve que de s’enfuir, de vivre en satisfaisant seulement ses besoins primaires. L’autre voudrait qu’on le regarde, il voudrait avoir de la valeur aux yeux de celui qui est quasiment son idole, celui pour qui il fait tout. Il voudrait exister !

C’est vraiment un choc que ce livre que je conseille !! Merci à Mme Viviane du Guiny, éditrice aux Éditions Aux forges de Vulcain. Merci à elle de m’avoir proposé ce livre que je n’oublierai sûrement pas !

samedi 12 juillet 2014

L’autre (Olivier Descosse)



L'Autre



  •  L’autre (Olivier Descosse)
  • Broché: 408 pages
  • Editeur : Delpierre Editions (20 février 2014)
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 237072000X
  • ISBN-13: 978-2370720009





Mon résumé

25 ans, major de sa promotion à l’Ecole Nationale de l’aviation Civile, sur le point d’être engagé  en tant que pilote dans une compagnie de jets privés… tout semble sourire à Julien Ducat…
Pourtant le jeune homme cache une faille, une blessure jamais cicatrisée. Il a perdu ses parents à l’âge de 7ans dans un accident d’avion. Depuis, il est incapable d’aimer. L’amour et l’amitié sont deux sentiments qui lui sont étrangers. Alors qu’il pense s’en être accommodé, se contentant d’accumuler les conquêtes féminines sans s’attacher, une prise involontaire de LSD, le conduit à être victime d’hallucinations au court desquelles il entrevoit une mystérieuse jeune femme qui l’attire… Pour en savoir plus, Julien n’a d’autre choix que de se lancer à la conquête de son inconscient et de sa mémoire… .

Mon avis :

Un avis mitigé mais plutôt positif.
Tout d’abord je me dois de prévenir les lecteurs cartésiens  de passer leur chemin. Il est en effet beaucoup question dans ce livre de sciences parallèles, de voyage dans l’inconscient, dans le passé ou la mémoire.
En effet pensant d’abord être victime de schizophrénie, Julien  découvre qu’il a en fait la capacité de quitter son corps pour voyager dans un autre monde. Il décide de mettre à profit cette aptitude pour comprendre les raisons de son incapacité à aimer.
Cet aspect de l’histoire  est assez intéressant mais,  et c’est le bémol que je mets à ce livre, l’auteur a parfois   tendance à trop détailler les théories concernant la « décorporation ». Ces passages remplis de détails techniques ont failli me faire abandonner ma lecture. Heureusement que je me suis accrochée en me contentant de sauter des lignes, car d’autres passages, où Julien met la théorie en action font véritablement avancer l’histoire.
J’ai aimé dans ce livre, le personnage de Julien, qui est prêt à tout pour comprendre son histoire. Il est entêté, un peu tête brulée mais j’ai été séduite… on sent bien que petit à petit ses recherches deviennent essentielles, quasiment vitales pour lui, pour sa santé mentale. J’ai aussi apprécié son ouverture d’esprit, sa capacité, malgré son éducation scientifique, à accepter des théories un peu «  étranges », hors du commun.
Et j’ai aimé le suspens qui règne tout au long du livre… Il faut attendre les dernières pages pour comprendre véritablement l’histoire, et surtout tous les tenants et les aboutissants de l’histoire.
Le deuxième bémol que je pourrais mettre à ce livre est la fin. Elle est un peu convenue, même si la route pour y arriver est assez originale.
Je découvre à l’occasion de cet article, que ce n’est pas le premier livre de cet auteur (http://www.olivier-descosse.com/index.php)… … à l’occasion j’essaierai peut être de lire un autre de ces livres pour voir si le style me plait encore (surtout qu’il a l’air spécialisé dans les thrillers/polars…)

Une découverte que j’ai pu faire grâce au Comité Petits Editeurs de ma médiathèque (un comité malheureusement voué à disparaitre l’an prochain…. décision administrative L )

Petit ajout sur la maison d'édition:
http://babelio.wordpress.com/2014/02/19/ou-babelio-rencontre-lun-des-dix-huit-fondateurs-des-editions-delpierre/

vendredi 11 juillet 2014

Comme des larmes sous la pluie, Les murmures de la terre, Là où la lumière se pose ( Véronique Biefnot)



Comme des larmes sous la pluie (Véronique Biefnot)

Avant de me lancer dans le résumé, je tiens à présenter mes excuses à Mr Francis Dannemark et à Mme Biefnot. J’ai grâce à eux obtenu un exemplaire dédicacé de « les murmures de la terre »… C’était il y a déjà quelques mois… Bien que j’ai dévoré cette trilogie je n’ai pas tapé mon article tout de suite et comme la fin d’année à été assez mouvementée et éprouvante,  ce n’est qu’aujourd’hui que je publie mon article…. 


