samedi 28 décembre 2013

Fête fatale ( William Katz)



 

  •  Fête fatale ( William Katz)
  • Poche: 288 pages
  • Editeur : Le Livre de Poche (2 octobre 2013)
  • Collection : Policier / Thriller
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2253173754
  • ISBN-13: 978-2253173755
  • Dimensions du produit: 17,7 x 11 x 1,5 cm



Voila un livre court mais qui porte bien son nom de «  thriller ».
Que feriez-vous si vous découvriez que votre mari n’a pas arrêté de vous mentir depuis le début : sur son enfance, ses études, ses boulots….. ?
Est-ce que vous continueriez d’organiser la fête que vous avez prévue pour célébrer ses 40 ans ? A qui feriez-vous appel ? Vos amis ? La police ?
En nous plongeant alternativement dans les pensées de Samantha qui recherche des amis d’enfance de son mari, et dans celles de Marty, le mari en question, l’auteur tisse un suspens implacable. Car Marty projette une autre sorte de fête pour sa femme, le jour de ses 40 ans.
Deux conseils :
Lire ce livre et surtout ne pas lire les dernières lignes  avant d’y arriver !!!!!!!!!!!!!!!!( erreur que j’ai pour une fois commise mais promis on ne m’y reprendra pas)
Et un troisième conseil ( que je vais m’appliquer à moi-même ) : trouver un autre thriller du même auteur !!!!!!!!!

Nature morte ( Louise Penny)




  •  Nature morte ( Louise Penny)
  • Poche: 352 pages
  • Editeur : Actes Sud (12 septembre 2012)
  • Collection : Babel noir
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2330010753
  • ISBN-13: 978-2330010751

Par un dimanche d’automne dans la forêt bordant un petit village québecois où tout le monde se connait, le corps d’une vieille femme est retrouvé.
C’est celui de Jane Neal, l’ancienne institutrice du village.
Qu’a-t-il bien pu se passer ? Est-ce un accident de chasse ? Est-ce lié à l’exposition de peinture où Jane devait pour la première fois de sa vie exposer ?
C’est l’inspecteur Armand Gamache, de la Sureté du Québec qui est chargé de l’enquête. Il commence par observer la vie de la petite communauté, pour pouvoir ensuite mieux poser les questions et mieux comprendre.
Et petit à petit les secrets se révèlent……

Mon avis :
Malgré le nombre de pages il n’y a pas beaucoup d’action dans ce policier….
Il faut dire que l’inspecteur chargé de l’enquête est plus un champion de l’observation que de l’action. Et heureusement, car ce sont les détails, les petits mots échappés qui le conduiront à résoudre l’affaire.
L’auteur nous décrit la vie d’une petite communauté québécoise par petite touche……
Un policier lent mais intéressant, qui donne envie de vivre dans ce petit village…. et de lire d’autres livres du même auteur…

La vie à coté ( Mariapia VELADIANO)




  •  La vie à coté ( Mariapia VELADIANO)
  • Broché: 224 pages
  • Editeur : Stock (21 août 2013)
  • Collection : La cosmopolite
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 223407178X
  • ISBN-13: 978-2234071780

Laide, elle est née laide Rebecca. Si laide que sa mère s’est murée dans le silence en la voyant. Si laide qu’elle est élevée en dehors du monde, ne peut sortir avec sa « nounou » qu’à la nuit tombée.
Son père ne la regarde pas. Ce sont sa tante Erminia et sa «  gouvernante » Maddalena qui l’élèvent, s’occupent d’elle.
Heureusement pour Rebecca, sa tante est pianiste et l’initie au piano et c’est une révélation pour la jeune fille. Heureusement pour elle, l’institutrice qui l’accueille dans sa classe ne tient pas compte du physique.

