dimanche 22 mai 2016

Atelier 221



© Vincent Héquet 
Merci à Bricabook et à © Vincent Héquet


En voyant cette  chaise , ces toiles d’araignées, ce guéridon en fer et ces  quelques feuilles, ces moisissures sur les murs, qui saura ….

Qui saura combien de postérieurs fatigués se sont posés sur cette chaise pour se reposer après le travail dans les étages inférieurs ? Après de longues journées sans seconde pour souffler ?De longues journées à juste obéir ? à juste laver, frotter, éplucher, cuisiner, repasser, habiller, aider, servir ?
Combien de toux, de rhumes ont bien pu résonner ?
Combien de pleurs d’enfants ?
Combien de vêtements ont-ils été posés le soir dans la pénombre et repris, encore humides, le matin dans la lumière du levant ?
Combien d’enfants ont-ils posés leurs pieds sur cette assise, dans l’espoir de se rapprocher de la lumière de la fenêtre et qui sait, pourquoi pas du ciel ?

Qui sait combien de  rêves de jour meilleurs ont éclos dans cette soupente ?  
Combien d’éclats de rire ? Combien de moments de tendresse ce grenier a-t-il abrité des regards extérieurs ? Combien de gestes d’amour ?
Combien de bougies posées sur ce guéridon pour tenter d’illuminés des soirées d’hiver  froides et sombres ?

Personne ne pourra jamais compter… Mais ce décompte serait-il nécessaire ? Et si oui à qui ?
Des vies ont commencé ici. D’autres se sont finies.
Par cette lucarne, des âmes se sont envolées vers un monde meilleur. Des rêves et des pensées et des prières ont tenté de les suivre. Ont-ils réussi ?
Personne ne saura… mais n’est-ce pas mieux ainsi ?

Heaven ( Meiko Kawakami).



Heaven


  •  Heaven ( Meiko Kawakami).

Mon avis et résumé :

Ouch…. voici un livre dont on ne sort pas indemne.  Une lecture coup de cœur – coup au cœur - coup de poing.
C’était un achat coup de tête. J’étais à la librairie pour autre chose quand mes yeux se sont posés sur sa couverture assez originale. J’aime beaucoup la collection Babel et la littérature japonaise. Alors j’ai saisi le livre. Le résumé m’a intrigué et poussé à l’achat.
Le thème n’est pourtant pas gai et le sujet noir.

En effet, tout commence par la découverte d’un petit mot dans sa trousse par le héros.
Une trouvaille anodine ? Non car le héros est le souffre douleur de sa classe. A cause d’un fort strabisme, les autres élèves de la classe ont décidé qu’il devait souffrir.
Alors quand il découvre ce petit mot, il se dit d’abord que c’est une brimade de plus.
Mais les petits mots se succèdent… jusqu’à ce que l’un propose une rencontre.
Après avoir tergiversé, Paris-Londres (c’est le surnom dont ses bourreaux ont affublé le héros) décide d’en savoir plus. Il se rend au rendez-vous. Et découvre que l’auteur n’est autre que Kojima, une fille de son âge, elle aussi victime de brimades de la part des filles de sa classe. Kojima ne plaît pas aux autres car elle a décidé, de négliger son apparence.
Une rencontre qui marque le début d’une étrange histoire d’amitié entre deux adolescents.

 La différence à l’adolescence, la peur de l’autre, le besoin de se sentir fort dans un monde que l’on ne maîtrise plus, et aussi (et surtout) la bêtise : voici sans doute les raisons de ce déferlement de violence sur deux adolescents qui n’aspire qu’à vivre dans leur coin.
Mais il est aussi question ici, de la façon dont les victimes subissent les violences, de comment ils tentent d’y échapper sans parvenir à le faire. Comment se défendre ? Doivent-ils se défendre et les dénoncer ? Et quid du futur, au lycée ? Comment vivre en collectivité en étant différent, VISIBLEMENT différent ?
Une liste de questions tout aussi intéressante les unes que les autres …

