dimanche 26 mai 2013

Fugue vénitienne ( Marie-Claude Gay )




  •  Fugue vénitienne ( Marie-Claude Gay )
  • Broché: 288 pages
  • Editeur : Editions De Borée (5 avril 2013)
  • Collection : Terres de femmes
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2812908424
  • ISBN-13: 978-2812908422




Résumé de l’éditeur
Trompée par son mari, tyranniseé par ses enfants en pleine crise d'adolescence, Clarisse craque ! Finies l'épouse idéale et la mère parfaite, Clarisse part à la reconquête de sa vie. Malgré les conseils de son entourage, elle est bien décidée à ne plus fermer les yeux. De rencontres fortuites en voyages impromptus, retrouver sa liberté ne se fait pas sans heurts ni désillusions. C'est alors qu'en solitaire, elle se décide pour une escapade vénitienne...Et si la magie de la ville des amoureux pouvait tout changer ?

Un roman à l'humour féroce qui égratigne les travers de la gent masculine. »

J’avoue que ce livre est pour moi une déception. Je n’ai pas réussi à le finir, malgré les pages que j’ai pu sauter. L’histoire de Clarisse m’interessait pourtant, et j’attendais avec impatience sa fugue mais je ne suis même pas allée jusqu’à celle-ci. Je n’ai pas accroché au personnage de Clarisse. Peut être était-il trop éloigné de moi.

Merci quand même à Gille Paris qui m’a fait parvenir ce livre… j’espère qu’il plaira à d’autres.( d'ailleurs si tel est votre cas, n'hésitez pas à me dire pourquoi vous avez aimé!)

Un ciel radieux (Jiro Taniguchi )



 

  •  Un ciel radieux  (Jiro Taniguchi )
  • Broché: 304 pages
  • Editeur : Casterman (8 septembre 2006)
  • Collection : Ciel radieux (un)
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2203396415
  • ISBN-13: 978-2203396418



Résumé de l’éditeur :
« Une nuit d'été, un terrible accident a lieu dans une rue de la banlieue de Tokyo, entre un motard et une fourgonnette. 10 jours plus tard, le conducteur de la fourgonnette, Kazuhiro Kubota, 42 ans, meurt sans avoir repris connaissance. Au même instant, l'encéphalogramme du motard, Takuya Onodera, 17 ans, en état de mort cérébrale, montre à nouveau des signes d'activité. En une vingtaine de jours, il a repris connaissance et semble en voie de guérison totale : un vrai miracle. Mais celui qui se réveille dans le corps de Takuya, c'est Kazuhiro. Après un instant de surprise, il admet ce qui lui arrive et comprend qu'une deuxième chance lui a été donnée. Mais cette chance est temporaire : en effet, la mémoire du vrai Takuya lui revient petit à petit. Avant de rendre le corps de Takuya à son légitime propriétaire, Kazuhiro décide de transmettre coûte que coûte à sa femme et sa petite fille de 8 ans qu'il les aime et qu'il regrette de les avoir trop souvent négligées jusqu'à sa mort. Mais qui pourra croire son histoire ?
Sur un schéma narratif voisin de celui de Quartier lointain, avec un point de départ fantastique et un traitement absolument réaliste, Taniguchi explore avec l'émotion et la délicatesse qu'on lui connaît les thèmes de la famille et de l'amour, que l'on est trop maladroit pour transmettre et trop égoïste pour apprécier chez les autres. »

Mon avis :
Que rajouter d’autre à ce résumé ? une histoire envoûtante, des personnages attachants, droits, justes et respectueux pour la plupart. Un dessin tout en douceur qui montre toutes les émotions des personnages. Encore un coup de cœur !!!!