Détails sur le produit 



  • Poche: 360 pages
  • Editeur : Le Livre de Poche (30 mai 2012)
  • Collection : Littérature & Documents
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2253162841
  • ISBN-13: 978-2253162841

Résumé
L’existence de Naëlle semble simple. La jeune femme partage son appartement avec Nicolas, un gros chat. Elle attribue une couleur à chaque journée, prends les transports en communs pour se rendre à son travail dans un entrepôt de tissus d’ameublement.
Aux yeux de tous elle est plutôt solitaire et renfermée. 
Tout le contraire de Simon, dont la vie est plutôt animée. Ecrivain à succès, il élève seul son fils Lucas (un adolescent de 17 ans) depuis que sa femme est morte de maladie.
Mais un jour, le regard de ces deux-là se croisent… et …
« Oh non » pensez-vous, encore une bleuette, une histoire d’amour à l’eau de rose….
J’ai faillit penser la même chose mais… Mais au fil des pages, entre les points de vue de Naëlle et de Simon, une autre voix se fait entendre. La voix d’une enfant dont les journées semblent rythmées par le bon vouloir de «  l’autre ». L’autre qui appuie ou non sur l’interrupteur, l’autre qui vient parfois faire pleurer maman et dont il faut se cacher…
Quel lien avec Naëlle et Simon ? A vous de lire pour le découvrir.

Mon avis :
J’ai faillit passer à côté de ce livre. Plusieurs fois tentée de l’acheter à la librairie, la fermeture de celle-ci m’avait fait oublier mon envie. Jusqu’à ce que Mme Biefnot me fasse parvenir un exemplaire dédicacé de «  les murmures de la terre ». Apprenant le lien entre les deux livres j’ai acheté celui-ci qui est le premier tome en fait.
Et j’ai été prise dans le filet. Page après page Mme Biefnot nous tricote une histoire où, certes, les sentiments amoureux sont présents, mais où le suspens et la tension ont la part belle. D’un style sobre, l’auteur nous livre un beau thriller, inattendu.

Les murmures de la terre

Détails sur le produit 


  • Poche: 504 pages
  • Editeur : Le Livre de Poche (9 avril 2014)
  • Collection : Littérature & Documents
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2253179469
  • ISBN-13: 978-2253179467



 
J’ai tellement apprécié l’histoire de Simon et Naëlle que, dès la dernière page de ‘ Comme des larmes sous la pluie » tournée, j’ai ouvert «  les murmures de la terre ».
Il me tardait de retrouver les deux amoureux… et puis, je ne pouvais pas laisser Naëlle comme ça, à cet endroit de son histoire si étrange (!!!).
Résumé :
Le point de départ de cet opus ?
Le cadeau à Naëlle par Simon d’un voyage en Bolivie. Un voyage vendu comme permettant d’aller à la rencontre de soi (au travers d’un trekking, de séances de méditation éveillée). Il semble parfait à Simon pour que sa moitié retrouve l’envie de vivre.
Mais voila, au moment du retour, Naëlle ne se présente pas au départ du bus qui doit la ramener à l’aéroport. Sans réfléchir, Simon s’envole pour la Bolivie, à sa recherche

Mon avis
Je n’en dirai pas plus. La encore le suspens règne. Mme Biefnot l’instille petit à petit, l’air de rien.
Par rapport au premier opus, le style gagne en fluidité et les personnages en épaisseur. Est-ce le décor de la Bolivie, où la quête  dans laquelle se lance Naëlle (plus ou moins malgré elle), l’ambiance semble un peu plus mystique. Je crains que les lecteurs «  terre à terre » n’accrochent pas trop. Pour ma part j’ai apprécié ce voyage, la façon dont Naëlle retourne à la source d’elle-même, à son origine pour se retrouver. Car comment construire une relation de couple, si l’on ne sait pas qui l’on est, ce que l’on cherche, ce qui rend heureux. Comment avancer si l’on n’a pas appris à connaître ses limites, ses peurs….
Un bon deuxième tome donc…

Là où la lumière se pose

Détails sur le produit

  • Broché: 317 pages
  • Editeur : H D ORMESSON (3 avril 2014)
  • Collection : Suspense
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2350872521
  • ISBN-13: 978-2350872520