Mon avis :
J’ai eu plusieurs fois la nausée en lisant ce livre.
Pourquoi ? Parce que Mariapia nous fait un récit sans concession de la vie de la jeune Rebecca. Elle décrit précisément le rejet que sa laideur provoque chez les autres. Et comment ne pas avoir envie de vomir quand on voit que les parents d’élèves de l’école qu’elle fréquente accusent l’enfant de faire faire des cauchemars à leur précieuse progéniture, au point de vouloir la faire renvoyer ? Comment ne pas avoir envie de vomir quand on accuse Rebecca de s’être volontairement fait agresser par ses pairs de l’école de musique ?
Malgré cette envie de vomir, j’ai adoré ce livre. Le personnage de Rebecca est attachant, plein de ressources et l’on sent la tendresse de l’auteur pour elle. C’est une histoire sur le rejet de l’autre, mais il interroge aussi la question de la féminité : comment grandir, comment devenir femme quand on a perdu sa mère, que votre père ne vous regarde pas, que l’histoire de votre famille est pleine de non-dits, de secrets et de silences……. peut être grâce à une femme comme Maddalena, qui vous fait des petits gâteaux à la vanille, ou alors grâce à une amie comme Lucilla qui vous aime pour ce que vous êtes et pas pour votre physique.
C’est vraiment une magnifique histoire que celle de Rebecca !!! A découvrir.

Citations :
«  Le choix [pour s’habiller] qui s’offre à une femme laide est tellement limité qu’il en étouffe le désir. Car il ne s’agit pas seulement de tenir compte de la saison, du temps qu’il fait ou de l’argent, comme pour tant d’autres il s’agit  de vivre en permanence sur la pointe des pieds, en équilibre sur la crête du monde »
« Beau comme un enfant, dit-on. Eh bien non. Je suis une insulte à mon espèce, à commencer par le genre féminin. »
«  Je pouvais peut être prouver qu’il y avait du bon en moi, que l’on pouvait m’aimer à ma juste valeur et pas unique à cause d’un sentiment confus de culpabilité, ou par devoir de protection. »
« Une sorte de dette de naissance due à ma terrible laideur entachait toute mon existence et l’interdisait naturellement de prétendre  à autre chose qu’à l’affection miraculeuse que mon père, Tante Erminia et Maddalena parvenait à me témoigner. »
« Bien sur une petite fille laide peut rêver mais le réveil est à chaque fois un précipice de plus en plus profond, et c’est un art qu’elle oublie rapidement. »
« Que nous importe le  monde des autres lorsque nos sentiments nous ont été abandonnés et qu’il ne reste que la blessure d’avoir été berné ? »

mercredi 25 décembre 2013

Noyeux Joël!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Non non je n'ai pas bu ( peut être une gorgée de vin blanc ce midi mais c'est tout!!!!)
Je reprends le titre d'un album de Stéphanie Blake pour vous souhaiter une joyeux noël.
J'espère que la veillée de Noël et/ou ce jour de Noël se sont bien passés!

J'espère que vous avez pu vivre ( comme moi) des bons moments avec les personnes qui vous sont chères, et que vos chaussettes ont été remplies de câlins, de sourires, et de douceur(s). 
Bien sur j'espère que le Père Noël a été généreux en livres!!! 
A bientôt!!! 

Message personnel: MERCI à ceux et celles qui m'ont trop gâtée pour leurs cadeaux et pour leurs petites attentions qui m'ont touchée et qui resteront gravées ! 