Les enquêtes du limier( Jirô Taniguchi) tome 1 : chien d’aveugle



 


  •  Les enquêtes du limier( Jirô Taniguchi)   tome 1 : chien d’aveugle
  • Broché: 228 pages
  • Editeur : Casterman (22 mars 2013)
  • Collection : Sakka
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2203063114
  • ISBN-13: 978-2203063112

Taku Ryûmon vit seul  dans son immense domaine au beau milieu d’une région montagneuse de la province japonaise.
Seul ? non il a à ses côté un fidèle compagnon, le chien Joe.
Il partage son temps entre la chasse, et son métier de détective privé. Il est spécialisé dans la recherche de chien de race perdus ou volés.
Mais il doit affronter un clan de Yakusa qui voudrait bien s’accaparer  son terrain. Paradoxalement c’est par ce clan qu’il est engagé pour une nouvelle affaire. On lui demande d’enquêter sur  le vol d’un chien guide d’aveugle.
AU fil de son enquête, Taku pénètre dans un univers dont il ignore tout : le monde des chiens guide d’aveugles. Il découvre la relation unique qui unit le chien à son maître.

Après «  quartiers lointains », «  un zoo en hiver », « les années douces » j’ai encore une fois succombé au charme des dessins de Tanaguchi. Le dessin précis sans être surchargé, les décors envoûtants du Japon ( ville et montagne) m’ont emporté dans un autre univers, dans un autre espace temporel.  Les personnages sont plus qu’attachants. J’envie leur sérénité dans l’adversité, leur douceur, leur droiture .
Pour le limier, pas de blabla inutile. Il connaît sur le bout des doigts les chiens, leur comportement, leurs façons de réagir. Ses enquêtes vont droit au but. Il respecte les gens qu’il rencontre, même ses adversaires.
Je ne saurais que vous conseiller de lire ce manga !!!!

lundi 20 mai 2013

Quand les mains ont une âme ( Delphyne Menard)





  •  Quand les mains ont une âme ( Delphyne Menard)
  • Broché: 148 pages
  • Editeur : Publibook (20 mars 2012)
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2748379217
  • ISBN-13: 978-2748379211





Lya habite à Dublin depuis plusieurs années. Elle a obtenu son diplôme d’éducatrice spécialisée et postule à l’institut Ozalide House. Elle est reçue par Thomas Ferson, le directeur de cette école qui accueille des enfants de 5 à 16 ans qui souffrent de déficience visuelle, ou auditive.
Le leitmotiv de Thomas est simple : aider les enfants à adopter une attitude positive malgré leur handicap. «  Nos différences feront nos forces, nos faiblesses seront notre moteur »
Dans ce nouveau travail, Lya espère s’épanouir professionnellement et peut être personnellement….

Mon avis :
J’ai été un peu déçue par ce livre. Peut-être est-ce juste parce que je n’ai pas été sensible aux mots. En fait j’ai eu la sensation que l’histoire ne commençait pas. Je m’attendais à ce que l’héroïne rencontre des difficultés pour s’occuper de ces enfants, ou dans ces relations avec d’autres éducateurs. Tout m’a semblé trop facile. Les personnages, trop pleins de bons sentiments, ne rencontrent pas vraiment d’épreuves pour éprouver leur résistance, pour se renforcer et devenir consistants.

Kyoko ( Ryû Murakami)


Détails sur le produit

  •  Kyoko ( Ryû Murakami)
  • Poche: 227 pages
  • Editeur : Philippe Picquier (31 août 2000)
  • Collection : Picquier poche
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2877305058
  • ISBN-13: 978-2877305051


Kyoko est une jeune orpheline de 21 ans. Alors qu’elle était âgée de 8 ans, au Japon, un soldat américain lui a enseigné pendant quelques mois la danse : la rumba colombienne. De cet enseignement elle a gardé un souvenir fort mais aussi une philosophie de la vie.
A 21 ans donc Kyoko vient à New York à la recherche de José Fernando Cortès, simplement pour le remercier. Et c’est l’occasion pur elle d’un voyage à travers l’Amérique et de multiples rencontres.