Résumé :
La vie de couple de Naëlle et Simon n’est décidément pas de tout repos. La jeune femme reste ébranlée par ses découvertes sur sa famille et hantée par la recherche de ses origines.
Elle découvre les joies de la spéléologie au grand damne de Simon d’ailleurs.
(Excusez-moi de  ce résumé énigmatique, je ne veux rien révéler de ce que qui se passe avant …. )

Mon avis : La encore le suspens règne, ainsi que l’amour et la tolérance.
Je crois que c’est vraiment ce que j’apprécie dans les livres de Mme Biefnot. Outre son écriture fluide, et «  entraînante », elle créée des personnages plein de douceurs, de tolérance et d’amour pour ceux qui les entourent. Pourtant ils sont loin d’être manichéens ou plats  ce qui est un atout supplémentaire. Elle nous pousse également à nous interroger sur notre relation au monde qui nous entoure, à notre environnement, à nos relations avec les autres, et également à notre inconscient. Comment se construit-on ? Quelle place accorder à notre passé dans notre présent ? Comment s’en servir pour «  grandir » ?

Merci beaucoup à Mr Dannemark de m’avoir fait découvrir cet auteur et cette trilogie en particulier !
Merci à Mme Biefnot pour ce merveilleux voyage !

SI tu meurs elle reviendra ( Maud Tabachnik)



 

  • SI tu meurs elle reviendra ( Maud Tabachnik)
  • Broché: 187 pages
  • Editeur : Flammarion jeunesse (8 janvier 2014)
  • Collection : Emotions
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2081308622
  • ISBN-13: 978-2081308626




Résumé de l’éditeur :
Francis O'Mara a tout perdu. Sa fille adorée, la chair de sa chair, sa fierté, sa raison d'être, lui a été brutalement enlevée. Francis se fait alors le serment de retrouver le meurtrier pour venger sa fille. Dans le fond de la nuit, au milieu d'un océan glacial, déchaîné, les vents de l'Enfer entendent sa promesse...

Mon avis
Voila un livre bien curieux….
Qu’en dire ???
D’abord que je ne suis pas certaine de la décision de placer ce livre au rayon «  jeunes adultes ». Pourquoi ? Parce qu’il est très, très noir … pas une once de douceur.
Il est également très « violent ». La violence ne vient pas de la présence de scènes de bagarre. Non tout le talent de l’auteur est de faire monter la violence petit à petit comme on peut fait monter des œufs en neige… (Pourtant c’est l’opposé au niveau des couleurs). Elle s’aide pour cela du cadre spatial ou se déroule l’histoire.  C’est en Ecosse, près du lac où vit Nessie (le célèbre monstre du Loch Ness ) que démarre l’histoire. Les paysages sont arides, le climat est dur. La description qu’en fait l’auteur confère encore plus de violence, de suspens et de noirceur à l’histoire. L’histoire va se poursuivre en mer sur une plateforme pétrolière (original comme lieu), lors d’une tempête. Un décor qui renforce la sensation de violence, de bout du monde, de fin du monde de la scène finale.  

Le point de départ de l’histoire est lui-même violent : une jeune fille, adorée par ses parents, revenant pour célébrer sa réussite dans son village natal, est tuée à la sortie de la gare. Son père, blessé par l’impuissance, de la police, fou de douleur, décide de pourchasser le meurtrier de son enfant chérie.
Ce livre pose pourtant de nombreuses questions : peut-on faire justice soi-même ? Jusqu’où peut-on aller par amour pour son enfant ? Doit-on protéger ceux que l’on aime envers et contre tout?

En fait je ne pense pas pouvoir dire si j’ai aimé ou non ce livre. Une chose est sûre cependant, j’en suis ressortie très très ébranlée.












mercredi 9 juillet 2014

La fille de Debussy (Damien Luce)



 
Détails sur le produit



  •  La fille de Debussy (Damien Luce)
  • Broché: 152 pages
  • Editeur : H D ORMESSON (13 mars 2014)
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2350872505
  • ISBN-13: 978-2350872506



Le narrateur découvre par hasard, dans le creux d’un arbre le journal intime d’une jeune fille… Mais il ne s’agit pas de n’importe quelle jeune fille… C’est le journal de Claude Emma Debussy, fille de Claude Debussy. Elle commence ce journal le jour de la mort de son père. Outre sa vie, son quotidien dans la guerre, elle nous parle du pacte qu’elle passe avec son père… Chaque semaine elle jouera un de ses morceaux….