dimanche 15 décembre 2013

Une belle rencontre à la médiathèque



C’est une femme d’apparence calme et posé qui nous attendait hier après midi dans la salle de la médiathèque. Elle semblait presque intimidée. J’ai été frappée en la voyant par le contraste entre son apparence et ses livres.
En effet d’aucun des quelques livres que j’ai lu d’Hélène Lenoir, je ne suis pas ressortie indemne. Son écriture est toute en tension, fiévreuse comme qui dirait (;-)). Elle ne décrit pas l’environnement ni même les personnages (comme l’a fait remarquer une lectrice présente). Non, elle nous livre leurs pensées intérieures. Elle nous les livre telles quelles, au fur et à mesure qu’elles émergent en eux. Elle fait fi des règles usuelles de ponctuation, n’hésite pas à laisser des phrases inachevées, à enchainer les «  il » ou les « elle » pour nous faire sentir le bouillonnement interne de ses personnages.
Car ils bouillonnent ces personnages, que ce soit de colère, de tristesse, de douleurs;  et leurs pensées fusent, passent du coq à l’âne, s’enchainent avec des liens de cause à conséquence parfois contestables…. Souvent la folie (quelque que soit sa forme) s’empare d’eux.
Et le lecteur dans tout ça allez-vous dire ? Comme dit plus haut, il n’en ressort pas indemne. Contrairement à d’autres livres, il n’est pas pris par la main, il est happé par les émotions .Il doit faire l’effort de faire les liens, il ne peut rester inactif ou insensible. Et souvent au détour d’une pensée, d’une phrase d’une des personnages, il est pris aux tripes. Il reconnait, (parfois sans s’en rendre compte), une situation vécut, un aspect de personnalité connu, une sensation éprouvée même fugitivement (parfois si fugitivement qu’il n’y avait pas mis de mots).
Cette plongée dans les personnages est éprouvante (j’ai fini «  la folie Silaz » avec une boule dans le ventre) et passionnante, addictive.

C’était  vraiment intéressant hier de rencontrer une femme capable de faire ressentir ça à son lecteur.
Je suis une novice en séance de rencontre avec les auteurs mais j’ai vraiment appréciée celle-ci. Hélène Lenoir, au départ un peu sur la réserve  (était-elle  intimidée ?)s’est peu à peu détendue et a fini par sourire, par rire et l’évolution était vraiment intéressante.
J’ai beaucoup apprécié aussi la lecture qu’elle a faite de certains passages de ses livres. Elle a expliqué de quelles façons parfois elle se retrouvait « coincée » avec ses personnages dans une situation, dans une scène sans savoir comment s’en sortir, comment les en sortir. Elle a aussi dit que parfois elle avait prévu plein de choses pour ses personnages mais qu’elle avait mis un point final à son histoire, parce que la fin s’imposait d’elle-même ; que c’était le moment. J’ai vraiment eu la sensation qu’elle vivait ses personnages.

Un grand grand merci à cette femme si humble dans son écriture, dans sa relation à ses lecteurs qui nous propose des romans si forts en émotions.
Un grand merci également aux bibliothécaires  de la médiathèque qui ont permis cette rencontre et qui m’ont donné le virus «  Lenoir ». Un virus que j’aimerai vous transmettre car c’est vraiment une découverte de lecture à faire !!!!!




mercredi 11 décembre 2013

La nuit en vérité ( Véronique Olmi)






  •  La nuit en vérité ( Véronique Olmi)
  • Broché: 304 pages
  • Editeur : ALBIN MICHEL (21 août 2013)
  • Collection : LITT.GENERALE
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2226249699
  • ISBN-13: 978-2226249692
Il s’appelle Enzo Popoff. Il a 12 ans… signe particulier : il est gros. Pas obèse mais en surpoids.
Il vit avec sa mère dans un grand appartement. Mais il ne leur appartient pas cet appartement. Il appartient à un couple de riche toujours en vadrouille. Si Liouba la mère d’Enzo accepte de faire chaque jour le ménage de ce bel appartement près de la Rue de Rivoli, c’est pour que son fils puisse fréquenter un grand collège.
Mais, le collège a beau être dans les beaux quartiers, les élèves qui le fréquentent sont comme les autres. Et leur grand plaisir c’est de harceler le gentil Enzo. Le garçon ne leur demande rien pourtant, il voudrait juste que sa mère soit fière de lui, qu’elle puisse un jour arrêter de faire le ménage de cet appartement…..