Mon avis.
J’ai aimé la forme de ce livre. L’auteur à décider de raconter ce voyage, de parler de Kyoko en donnant la parole aux personnes qu’elle croise. Si chacun de ces personnages est différent ( hommes, femmes, enfants, latino ou noirs ) tous nous décrivent une jeune femme lumineuse. Rien ne semble anormal pour Kyoko, sauf peut être la méchanceté. Elle va vers les autres, non par intérêt ou pour l’aide qu’ils pourraient lui apporter dans sa quête mais parce que ce sont des humains comme elle. Elle reconnait à chacun sa valeur, fait ressortir de chacun son meilleur visage, sans préjugés. Elle est spontanée.
J’aivais peur, au vu des quatrièmes de couvertures de livre de Murakami que j’ai lu avant de faire mon choix, de tomber sur un livre sombre, dur…. Mais c’est une heureuse surprise, une belle découverte qui laissera des traves en moi. 

J'ai lu ce livre dans le cadre du challenge écrivains japonais 


mercredi 15 mai 2013

Le secret d'Edwin Strafford (Robert Goddard)





  •  Le secret d'Edwin Strafford (Robert Goddard)
  • Broché: 629 pages
  • Editeur : Sonatine (7 mars 2013)
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2355841772
  • ISBN-13: 978-2355841774




Résumé de l'éditeur: 
1977 : Martin Radford, jeune historien londonien dont la carrière universitaire a été brisée par un scandale, arrive sur l'île de Madère. Il y rencontre Leo Sellick, un millionnaire sud-américain, qui habite une superbe villa, naguère propriété du mystérieux Edwin Strafford, mort en 1951. Homme politique de premier ordre, promis à un brillant avenir, Edwin Strafford a été en 1908, à l'âge de 32 ans, ministre de l'intérieur du cabinet Asquith, aux côtés de Lloyd George et de Churchill, avant de démissionner brutalement en 1910 et de quitter la vie politique sans explication aucune pour disparaître dans l'anonymat. Les raisons de cette rupture inexplicable sont elles dans le manuscrit de ses mémoires, retrouvé dans la villa ? La lecture passionnée qu'en fait Martin pose beaucoup plus de questions qu'elle ne donne de réponses. En particulier sur le rôle d'Elizabeth, une jeune suffragette, ces militantes activistes qui revendiquaient le droit de vote pour les femmes dans un Royaume-Uni très conservateur, avec qui Strafford a vécu une histoire d'amour passionnée. Fasciné par les énigmes qui jalonnent le destin de Srafford, Leo Sellick propose à Martin de le rémunérer pour éclaircir cette étrange affaire. Mais alors que son enquête progresse, Martin va vite comprendre que cette histoire est loin d'être finie, et que, dans l'ombre, beaucoup ont encore intérêt à ce que le voile ne se lève jamais sur le secret d'Edwin Strafford…

Mon avis :
Captivant… je crois que c’est ce mot qui qualifie le mieux ce livre. Malgré ces 629 pages j’ai eu du mal à le poser à chaque fois que je me devais d’interrompre ma lecture.
J’ai suivi avec passion les recherches de Martin pour savoir qui était Edwin… J’ai bien aimé le personnage de Martin qui fait par moment des choses tout en sachant parfaitement qu’il ne devrait pas les faire. On a même l’impression qu’il plonge parfois avec délice dans les ennuis….
Robert Goddard a l’art de faire «  monter la mayonnaise ». Il fait régulièrement dire à son personnage «  que s’il avait su la suite il n’aurait pas fait ça » amenant une lectrice telle que moi à se demander, à hurler dans le silence de sa tête , «  mais pourquoi dit-il ça ??? que va-t-il se passer ???? je veux savoir. Et il parsème son récit de retournements de situation qui arrivent toujours à point nommé, et relance l’action et la curiosité….
Je n’ai qu’un mot à lire : LISEZ ce livre !!!!!!!!!( bon d’accord ça en fait trois mais c’est pour la bonne cause)
Ce livre est un vrai coup de cœur et je remercie  Fabienne REICHENBACH de m’avoir fait parvenir ce livre !