Attention, même si j’ai aimé ce livre, il n’en demeure pas moins dur et pourrait choquer.  Car les explications que les harceleurs mettent sur leurs actes est … horrible. On a l’impression que rien ne pourra jamais changer. C’est effrayant. Un livre dur donc. Je n’arrive pas à mettre des mots tant j’en suis sortie une boule au ventre. Mais je ne regrette pas ma lecture !!! La sobriété de l’écriture  fait d’autant plus ressortir la violence des brimades.  Le sujet du harcèlement scolaire, vu du point de vue des victimes est traité de façon «  originale ».On s’interroge aussi sur la place des adultes dans tout ça, leur aveuglement. L’omerta qui peut exister et empêcher de voir  (ou aider à ne pas voir). Et le point de vue de l’héroïne sur ce qu’elle subit est … surprenant.  
Un livre à lire !

Citations :
« Je me sentais mal pour elle à chaque fois que je la voyais en classe, mais j’en souffrais et c’est tout. Je ne voulais pas qu’elle sache que je l’avais vue, alors je détournais les yeux, je faisais semblant de ne rien voir, c’est tout. »

« Ne me refléter dans les yeux de personne me procurait un inexprimable sentiment de sécurité.  Rien de plus qu’un instant de paix éphémère, certes, mais dans la mesure où j’étais seul, la certitude que personne ne poserait ne serait-ce qu’un seul doigt sur moi m’était d’un grand réconfort. »

«  Les autres… En réalité ils ne pensent rien. Ils ont simplement pris la suite de quelqu’un d’autre, ils appliquent les mêmes schémas sans réfléchir à rien, mais qu’elle signification ça a ? Qu’est ce que c’est en fait ? Pour des gens comme eux, incapables d’imagination, nous sommes juste un exutoire, elle a dit en soupirant. Tu sais… Parce que quand même, ça veut bien dire quelque chose, en fait., Si on supporte et qu’on dépasse tout, tout au bout,  il y a un endroit ou une chose, un événement qui nous attend, mais que nous n’atteindrons jamais si nous n’avons pas supporté jusqu’au bout, tu n’as pas l’impression ? Eux… les autres de la classe, ils ne comprennent rien. Ils ne comprennent pas le sens de ce qu’ils font. Ce qu’ils font, les sentiments que ça provoque chez les autres, la souffrance d’autrui, ils n’y ont jamais réfléchi. Ils crient avec les autres pour faire comme tout le monde, c’est tout. »

« J’ai compris qu’en fait c’était juste un type qui n’avait sans doute jamais eu la chance que  quelqu’un lui apprenne les choses importantes. […] Alors j’ai décidé de lui pardonner. Parce qu’en définitive, est ce qu’il n’est pas plutôt une victime ?
 D’ailleurs c’est ce que je pense aussi de plus en plus de la classe.  Je suis peut-être leur victime, mais eux-mêmes sont les victimes de quelque chose de bien plus grand, à mon avis. »

«  En fait ils leur foutent la trouille, tes yeux, ils sont morts de peur. Pas parce que leur apparence est effrayante, parce que c’est le fait de ne pas comprendre quelque chose qui leur fait peur. Pris individuellement, ils sont incapables de quoi que ce soit, leur bande, ce n’est qu’un faux rassemblement hétéroclite, et être confrontés à quelqu’un d’une autre sorte qu’eux leur fait peur, alors ils veulent le détruire. »

«  Mais quand je l’ai eu fait mien, le mot s’est mis peu à peu à gonfler, lentement, et à prendre une forme singulière. Le suicide n’était plus une affaire strictement privée concernant un inconnu, c’était quelque chose que je pouvais tout à fait m’approprier si je le voulais, je le ressentais maintenant au plus profond de moi-même. »

«  Pour moi ce n’est pas du harcèlement. Et pas seulement toi et moi, à vrai dire c’est pour tout le reste pareil. C’est juste des choses qui ne se passent pas comme tu voudrais c’est tout.  A la base, entre ce que tu penses toi et le monde, il n’y a aucun rapport. Chacun essaie d’attirer les autres dans son propre système de valeurs pour augmenter la masse de sa propre cohérence, et c’est tout. »

La sentinelle de Lisbonne (Richard Zimler)






