dimanche 29 septembre 2013

L’héritière des anges ( Florence Roche).



 

  •  L’héritière des anges ( Florence Roche).
  • Broché: 320 pages
  • Editeur : Editions De Borée (27 septembre 2013)
  • Collection : Terres de femmes
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2812909781
  • ISBN-13: 978-2812909788





Les Cévènnes, en cette année 1716 sont encore très marquées par les affrontements entre les catholiques et les protestants.  Les tensions sont encore nombreuses entre les deux religions, et peu nombreuses sont les familles qui n’ont pas perdu de membres dans lors des dragonnades ou de vengeances.
C’est dans ce cadre que grandit Eléonore. Orpheline, elle a été confiée au soin de Manille, un convers de l’abbaye de Pierres Plantées.
Eléonore a un secret : une voix angélique. Hors, dans la religion catholique les femmes n’ont pas le droit de chanter... De plus, elle est découverte par le prêtre alors qu’elle assiste aux diverses messes de l’abbaye, bravant là l’interdit de s’approcher d’une abbaye d’homme pour une femme…..
Sa punition sera d’intégrer plus tôt que prévu un cloître de sœurs cisterciennes… C’est lors d’une messe que La comtesse de Lesle, bienfaitrice de l’abbaye, la remarque et l’embauche à titre de chanteuse privée…

Mon avis :
Une belle héroïne, blonde aux yeux bleus, avec une voix divine. Une belle jeune femme qui découvre peu à peu des pans entiers de son histoire familiale, et qui rencontre un beau jeune homme.
Voila une belle romance. J’avoue avoir eu un peu de mal à rentrer dans le livre mais je suis sure que les amateurs de bluettes  y trouveront leurs compte. LE style de l’auteur est fluide, et facile à lire.
J’ai été plus intéressée par les détails relatifs à l’histoire des relations entre les catholiques et les protestants. Sur ce point, l’auteur est assez bien documenté et explique bien. Elle explique bien les différences entre les cultes, les croyances, la façon dont certains camisards ont peu s’enfuir, l’organisation des cultes lors des répressions.
J’ai été d’autant plus intéressée que j’ai eu l’occasion de visiter des abbayes cisterciennes cet été dans le sud, et le musée du Désert l’été dernier….
Merci Mr Paris.

samedi 28 septembre 2013

Le sceptre et le venin ( Gérard Hubert-Richou )




  •  Le sceptre et le venin ( Gérard Hubert-Richou )
  • Relié: 420 pages
  • Editeur : MA Editions (9 octobre 2013)
  • Collection : MI.POLE ROMAN
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2822402272
  • ISBN-13: 978-2822402279

Résumé de l’éditeur :
« Des meurtres de la Brinvilliers jusqu'à la Chambre Ardente, L'affaire des poisons écrase la France sous une chape de plomb. La royauté vacille. Madame de Montespan, la favorite de Louis XIV, est elle-même compromise. Pour conserver les faveurs de son royal amant, elle aurait abusé des philtres d'amour et participé à des messes noires durant lesquelles des nouveau-nés sont sacrifiés.
Géraud Lebayle, jeune commissaire au service de monsieur de La Reynie, lieutenant général de la police parisienne, est chargé de la surveillance des trois principales têtes de l'hydre : la Voisin (reine des empoisonneuses), Guibourg (prêtre satanique) et Lesage (alchimiste et faussaire). Une mission capitale au milieu de l'essaim : 400 empoisonneurs répertoriés juste sur Paris, des prêtres douteux, des sages-femmes avorteuses, des apothicaires véreux... Une faune qui se multiplie car le commerce est juteux et sans grands risques ! En effet, une partie non-négligeable de l'aristocratie, de la bourgeoisie, de la noblesse de Cour et les épouses d'officiers constitue l'essentielle de leur clientèle.
Géraud pourra-t-il démêler cet imbroglio sans nuire à la famille royale ? »