Challenge Thrillers et Polars 

Je l’ajoute à mes lectures pour le challenge thrillers et polars.

samedi 11 mai 2013

Derniere nuit à Montréal ( Emily St John Mandel)

    Détails sur le produit
  • Derniere nuit à Montréal ( Emily St John Mandel)
  • Broché: 240 pages
  • Editeur : Rivages (22 août 2012)
  • Collection : Rivages thriller
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2743623799
  • ISBN-13: 978-2743623791






Résumé de l’éditeur :
« C’est l’histoire de Lilia, enlevée à sept ans par son père lors d’une nuit d’hiver, de la longue cavale qui dura toute son adolescence, et de Christopher, le détective engagé par sa mère pour la retrouver.
C’est aussi l’histoire de Michaela, la fille de Christopher, qui rêvait d’être funambule dans un cirque et finit dans une boîte de strip-tease à Montreal. Michaela sait ce que Lilia a toujours ignoré : la raison de cette cavale de dix ans à travers les États-Unis.
C’est enfin l’histoire d’Eli, étudiant passionné par les langues, mortes et vivantes, qui sait qu’elles sont aussi fragiles que les sentiments qu’elles servent à exprimer. Eli a hébergé Lilia à New York, suffisamment longtemps pour en tomber amoureux et partir à sa recherche lorsque, une fois de plus, elle s’enfuit…
C’est dans une Montréal hypnotique et enneigée que se dénouera cette « vieille histoire de fenêtres brisées et de neige », l’histoire de ces trois jeunes gens que le destin a réunis. »

Il n’y a rien à rajouter à ce résumé. Il évoque un miroir brisé, je parlerai plutôt de puzzle.  Un puzzle dont chaque personnage met tour à tour une pièce pour aboutir à l’image de cette dernière nuit.,
Lilia, Christopher, Michaela, Eli, nous racontent tour à tour leur rôle dans ce puzzle.
C’est aussi une histoire de poursuites : Eli poursuit Lilia. Christopher poursuivait Lilia et son père. Lilia et son père eux, ils fuient…. mais les autres ne fuient-ils pas aussi d’une certaine façon ? Eli ne fuit-il pas une thèse inaboutie sur les langues ? Michaela ne fuit-elle pas une vie qu’elle dans laquelle elle ne trouve pas sa place ? Et Christopher lui que fuit-il ? Une femme qui le trompe ? Une fille qu’il n’arrive pas à regarder ?
Leur point commun, c’est aussi que chacun à en lui la réponse à une question qu’un autre se pose … Mais arriveront-ils à se la donner à temps ?

Ils sont tous des  personnages, brisés par la vie ou par les autres que l’on a envie d’aider. Ils sont tous à fleurs de peau, à la recherche de quelque chose qu’ils n’identifient pas clairement.
A lire ….
 


vendredi 10 mai 2013

Quartet


 Beecham House, est une paisible pension au cœur de la campagne anglaise qui accueille des musiciens et chanteurs d’opéra à la retraite. L'excitation y règne à l'approche du gala annuel, qui doit permettre de lever des fonds pour le fonctionnement de la pension. Chacun prépare un petit numéro ( à seul ou à plusieurs) en fonction de ses compétences. 
C'est là que vivent Réginald, Wilfried et Cissy. 
Malgré la préparation du " show" l'arrivée d'une nouvelle pensionnaire ne passe pas inaperçue. En effet quelle  n'est pas la surprise de Réginald quand ils voient arriver Jean Horton avec qui Réginald, Wilfried et Cissy ont fait un quatuor des années auparavant....