Mon avis
Que dire de ce livre ???? Que c’est une pépite, un écrin de remplie de jolies phrases, de poésie, de douceur et de candeur… Comment ne pas s’attacher à cette jeune fille si tendre, si fantasque ???
Comment ne pas avoir envie de la voir réaliser ses rêves ? Comment ne pas sourire à ses remarques si judicieuses sur la vie ? Elle alterne les remarques humoristiques et les remarques plus «  profondes » sur la vie, mais c’est presque toujours avec étonnement qu’elle nous parle de sa vie, de la Vie…..
Un petit bijou de 150 pages à découvrir sans tarder… une partition de douceur dans ce monde de brutes….
Coup de cœur !!!!!!!!!!!!!!!! 


COup de coeur que je rajoute au challenge Petit Bac , catégorie littérature, ligne " sphére familiale" 




Citations
«  Les larmes ne sont pas si précieuses qu’on le dit puisqu’elles viennent en toute circonstance. C’est une sorte de couteau suisse de nos peines. »

« Moi je finissais par me dire que si l’on passait la moitié de sa vie à vivre et l’autre à écrire sur ce que l’on vit, on ne vivait qu’à moitié ».

«  Dolly n’est ma sœur qu’à demi. Nous faisons père à part. »

«  Heureusement il y a mon surnom, Chouchou, mais il ne fait pas très sérieux. A-t-on jamais entendu parler d’une sainte Chouchou ? (Cela tombe plutôt bien car je n’ai jamais eu envie d’être une sainte.) »

« Un lit doit être assez petit pour qu’on puisse passer facilement d’un bord à l’autre, quand nos rêves changent de cap. »

« J’ai passé le triste repas à regarder mon bouillon dans les yeux »

«  Se donner la mort, drôle d’expression. La mort serait une sorte de cadeau qu’on se fait. J’imagine que le plus difficile serait d’en choisir le papier cadeau. »

«  Enfin la directrice nous a vanté les joies du sérieux et de la discipline, deux domaines pour lesquels je n’ai jamais eu de facilités. J’avais envie de demander si c’était «  facultatif » comme le grec ancien »

« J’ai attendu la foi comme on attend un train. Elle n’est jamais venue. D’ailleurs je trouve stupide de monter dans un train dont on ne connait pas la destination. L’enfer ? Le paradis ? »

« C’est plus salissant mais vivre sans se salir un peu l’âme, ce serait comme jardiner dans se salir les mains. »

« Je garderai la plume pour mon journal. C’est tellement plus poétique de puiser ses mots dans un encrier. Parfois je le regarde en me disant que dans ce puits d’eau violette, il y a peut-être un chef d’œuvre. »

« Ecrire est comme une respiration. La plume respire une gorgée d’encre, et parle sur le papier. Au bout de quelques phrases, elle s’étouffe et il faut l’abreuver à nouveau. »

«  Lier deux bouts de ficelle, c’est aussi compliquer que de lier deux être humains. Il y a autant de nœuds que d’amitiés. »

« Si seulement on pouvait déchiffrer les gens comme la musique. Si seulement on pouvait dire «  Tiens voici ma partition. Déchiffre-moi. » Il suffirait d’ouvrir un livre pour connaitre toutes nos nuances, nos fausses notes, notre harmonie.
Et si seulement on pouvait composer sa vie comme une partition. Mettre des barres de reprise aux moments de joie, des points d’orgue aux vacances, des accents aux jours de fête. »


« C’est la pire blessure de guerre que d’être condamné à ne plus pouvoir serrer quelqu’un dans ses bras. »

lundi 7 juillet 2014

Le journal secret d’Amy Wingate ( Willa Marsh)






  •  Le journal secret d’Amy Wingate ( Willa Marsh)
  • ISBN : 9782746714496
  • Traduction : Eric Mc comber
  • Dewey : 820
  • Collection : Littératures
  • Nombre de pages : 205



Résumé
Amy Wingate est une femme solitaire d’environ 50 ans. Ancienne professeure elle vit dans une maison, en bord de mer, que lui a laissée son oncle.
Mais depuis quelques temps, Amy se trouve  susceptible. Elle ne supporte plus de se sentir perpétuellement en colère contre tout et n’importe quoi. Sur les conseils de son amie et médecin Marion Westlake, elle commence à tenir un journal intime.
Si elle était sceptique quand à l’efficacité de  cette «  thérapie » elle finit par se prendre au jeu, et écrire devient bientôt un besoin.
Elle  commence par y noter ses pensées intimes, par y commenter ses discussions avec Francesca, sa jeune amie de 30 ans. Cette dernière est mariée avec Simon et leur vie est loin d’être calme.
Elle y relate aussi sa rencontre, plutôt violente avec Gary, un jeune homme qui va prendre une place inattendue dans sa vie…
 Puis petit à petit ,en parlant du présent, c’est tout son passé qui lui revient en mémoire, qui rejaillit… Un passé qui s’éclaire à la lumière de sa vie actuelle. Mais aussi un passé que Amy a préféré oublié…. ou du moins  dont elle a préférer occulter/transformer certains détails…