Mon avis
Le début de ce livre m’a séduite. Le thème de l’affaire des poisons ( à laquelle je ne connais pas grand-chose je l’avoue à ma grande honte) m’intéressait. J’aime bien les polars un peu historique. Et puis comment ne pas être «  séduite » par le personnage de Géraud Lebayle, commissaire plus que doué dans l’art de se glisser dans la peau de personnage, doué en escrime. Comment ne pas apprécier l’humour du narrateur  qui en plus laisse des pistes.
De plus, le portrait de la police de l’époque n’est pas sans rappelé la police actuelle, soumise à la paperasse, au manque de personnel, au manque d’argent…..
Le vocabulaire est plus recherché, et très adapté à l’époque historique dans laquelle se déroule l’histoire….
Mais….
Mais je ne suis pas allée jusqu’au bout. Est-ce ma fatigue ? mon impatience ? J’abondonne à une centaine de pages de la fin cette lecture trop fastidieuse pour moi. J’ai la sensation de de ne pas avancer, que je n’arriverai jamais au bout de ce livre….. peut être le reprendrais-je d’ici quelques temps ou pendant les vacances, mais je n’y arrive plus. ….. 

Merci à Mr Paris....

dimanche 15 septembre 2013

Je serai toujours là (Philippe SAVIN)





  •  Je serai toujours là (Philippe SAVIN)
  • Relié: 300 pages
  • Editeur : MA Editions (23 octobre 2013)
  • Collection : MI.POLE NOIR
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2822402264
  • ISBN-13: 978-2822402262


Il est déjà difficile d’être confronté au cadavre brulé d’une adolescente, alors si on rajoute qu’il s’avère que sa propre fille connaissait la victime et qu’elle disparait…. Il y a de quoi perdre pied. C’est exactement ce qu’il arrive au Commandant Prieur.
Et dire qu’il avait été réaffecté dans les Cévennes après une enquête difficile sur un tueur en série. Et dire qu’il pensait trouver la quiétude en emménageant dans la demeure familiale de sa femme.
Tel l’atmosphère pendant un épisode cévenol, la tension monte, et Prieur se voit envahit par les souvenirs, et les fantômes du passé.

J’ai bien aimé ce polar (même si j’ai eu du mal à le finir... pas la tête à lire le soir en ce moment). L’auteur pose avec talent le décor : les Cévennes, la chaleur de l’été, les orages brusques, la canicule, la noirceur lors des orages… Et il sait faire monter la tension, décrire les fantômes, la folie qui petit à petit envahissent chaque personnage, les moments où ils ne savent plus si ce qu’ils voient, ressentent est réel ou seulement le fruit de leur imagination…
Pour un premier roman je le trouve bien… Le personnage de Nathan Prieur est bien campé et j’ai envie de lire un autre livre sur l’enquête précédente de ce commandant, dont l’enfance même semble énigmatique.
Seule petite critique, certains personnage, sont très développés mais presque inutiles à l’enquête….
Cet auteur reste à suivre je pense…
Merci aux Editions MA. J’inscris ce livre dans ma liste pour le challenge thriller et polars… 

http://liliba.canalblog.com/archives/2013/09/03/27918964.html
0 Challenge Thrillers & Polars 2014 Liliba 3 

L’arc en ciel blanc ( Akira YOSHIMURA)



 


  •  L’arc en ciel blanc ( Akira YOSHIMURA)
  • Poche: 181 pages
  • Editeur : Actes Sud Editions (7 mars 2012)
  • Collection : ROMANS, NOUVELL
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2330006179
  • ISBN-13: 978-2330006174