Mon avis: 
Autant je suis restée dépitée devant les tentatives d'humour des acteurs dans le film "les profs " (http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=210211.html) que je vous déconseille ), autant je n'ai pu m'empêcher de sourire et de rire devant ce petit bijou. 
Les personnages sont vraiment sympas, des "des petits vieux" qui s'en envoient "plein les trous de nez " ( excusez l'expression). J'ai adoré le personnage de Wilfried qui met sur le compte d'un accident vasculaire cérébrale son " incapacité" à se retenir de faire des allusions au sexe ( mais ce n'est jamais lourd). celui de Cissy qui ne se souvient de rien et qui a son franc parler...Je n'ai pu qu'avoir de la tendresse pour eux ( pas de la pitié !!!!). 
Je rajouterai que les paysages anglais que l'on voit ne sont pas pour déplaire non plus... de même que la bande originale!!!!!
Une petite bouffée d'oxygène qui donne un autre regard sur la vieillesse... 




lundi 6 mai 2013

Caracal ( Natacha Andriamirado)






  • Caracal ( Natacha Andriamirado)
  • Broché
  • Editeur : Maurice Nadeau (17 janvier 2013)
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2862312266
  • ISBN-13: 978-2862312262




Tout à commencé à la piscine. Ensuite il y a eu le jour où il l’a abordé, à la bibliothèque. Elle l’a ignoré… puis plus tard elle l’a invité à boire un café. Et ils se sont vus régulièrement, à la fin de leur baignade quotidienne. C’est là qu’elle lui a parlé de Caracal. C’est là que le lien s’est noué. Caracal… catalyseur de l’histoire.
Lui c’est Marcel. Il est instituteur mais en arrêt pour dépression. Il vient de quitter sa femme et ses deux enfants.
Elle c’est Coline. Elle est bibliothécaire et solitaire. Elle a vécut 5 ans à Caracal. Pourquoi alors perdre sa voix au moment d’y retourner ? Quel est ce secret enfoui si profondément ?

Mon avis
J’ai aimé ce livre pour le style de l’auteur d’abord. Il ne plaira sans doute pas à tout le monde.
J’ai aimé les personnages que l’on sent à fleur de peau. Il est dans sa dépression. Il s’interroge : est-ce elle qui l’a poussé à rompre avec sa femme ou bien est-ce la rupture qui l’a poussé à la dépression ? 
Elle cherche un sens à sa vie, elle est solitaire. Son secret lui a gâché la vie, l’a amené à faire le vide autour d’elle.
Et il sont se trouver. Petit à petit, ils vont réussir à s’entendre l’un et l’autre. Ils vont parvenir à aller derrière ce projet de voyage pour sentir chacun la douleur de l’autre, à voir au-délà des non-dits,  et à communiquer. Est-ce de l’amitié ? Est-ce de l’amour ?
J’ai aimé le personnage de Marcel. Il a honte d’abandonner femme et enfants mais il sent qu’il ne peut faire autrement.
J’ai aimé le personnage de Coline. Une femme si atypique. Elle ne veut pas révéler son secret, par peur d’être vu différemment, de n’être plus que ce qui lui est arrivé. J’ai aussi beaucoup aimé ses considérations sur la lecture :
«  Coline prônait le hasard de la lecture, au même titre que le hasard de la rencontre […] Elle conseillait aux jeunes lecteurs de se promener parmi les livres et de les cueillir si cela leur donnait envie. De les feuilleter, de prendre leur temps et de ne pas s’y précipiter comme de vulgaires consommateurs.
«  L’ennui de l’existence avait pris le pas sur la volonté de s’en défaire » 
 C'est un coup de coeur !