  •  La sentinelle de Lisbonne (Richard Zimler)
  • Traductrice :Sophie Bastide-Foltz
  • Collection Le rouergue  noir
  • 448 pages
  • ISBN :978-2-8126-1032-5
  • Gencod :9782812610325




Mon résumé et mon avis

Il y a des livres dont il n’est pas facile de parler, non parce que l’on ne les a pas aimé mais parce qu’ils ne se donnent pas facilement au lecteur. Ils lui demandent une implication entière. Une lecture plus lente, plus attentive. Celui qui lit doit apprivoiser le ou les personnages, accepter de ne pas tout savoir, de ne pas tout maîtriser. Il doit accepter de se laisser prendre par la main par le personnage/le narrateur et cheminer à son côté, évoluer en même temps que lui.
Vous l’avez compris, «  la sentinelle de Lisbonne » fait parti de cette catégorie ;
Je pensais avoir à faire à un polar classique, peu être un brin atypique, mais quand même classique. Je me suis retrouvée bien déstabilisée.

Tout commence par un inspecteur de police qui s’entretient avec un criminel. Un criminel qui va se suicider sous ses yeux. Dans la foulée, Henrique Monroe, l’inspecteur, doit aller enquêter sur le meurtre d’un homme d’affaires portugais.
 Mais comment enquêter sereinement, quand certains détails du meurtre de Pedro Coutinho, ajoutés au choc du suicide auquel il a assisté, font remonter à la surface certains souvenirs personnels de l’inspecteur. Des souvenirs de son enfance aux États-Unis, aux côtés d’un père violent, d’une mère effacée et d’un frère souffre-douleur du père.

J’ai aimé ce livre, son écriture j’ai vraiment apprécié de marcher auprès de l’inspecteur sur les traces de son enfance et de son présent.
Au fil des pages, on voit l’inspecteur «  grandir », se réconcilier avec lui-même et avec l’enfant qu’il a été, apprendre à se pardonner ce qu’il a fait ou pas fait quand il était petit. On voit aussi les difficultés que l’on peut éprouver à parler de son passé, même à ses proches. On voit au fur et à mesure la relation de Henrique avec sa femme et ses enfants évoluer, on voit chacun prendre sa place avec la connaissance du passé du héros.
Et l’enquête allez-vous me demander ?  Même si elle passe (et c’est un peu dommage) par moment au second plan, elle n’en demeure pas moins intéressante. Car c’est aussi grâce à sa personnalité que l’inspecteur va réussir à la mener.
Autres points positifs de ce livre : la dénonciation de la corruption, la description de Lisbonne, l’amitié qui naît entre les deux inspecteurs, Luci et Henrique, certaines réflexion sur la famille, la relation amoureuse, l’amour de ce père pour ses enfants…
A découvrir donc ne serait-ce que pour ses côtés particuliers. !

lundi 16 mai 2016

La vérité et autres mensonges ( Sasha Arango)




Détails sur le produit
  • La vérité et autres mensonges ( Sasha Arango)
  •  février 2015
  • Format : 205 mm x 140 mm
  • 336 pages
  • EAN13 : 9782226314635
  • Prix : 20.00 €






Mon résumé :
Henry Hayden est devenu célèbre par inadvertance. En rencontrant Martha, sa future femme, il a découvert  que celle-ci écrivait. Chacun de ses romans terminaient à la cave, ou sous son lit. Mais Henry a pris la décision de les envoyer à des éditeurs. Et c’est aussi grâce à un coup de chance que le premier, Frank Ellis, a été publié. C’est Betty, la secrétaire d’un éditeur qui l’a trouvé et fait lire à son patron qui l’a ensuite édité. La même Betty avec qui Henry a commencé à entretenir une liaison.
Tout pourrait être pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles, si Betty n’était pas tombée enceinte d’Henry….
Henry doit choisir : tout révéler à sa femme et prendre le risque de tout perdre ou…

Mon avis :
Voilà un an que ce livre dormait sur mon étagère. Une erreur  de ma part. 
Car malgré une situation de départ banale( le triangle amoureux déséquilibré par l’annonce d’une grossesse), la suite ne l’est pas .
Le personnage d’Henry est … comment dire, surprenant et je dirai même détestable… Pourtant, et presque à mon corps défendant je me suis «  attachée » à lui.  Pourtant il est froid, calculateur, et en même temps on a l’impression qu’il vit sur une autre planète…
Impossible en fait de dire pourquoi je m’y suis attachée.
Ni pourquoi j’ai aimé ce livre : pour le suspens ? Pour la façon de traiter le sujet ? Pour les «  conseils pour devenir un parfait meurtrier » qu’il recèle ? Pour son humour noir ?
Je ne sais pas… Mais c’est un coup de cœur polar….que je vous incite à découvrir !!!