Ce qui est troublant dans la littérature japonaise c’est que les histoires se déroulent souvent dans un monde où tout est possible, ou même l’étrange, l’inhabituel, semble normal et est accepté. Le rapport à la mort et au suicide est également très particulier
C’est encore une fois la cas ici.
Dans la première nouvelle de ce recueil, intitulée «  l’arc en ciel blanc », il est question d’un jeune couple. Toshisuke, le mari a épousé depuis peu la très jeune Ayako. Mais cette dernière a vécut la nuit de noce comme une véritable agression. Depuis Toshisuke n’ose plus la toucher. Et un jour, Ayako commence à dépérir… alors il s’interroge…. et finit par découvrir qu’elle a été violenté par un soldat américain lors de la guerre….
J’ai trouvé la fin de cette nouvelle assez dérangeante.
Dans la deuxième nouvelles ( que je n’ai pas aimée), le héros est un jeune garçon Kiyoshi.Depuis la mort de son père et de sa mère il vit seul avec sa grand-mère, alitée, qui ne s’occupe guère de lui. Il partage plus de temps avec Tokiko, la fille d’un couple qui a emménagé dans une maison attenante à la maison familiale et qui espère bien récupérer la maison à la mort de la grand-mère.
J’ai été dérangé par l’ambiance de cette nouvelle, où le héros a un rapport étrange avec la mort, et est livré à lui-même. Je ne suis même pas sure d’avoir compris l’histoire en fait.
La troisième nouvelle m’a plus intéressée. Jirô ; 16 ans, est un adolescent fasciné par la mort et qui met un point d’honneur à accompagner les morts de son village et des alentours dans leur dernière demeure en respectant à la lettre les traditions. ( Et on sait que le respect des traditions est important au Japon). Il est ami avec Tokiko qui tente de survivre avec sa mère et son beau père… encore une fois la jeune fille est un personnage qui dépérit au cours de l’histoire.
Le personnage de Jirô m’a beaucoup touché, il est un peu retardé mais doux, tendre et attentif aux autres.
Enfin la quatrième histoire m’a également touchée. C’est celle de deux enfants, sauvés de la pauvreté par le nouveau mari de leur mère. Mais ce mari travaille dans un centre qui fait des expériences sur les animaux. Alors le frère décide d’enlever un cheval promis à la mort et de partir avec sa petite sœur…. Où vont-ils ? Arriveront-ils à le sauver, à se sauver ???
J’ai bien aimé les personnages du frère et de la sœur sans parvenir à dire pourquoi.

J’ai lu ce livre dans le cadre du challenge des auteurs japonais …. pour le mois d’aout.. j’espère que je serais pardonnée pour mon retard !!!!!!!!!!!
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samedi 14 septembre 2013

p'tite citation trouvée sur le net

Ceux qui savent faire font, ceux qui ne savent pas faire enseignent, ceux qui ne savent pas enseigner enseignent aux enseignants, et ceux qui ne savent pas enseigner aux enseignants font de la politique."

 (Muriel Barbery, L'élégance du hérisson)

jeudi 12 septembre 2013

La bible selon le Chat ( Philippe Geluck)



 

  •  La bible selon le Chat ( Philippe Geluck)
  • Relié: 96 pages
  • Editeur : CASTERMAN (9 octobre 2013)
  • Collection : GELUCK
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2203077107
  • ISBN-13: 978-2203077102


En rentrant du boulot ce soir, je me suis dit  que j’allais jeter un bref coup d’œil à cette BD reçue avant-hier, avant de me mettre au boulot… juste 5 min parce que ce n’est pas le tout mais les instits ne sont pas tous des glandeurs…. » Résultat… j’ai lu les deux tomes…

Un peu d’humour dans ce monde de brutes, de tensions, où tout le monde se tire dans les pattes et tente d’en faire le moins possible….
« La bible selon le chat » ou comment réviser ses classiques et avoir envie de rejeter un coup d’œil à l’original. Des jeux de mots, des dessins colorés et sympas….
Bon j’ai plus aimé le premier tome  qui raconte la création des animaux que le second qui concerne la création de l’homme.
Geluck a un don pour faire rire en mêlant le classique et l’actualité, mais sans jamais tomber dans le glauque, le gras ou le graveleux…
Un vrai moment de plaisir…
Merci à Mr Paris !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Grâce à lui, je n’irai pas tout de suite à La verrière ( l’hôpital psy de la MGEN !!!!!!!!!!!!!!!!!!

vendredi 6 septembre 2013

2 bd complètement différentes!