Merci au personnel de la médiathèque de m'avoir prêté ce livre ! 
Je le rajoute pour la ligne " lieu " de du challenge petit bac 

L’escapade sans retour de Sophie Parent ( M. Gilbert Dumas)






  •  L’escapade sans retour de Sophie Parent ( M. Gilbert Dumas)
  • Broché: 381 pages
  • Editeur : Pocket (4 avril 2013)
  • Collection : Pocket
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2266233769
  • ISBN-13: 978-2266233767


«  Le paradoxe s’imposait de lui-même : elle avait su s’affirmer devant des étranger alors qu’elle n’avait jamais été capable de tenir tête à aucun membre de sa famille. »

« A force d’être serviable, elle avait fini par croire que son bonheur se trouvait dans les sourires qu’elle faisait naître autour d’elle ». Et pourtant, un jour Sophie Parent, 40 ans, réalise qu’elle n’est pas heureuse. Elle s’aperçoit qu’elle en a assez de dire oui à tout le monde. Son mari ne la voit plus comme une femme, ses filles l’ignorent voire critiquent les plats qu’elle leur mitonne. Son frère prend l’excuse de son travail pour la laisser s’occuper de leur mère, une maman qui ne cesse de la critiquer quand elle ne l’emmène pas chez le docteur. ..
Tout son entourage la manipule pour obtenir ce qu’il veut et il arrive même à la faire culpabiliser quand elle ne se soumet pas à leurs desiderata. Et ses envies à elle alors ? Du jour au lendemain elle décide de se payer un voyage, sans rien dire à personne. Un voyage qui va l’emmener plus loin que prévu….

Mon avis
Bon, si on veut être rationnelle, on peut dire que toutes les situations ne sont pas crédibles… A certains moments, je me suis dit que ce serait différent dans la réalité. Mais j’ai fait taire cette petite voix pour me laisser tirer dans le sillage de Sophie Parent. Qu’il est doux de croire que tout est possible, que l’on peut faire des enquiquineurs en tout genre... J’ai eu envie d’aller vivre avec elle dans ce Canada qui semble si paisible, où la vie semble si simple.
J’ai eu envie des rencontres de Sophie… (Sauf d’une) et de la rencontrer elle. On voit cette femme se libérer du carcan familiale et déployer ses ailes comme un papillon.
Comme une cerise sur le gâteau, le texte est parsemées de petites expressions canadiennes..
Petit moment de bonheur et de douceur à lire sans se poser de question…








La mort s’invite à Pemberley ( P.D.James)



Détails sur le produit

  •  La mort s’invite à Pemberley ( P.D.James)
  • Poche: 380 pages
  • Editeur : Fayard (30 mai 2012)
  • Collection : Policier
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2213668833
  • ISBN-13: 978-2213668833





 
Tout semble aller pour le mieux à Pemberley. Elisabeth et Darcy sont les heureux parents de deux bambins de 5 et 2 ans. Ils s’apprêtent à recevoir le gratin du coin pour le traditionnel bal de Lady Ann (en hommage à la mère de Darcy). Les domestiques s’affairent dans toute la demeure et dehors la tempête gronde. Seule ombre possible : la question de savoir qui va épouser Georgiana, la jeune sœur de Darcy. Deux prétendants sont sur les rangs : le colonel Fitzwilliam, ami de longue date de Darcy, et le jeune avocat Alveston. Ce dernier, bien que moins fortuné semble remporter les faveurs de la jeune femme.
Mais, en pleine tempête, une voiture arrive et Lydia ( la jeune sœur d’Elisabeth) en descend aux abois. Son mari, Wickam, aurait été tué par Denny, son meilleur ami. Suite à une altercation dans le cabriolet qui traversait le parc de Pemberley, les deux hommes seraient descendus dans un bois et des coups de feu auraient retentis.
Partis à la recherche des deux hommes, Darcy et ses compères découvrent un corps.