Mon avis :
C’est en lisant cette critique http://salondemrspepys.wordpress.com/2014/06/15/le-journal-secret-damy-wingate/ que j’ai eu envie de lire ce livre.
Je l’avais noté sur ma liste à lire, alors quand je suis tombée dessus à la médiathèque, j’ai sauté sur l’occasion.
Et je peux dire que j’ai passé un plus qu’agréable moment de lecture.
Comment ne pas être séduite par Amy ?
Elevée par un père qui ne l’aimait pas et qui avait mis sa mère à la porte, ne vivant que pour aller retrouver sa mère installée dans la maison de son oncle, elle a du affronter, seule,  la perte de celle-ci.
Elle s’est élevée seule, à l’écart des autres, jusqu’à son entré au pensionnat pour devenir enseignante.
J’ai vraiment ressentie beaucoup d’empathie pour cette femme.
J’ai adoré son regard critique et plein d’humour sur le couple formé par Francesca et Simon, sur leur vie sociale si pleine de clichés.  
Un regard critique mais un regard lucide sur le monde et sur elle-même. Elle n’hésite pas à avouer ses faiblesses ; à dire qu’à maintes reprises, elle a « réécrit » son passé.  Par peur d’affronter la réalité elle a préféré se mentir, ou se raconter une version différente. J’ai beaucoup aimé sa façon d’analyser les relations sociales, la comédie que chacun peut y jouer….
J’ai vraiment aimé l’humour qui se dégage de ce journal intime, un journal pas du tout niais…
J’ai apprécié la fin du livre aussi, car même si j’avais deviné certaines choses, j’ai quand même été comme deux ronds de flan quand … non non je n’en dirai pas plus…. à vous de lire !

vendredi 4 juillet 2014

Oreilles papillons ( Luisa Aguilar, André Neves)



Oreilles papillons - Luisa Aguilar



  •  Oreilles papillons ( Luisa Aguilar, André Neves)
  • ISBN : 9782371650008
  • Langue d'origine : Espagnol
  • Traduction : Hélène Veldal
  • Dewey : 811.1
  • Collection : ALBUMS







Résumé
Mara pourrait être une petite fille, triste, repliée sur elle-même…. En effet, les autres enfants ne cessent de se moquer d’elle : de ses oreilles, de ses chaussettes, de sa taille, de son cartable….
Mais heureusement, Mara possède un atout majeur : une maman pleine d’humour qui l’aide à trouver une réponse à chaque critique des «  sales gosses » de son entourage…

Mon avis :
Dès la couverture j’ai été séduite. On y voit une Mara avec de long cheveux  tout-fous, de belles oreilles auxquelles pendent des boucles, et une petite bouche toute maquillée et souriante… Une  petite bouille qui donne envie de connaitre la personne à laquelle elle appartient…
Et au fil de l’histoire, j’ai été à la fois amusée et  touchée par cette petite fille qui semble être le souffre douleur de ses congénères mais qui trouve une réponse poétique à chaque critique.
Elle nous donne une leçon pour accepter la différence des autres : un trou dans une chaussette révèle un orteil curieux, l’absence de cartable permet de courir plus vite, des livres usés sont le signe qu’ils ont été beaucoup caressés,  une grande taille permet de faire des câlins à la lune….
J’ai vraiment adoré ce livre tout en poésie et en douceur, qui nous donne une leçon de tolérance.
Et puis par la dernière remarque de Mara, on comprend bien que finalement, peut importe les différences, le tout est de s’accepter comme on est !
Les illustrations sont elles aussi pleines de fantaisie et superbes ! Des graphismes originaux, de belles couleurs….. Splendide !!!!
Je n’ai malheureusement pas pu le lire à mes élèves cette année … mais ce n’est que partie remise. !!!

Je remercie les Editions du Père Fouettard pour ce magnifique livre !!!
J’espère que Mr Florent Grandin m’excusera d’avoir tardé à le chroniquer… la fin d’année a été plutôt chargée…..