  • Giacomo Foscari ( Mari YAMAZAKI)
  • Editeur : Rue des Sevres (11 septembre 2013)
  • Collection : BD ADO-ADULTES
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2369810076
  • ISBN-13: 978-2369810070

J’ai du mal à me faire mon avis sur cette bande dessinée.
J’ai été séduite par les dessins, simples, en noirs et blancs. Les traits sont légers. Contrairement aux albums de Jirô Taniguchi  le décor n’est pas très précis et l’accent est mis sur les personnages. Cette simplicité m’a séduite.
Le thème de l’histoire me plaisait bien quand j’ai lu le résumé de l’éditeur :
«  Giacomo Foscari est un témoin sensible de l’évolution de deux sociétés chahutées au cours du XXème sicle : en Italie pendant son enfance il assiste à la monté du fascisme. Quelques années plus tard, il se retrouver jeune professeur au cœur du Tokyo intellectuel des années 60, en pleines tensions d’émancipation de la jeunesse. C’est via son parcours et ses rencontres hautes en couleurs que Mari YAMAZAKI nous inciter à voyager dans l ‘histoires, entre cultures japonaise et romaine. »
En fait j’ai eu du mal à me repérer dans les différentes époques de la vie de Giacomo, le personnage principal, car malgré la division en chapitre, les passages d’une époque à l’autre ne sont pas clairs. Et l’abondance de personnages rend le repérage plus difficile.
Cette BD que m’a envoyé gentiment MR Paris est le premier tome d’une série… je serais curieuse de lire le 2ème tome quand il paraitra (pas avant 2014 malheureusement), pour peut-être mieux mettre les choses en perspective.
De ce livre je garderai quand même l’amitié simple du personnage de Giacomo enfant pour un jeune garçon rebelle nommé Andrea.







La bd de soledad - Soledad Bravi 
La BD de Soledad ( Soledad)
(ISBN : 2369810165)
C’est une BD complètement différente de la précédente.
Elle rassemble les planches de Soledad  publiées pendant un an dans Elle.
Les dessins sont simples. L’organisation de chaque planche est originale. Chaque planche commence par une question «  idiote »  mais « existentielle (Pourquoi est-on si souvent déçu ? Comment ça se passe quand les enfants quittent le nid ? Pourquoi les enfants des autres sont mieux ?... ) Et la réponse se fait sous forme de petites phrases accompagnées d’un dessin, les dessins et phrases sont organisés selon un système de fléchage…
J’ai bien aimé l’humour, les dessins, les réponses, la légèreté. Bien sur j’ai été plus touchée, ou amusées par certaines questions que par d’autres mais j’ai passé un bon moment de détente (nécessaire au milieu d’une rentrée qui voit l’aménagement du temps scolaire sur ma ville…… )
( et un deuxième merci à mr Paris)


dimanche 1 septembre 2013

Deux sœurs ( Madeleine CHAPSAL)





  •  Deux sœurs ( Madeleine CHAPSAL)
  • Poche: 168 pages
  • Editeur : Le Livre de Poche (6 février 2013)
  • Collection : Littérature & Documents
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2253169447
  • ISBN-13: 978-2253169444



Les liens familiaux sont une énigme…Qu’est ce qui pousse deux sœurs (ou deux frères, ou un frère et une sœur..) à s’aimer ou à se détester ? Est-ce l’éducation ? Le rapport de chacun aux parents ? La place de chacun dans la fratrie ? Dans la famille ? Je me suis toujours posée ces questions et ce n’est pas ce petit livre qui va y répondre.
Ici Sara est la petite sœur d’Emma. Elles sont toutes les deux aimées par leurs parents. Pourquoi alors Sara voue-t-elle une telle haine à Emma ? Pourquoi s’acharne-t-elle à détruire sa sœur à tout prix ?
Par petites touches, Madeleine Chapsal nous décrit les relations entres les deux sœurs, le machiavélisme de Sara, l’aveuglement d’Emma et son amour inconditionnel pour sa cadette….
A lire. 
Un mot des titres