Mon avis :
Avant tout il faut savoir que j’ai adoré «  Orgueil et préjugés ». Et je suis particulièrement fan du film. Non !! Pas de l’horrible, terne et nulle adaptation de 2006 au cinéma, mais de celle plus que fidèle faite par la BBC en 1995 avec le splendide Colin Firth.
Pourquoi préciser ça ? Parce que, à la lecture de ce livre j’avais dans la tête les images du film, et dans les oreilles les voix des personnages.
Ceci étant dit (ou plutôt écrit), je suis restée sur ma faim avec ce livre. J’ai d’abord été ennuyé par le premier chapitre qui résume l’histoire d’Orgueil et préjugés. J’ai trouvé les phrases longues, pompeuses et donc embrouillées. Un résumé est utile pour ceux qui ne connaissent pas l’histoire, mais il aurait gagné à être plus clair et concis. De même à la fin j’ai eu une impression de déjà lu qui m’a laissé un goût de déception.
Ensuite l’enquete en elle-même est plutôt intéressante mais longuette et poussive.
Je suis aussi restée sur ma faim parce que j’aurais aimé plus de développement sur les relations entre Darcy et sa femme. Il y a des ébauches, certes, mais à chaque fois ça s’arrête. Il est cependant marrant d’imaginer Darcy en amoureux transi…
Un autre point m’a gêné : la façon qu’à l’auteur de toujours mettre ne exergue la façon dont Elisabeth et Darcy traitent leurs domestiques, en rappelant à chaque fois qu’ils font presque partis de la famille, que le couple s’intéresse à leurs vies………

 Je rajoute ce livre à deux challenges : 

Un mot des titres 




et 
Challenge Thrillers et Polars 

 


dimanche 5 mai 2013

Cherche jeunes filles à croquer ( Françoise Guérin)





  •  Cherche jeunes filles à croquer ( Françoise Guérin)
  • Broché: 320 pages
  • Editeur : Le Masque (31 octobre 2012)
  • Collection : Grands Formats
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2702438342
  • ISBN-13: 978-2702438343





 « Une équipe de bras cassés », voila comment le commandant Eric Lanester décrit son équipe. Il n’a pas tout à fait tort. Entre Carla Fiorentini, une ancienne de la police scientifique, le lieutenant Bertrand Frog, un ancien de la brigade financière récemment parachuté par erreur à la Crim’ et Marc Bazin en pleine dépression le quotidien n’est pas de tout repos. Lui-même doit gérer un chat (qui s’avère être une chatte) en pleine dépression, une amie infirmière qu’il n’arrive jamais à voir, un frère qui se scarifie et son angoisse qui monte quand il est loin de sa thérapeute…
Bras cassés ? Tout le monde n’est pas du même avis car à Chamonix des parents ont fait des pieds et des mains pour qu’ils viennent enquêter sur la disparition de leurs filles.
En effet, en quelques mois, dans la vallée du Mont Blanc, 3 jeunes filles ont disparu sans laisser de trace. Delphine Langlois à 16 ans, Fiona Tricolet 14 et Valentine Tassin en avait 18.
Le seul point commun : avoir été hospitalisées à la clinique Saint Sauve. Cette clinique accueille des patients atteints de troubles du comportement alimentaire.
Lanester se voit adjoindre la commandant Pierrafeu de la gendarmerie nationale, un type un peu collant qui  a le don d’être de partout à la fois.
Les découvertes de l’équipe ne seront pas sans conséquence.

Mon avis :
J’ai adoré ce polar au point de ne pas pouvoir le lâcher avant de l’avoir fini… tard dans la nuit.
Le style de l’auteur est facile à lire et en même temps prenant.
J’ai adoré l’humour des personnages principaux et secondaires, qui ne sont jamais caricaturaux. J’ai bien aimé aussi les relations qui existent entre ces personnages. Ils se vannent continuellement mais se respectent en même temps, et s’estiment. Et surtout ils se complètent.
Malgré un sujet pas facile : l’anorexie, l’enquête ne tombe pas dans le glauque ou dans l’apitoiement. L’auteur n’a pas utilisé tous les clichés sur cette maladie : ‘ce sont des filles qui veulent maigrir pour ressembler aux mannequins de la télé’, ‘ c’est un trouble de la relation entre la mère et la fille’ … Elle met en exergue les facteurs en jeux dans cette maladie : «  le rapport au corps et au langage, l’image de soi, la place de la nourriture dans les relations précoces, les paroles entendues qui laissent en chacun des traces indélébiles. » Elle décrit aussi les conséquences de la maladie sur les relations dans la famille : avec les parents, dans les fratries…. Elle met aussi en garde contre ceux qui exploitent cette maladie. Elle évoque aussi un des modes de «  traitement » de la maladie : l’utilisation de l’art. 