Je le rajoute pour le challenge " un mois une illustration :

La Rose écarlate ( LYFOUNG Patricia)

 Détails sur le produitDétails sur le produitDétails sur le produit   

 01. Je savais que je te rencontrerais  ( Date de parution : 07/06/2006 / ISBN : 978-2-7560-0287-3)
02. Je veux que tu m'aimes  (Date de parution : 07/06/2006 / ISBN : 978-2-7560-0231-6)
03. J'irai où tu iras   (Date de parution : 09/05/2007 / ISBN : 978-2-7560-0572-0)



Mon avis :
Vous cherchez une héroïne, un peu tête à claque, mais marrante, attachante (ou attachiante  comme qui dirait). Une jeune femme qui aurait le cœur sur la main, un bon sens de la répartie, la capacité à se jeter tête baissée dans les ennuis  surtout s’il est question de défendre la veuve et l’orphelin ?
Vous cherchez une bande dessinée, marrante, un peu dans le style manga (mais pas trop, juste ce qu’il faut), avec des illustrations dynamiques, des couleurs flamboyantes… Une BD avec un brin de suspens qui se passerait au XVIII
Ne cherchez plus : j’ai ce qu’il vous faut.
Bon c’est une BD jeunesse… mais franchement je suis tombée sous le charme.  J’ai lu le premier tome sur les conseils de ma libraire. Puis j’ai du attendre que les tomes 2 et 3 arrivent… ce qui m’a obligée à relire le tome 1 (et j’y ai découvert des choses à coté desquelles j’étais passée) pour enchainer les deux suivants. Maintenant il ma faut attendre la livraison des tomes suivants à la librairie… j’ai hâte !!


Mon résumé :
Tout commence pour Maud, une jeune fille du XVIII par l’assassinat sous ses yeux de son père. Mais grâce à l’épée que son père, forgeron, venait de lui fabriquer, elle marque à jamais le meurtrier d’une balafre au milieu du visage.
Décidée à venger son père, elle accepte de rejoindre son grand père à Paris. Elle espère également rencontrer l’homme nommé «  le Renard » un Robin des bois qui fait battre son cœur…


jeudi 5 mai 2016

Am stram gram (M.J Arlidge)



Détails sur le produit

  •  Am stram gram (M.J Arlidge)
  • Poche: 408 pages
  • Editeur : 10 X 18 (3 mars 2016)
  • Collection : 10/18
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2264063696
  • ISBN-13: 978-2264063694



Mon résumé :
Qui n’a jamais joué à «  ploufer » quand il était petit, pour décider qui commencerait un jeu par exemple…
Un jeu sans conséquence ? Tout dépend du choix à faire …
A Londres, un tueur en série commence à faire des ravages. Sa méthode ? Il enlève 2 personnes (un couple, ou deux collègues…) les enferme dans un lieu désaffecté, sans eau ni nourriture. Il leur donne seulement un pistolet et un téléphone. Sur ce téléphone, un message : un de vous deux doit mourir pour que l’autre soit libéré. A vous des décider qui mourra.
C’est Helen Grace, une inspectrice  qui est en charge de l’enquête. Pour trouver l’auteur de ces enlèvements, elle doit commencer par trouver quels peuvent bien être les liens entre les différentes victimes…
Une enquête dont personne ne sortira indemne.