Mon avis :
J’ai retrouvé avec plaisir le style de Véronique Olmi, qui dresse ici le portrait d’un jeune garçon très attachant. Son surpoids, il l’assume. Pourquoi n’aurait-il pas le droit d’être différent, d’être gros. Il s’aime bien. Ce sont les autres qui le briment, qui lui renvoient sa différence….
Oui le personnage de Liouba aussi est attachant. Elle, orpheline, élevée par sa grand-mère dans la Creuse, a un jour décidé de fuir cet univers «  vieux et fermé »… Pour vivre. Et par surprise ( et non par accident dit-elle), Enzo est arrivé. Et chaque jour elle apprend à être mère. Chaque jour depuis la naissance de l’enfant, elle le regarde et tente de faire au mieux, de le comprendre, de lui donner tout ce qu’elle peut…
On a qu’une seule envie : l’aider. La relation de la mère de l’enfant est vraiment magnifique. Ils se protègent l’un et l’autre, ils veulent chacun le meilleur pour l’autre….
Les autres sont soient risibles ( le couple dans l’appartement de qui ils vivent ), soit haïssables ( les congénères d’Enzo au lycée… une vrai bande de petits c….. ).
Pourtant ce livre ne sera pas un coup de cœur pour moi, ou alors seulement la moitié…
Car Véronique Olmi ajoute dans son roman un soldat. Un soldat de la première guerre mondiale que seul Enzo voit…. A mon humble avis, il tombe comme un cheveu sur la soupe ce soldat. J’ai d’abord cru ce qu’il était juste un détail de l’histoire… mais non, il prend de plus en plus de place au fil des pages… mais je n’ai pas compris son rôle.
En fait, à y réfléchir, je trouve que ce livre est gâché. L’idée de départ, la première moitié du livre sont vraiment super… mais la fin est décevante !!!!

lundi 2 décembre 2013

Joyeux Noël petite souris !( Audrey Wood et Don Wood)


Détails sur le produit

  •  Joyeux Noël petite souris ! Audrey Wood et Don Wood
  • Cartonné: 40 pages
  • Editeur : Mijade Jeunesse (15 septembre 2002)
  • Collection : Albums
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2871423490
  • ISBN-13: 978-2871423492


Résumé: 
Petite souris rentre chez elle en tirant un traîneau chargé de cadeau. Mais une petite voix lui demande si elle a pensé au gros ours, tout seul dans sa caverne, qui adore tant les cadeaux....
Si la petite souris commence par se barricader..... son petit coeur finira par fondre et elle se transformera en Père Noël elle même.... 

Un album très mignon sur le partage. L'intervention d'une voix qui s'adresse à la petite souris ( un peu à la manière du livre chut!!!!!!!!!!!) m'a beaucoup plus et introduit un peu de suspens!!!! 
Les dessins sont ultras colorés mais pas criards... J'adore et dès demain je le lis à mes loulous!!! 
J'espère qu'ils aimeront!!!! 

dimanche 1 décembre 2013

Le temps qui va, le temps qui vient ( KAWAKAMI Hiromi)




  • Le temps qui va, le temps qui vient ( KAWAKAMI Hiromi)
  • Poche: 333 pages
  • Editeur : Philippe Picquier (28 février 2013)
  • Collection : Picquier poche
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2809708894
  • ISBN-13: 978-2809708899


Le troquet «  la Grappe » se trouve dans un quartier commerçant de Tokyo.
On peut y croiser : Heizô, le poissonnier qui vit avec un autre homme Gen ; Taeko, une professeur d’environ 40 ans ; Sachi qui nous parle de sa mère, des étudiants….
Ces personnages ( et d’autres car ma liste n’est pas exhaustive), très différents les uns des autres, se croisent, se retrouvent, s’aperçoivent sans se connaitre….. Aux heures des repas…. ils livrent leurs histoires, détaillent leurs relations avec leurs familles, leurs amis ou leurs amants….

Mon avis :
J’ai la sensation d’être passée à coté de ce livre. Est-ce à cause de l’abondance de personnages ? Ai-je été perdue par les prénoms,…
Si j’ai bien aimé la douceur de l’écriture de l’auteur je n’ai pas accroché à l’histoire….  
Livre lu dans le cadre du challenge auteurs japonais 
http://adalana.wordpress.com/2012/12/07/challenge-ecrivains-japonais-2013/#respond
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