Un polar à lire d’urgence !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Je participe avec ce livre au challenge lire sous la contrainte du mois de mai

challenge Lire sous la contrainte 

et au challenge thrillers et polars: 
Challenge Thrillers et Polars 
 

vendredi 3 mai 2013

Sous le manteau du silence ( Claire Bergeron)



Détails sur le produit

  • Broché: 304 pages
  • Editeur : Editions De Borée (5 avril 2013)
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2812908432
  • ISBN-13: 978-2812908439
  • Dimensions du produit: 23,6 x 15,4 x 2,4 cm






Résumé :
En arrivant à l’hôpital Saint Cœur de Marie, en ce mois d’octobre 1967, le chanoine Charles-Eugène Aubert est un patient comme les autres. Admis en soins intensifs, il est confié à la «  garde » Rosalie Lambert. Dans la nuit, le code 999 est émis, et malgré les soins des docteurs le chanoine meurt. On découvre qu’un médicament auquel il était allergique lui a été administré. Alors que la sœur du défunt accuse  Rosalie de meurtre (elle a découvert qu’elles devraient partager l’héritage du défunt), cette dernière argue l’erreur médicale due à la distraction. Mais pourquoi une infirmière aussi chevronnée aurait été distraite ? Et si la réponse se trouvait dans le passé de Rosalie, au moment où le chemin de la jeune infirmière a croisé celui du jeune chanoine, dans le petit village de Saint Mathieu du nord…..

Mon avis :
Commençons par le côté négatif que je n’ai pas trop aimé : le côté fleur bleue. L’histoire d’amour contrarié entre la jeune infirmière et beau … (je ne vais pas révéler tout quand même).
Par contre, ce livre m’a permis de découvrir le Québec des années 40. J’ai découvert la façon dont la guerre qui faisait rage agissait sur les étudiantes infirmières de l’époque. J’ai découvert la vie dans les villages les plus reculés. Il y avait des aspects un peu «  Petite maison dans la prairie » mais la neige en plus. J’ai surtout découvert le poids de l’Eglise dans ces territoires. Les  pantalons étaient interdits aux femmes, non parce qu’ils cachaient des choses, mais parce qu’ils attiraient le regard des hommes («  tiens une femme pas comme les autres… regardons la de plus près »). De la même façon, certaines professions étaient interdites aux femmes, ces mêmes femmes qui de toutes façons n'avaient plus le droit de travailler une fois mariées....
Tout contact entre un homme et une femme non mariés étaient considérés comme une tentative de la femme d’aguicher l’homme.
Et le pire (même si ça c’est déjà pas mal) la femme avait pour devoir de procréer, quelques soient les conditions de vie des futurs enfants, et quelque soit aussi la santé de la femme. L’abstinence était considérée comme un péché même si la vie de la femme pouvait être mise en jeu par une grossesse.
Est-ce par ce que je suis habituée à la liberté de la femme, au droit à l’avortement, à la contraception… j’ai parfois été choqué  dans ce livre que tout ça ait pu exister. Et dire que ça existe encore dans certains pays…. 
Je pense qu’il est intéressant de lire ce livre, ne serait-ce que pour se rappeler la chance que nous avons d’être une femme dans la France d’aujourd’hui. 

Je tiens à remercier Mr Gilles Paris qui a eu la gentillesse de me faire parvenir ce livre.