Mon avis :
Ouch… Encore une fois je n’aurai pas du suivre les conseils de ma libraire !
Si Helen Grace ne sortira pas indemne de son enquête, il en est de même pour le lecteur.
L’idée de départ est diabolique et touche tout en chacun : seriez vous prêt à tuer quelqu’un que vous connaissez pour vivre ? Le cas échéant, quelles conséquences pour la suite de votre vie ? Comment vivre avec un meurtre sur la conscience ?
Les personnages sont eux aussi très énigmatiques .Chacun à ses failles, ses zones d’ombres et donnent envie de les découvrir…
Rajoutez à cela une écriture nerveuse, des chapitres courts alternant les points de vue des différents protagonistes, et vous comprendrez pourquoi le lecteur est pris piège dès les premières lignes. Lui aussi se voit contraint de faire un choix cornélien : continuer de tourner les pages pour savoir la fin ou … continuer de tourner les pages pour savoir la fin…..

dimanche 1 mai 2016

atelier 218





© Julien Ribot


Merci à Julien Ribot pour cette photo et à Bricabook pour la proposition d'atelier... 

 
"L’orage s’est abattu sans crier gare.
 Parfois, la pluie éclate après une après-midi ou une matinée très chaude, étouffante… et alors l’eau qui tombe,  vient comme un soulagement, comme l’explosion de quelque chose….
Mais cet orage là… je ne l’avais pas vu venir. Je n’avais pas prévu de parapluie… et me voila trempée…
Pas vu venir …
Comme…
Oui … comme .Comme ces mots qu’il m’a dit. «  Il faut qu’on arrête ». 
5 mots sortis de nulle part.
5 mots lâchés, comme ça, comme une bombe.
5 mots comme cet orage venu de nulle part dans un ciel d’été, bleu.
Cette fois-là, l’orage c’est en moi qu’il a explosé.
C’était un soir de mai…. De mon point de vue, l’avenir était sans nuage, radieux pour une fois.
Et il a lâché sa bombe… une bombe incendiaire qui a semée la dévastation en moi.
Il n’y a pas eu que des pavés mouillés cette fois-là. C’est mon cœur qui a été noyé. C’est mon envie de vivre qui a été submergée… Mes fondations qui se sont écroulées…
Contrairement à ce que je vois d’où je suis, après ce virage il n’y a plus eu de soleil. Plus eu de belles lumières comme parfois après un orage. Non mon ciel s’est coloré de gris, un gris sale. Les nuages sont restés dans mon ciel. Je n’ai pas trouvé de parapluie pour les repousser. Pas d’imperméable pour me protéger.
Comme sur des pavés mouillés, mon cœur reste glissant. Noyé.
Plus rien n’y accroche."

Cécile et le monsieur d’à côté (Philippe Setbon)



Essai couv 2

  •  Cécile et le monsieur d’à côté (Philippe Setbon)
  • Broché: 190 pages
  • Editeur : Caiman (30 octobre 2015)
  • Collection : Polars
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2919066234
  • ISBN-13: 978-2919066230




Mon résumé

Servais Marcuse est un homme sans histoire. Il partage sa vie entre sa chatte Fiona et ses livres, dans son petit appartement de Batignolles.
Mais un dimanche matin, Cécile, une belle jeune femme d’une trentaine d’années aménage dans l’appartement voisin.  Malgré ses 150kg et la différence d’âge, il tombe sous le charme de la jeune femme. Et quand elle lui raconte que son ex-compagnon ne veut pas le lui rendre son chat, le sang de Servais ne fait qu’un tour. Il se doit de l’aider … à sa façon.

Mon avis :
Comme avec les hommes, il ne faut jamais se fier aux apparences. C’est un petit livre de 173 pages qu’a écrit Mr Setbon mais c’est un grand livre. Un bijou riche en rebondissements, à l’écriture ciselée, et efficace.
Les personnages sont tous aussi attachants les uns que les autres, malgré certaines de leurs habitudes… (Je n’en dirai pas plus).
Oui, j’avoue je suis tombée sous le charme des 150 kilos de  Servais, sous le charme de son humour, de son passé énigmatique, et de sa façon de régler les problèmes.
J’ai adoré Charley et sa fausse candeur.
Un vrai coup de cœur que ce polar aussi original que peu conventionnel !!! Je vais de ce pas commander le deuxième tome et je remercie Mr Nogaro de m’avoir envoyé celui-ci en service de presse !! Pour répondre à au message qu’il avait joint au livre : ce fut un TRÈS bon moment de lecture !