vendredi 28 février 2014

Présent ? ( Jeanne BENAMEUR)






  • Poche: 240 pages
  • Editeur : Folio (2 mai 2008)
  • Collection : Folio
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2070355284
  • ISBN-13: 978-2070355280


Dans un collège, chaque cours comment par le même rituel : celui de l’appel. Il faut noter les présents, chercher à savoir le pourquoi des absences, des retards…
Un collège est ainsi une société en miniature avec son rythme propre : l’appel, la sonnerie, le conseil de classe…
Un collège c’est aussi un ensemble de lieux : les classes, le CDI, la salle des professeurs, la cantine, les lieux moins connus où certains cherchent un refuge, un temps calme dans la cohue  (ce peut être un couloir, un placard, une terrasse).
Et bien sur dans un collège, il y a des acteurs : des élèves, des profs, des conseillers d’orientation, des bibliothécaires, des femmes/hommes de ménage….
Tous ces lieux, ces rituels, ces personnages, Jeanne Benameur nous les décrit dans ce livre. D’abord sans les nommer, comme pour donner un caractère universel à ce qui va devenir une histoire.
Pour être franche, j’ai plus apprécié la partie du livre où les personnages n’avaient pas de noms, quand ils étaient tout le monde et personne à la fois….
J’ai une fois de plus apprécié l’écriture de Mme Benameur, qui sait trouver les mots pour verbaliser ce que je sens sans le savoir.
La fin paraîtra sûrement convenue et convenable pour certains, mais tant pis. Les personnages sont eux attachants, inoubliables car ils sont, même une fois singularisés par un nom, personne et tout le monde. Et on peut s’identifier un petit peu dans chacun…
Deux personnages m’ont particulièrement touchés : le professeur de lettres qui décide un jour, d’offrir une lecture orale à ces ados et la bibliothécaire du CDI qui croit au pouvoir des mots, et pense qu’un texte se construit ( on « jette » d’abord les idées sur le papier, et ensuite on cherche les mots justes, la bonne orthographe, la correction grammaticale).


«  Lire c’est rêver. Lire c’est laisser des images se former à partir des mots choisis par les auteurs. Laisser se mettre en route cette capacité visionnaire qui s’étiole au fond de chacun. »
« Ce n’est pas un fossé qu’il y a entre ceux qui croient donner et ceux qui ne peuvent recevoir, c’est une fosse . »

« Pour lire, il faut se sentir seul, protégé des bruits, des soucis. Lire c’est une aventure »

« Dans une société où tout s’achète et se vend, quel prix peut-on encore avoir ce qui est gratuit ? Comment comprendre que chaque effort ne soit pas payé par de l’argent ? »

« On découvre une langue par son mystère, ce qui nous touche là où on ne savait même pas qu’on existait ; C’est cela la littérature. »

« La lecture les sépare et les réunit. Chacun seul avec les mots, c’est la solitude précieuse de la lecture, celle qui rend à soi-même. »

« La littérature est là pour ça. Pas seulement pour étalonner les connaissances des uns et des autres. Mais pour leur permettre cet acte unique chez les vivants : créer des images qui n’existeront jamais qu’au secret de leur tête. »

« Est-ce raisonnable de se mettre à l’abri de ce qui fait vivre ? »

Abandons....

Les vacances tirent à leur fin pour moi.... Malgré mon absence sur le blog j'ai lu quelques livres. Je parlerai rapidement ici de mes abandons....

  • Les jeunes mariés (Nell Freudenberger):

" Depuis qu’elle est toute petite, Amina rêve d’ailleurs. De chocolat Cadbury et de pantalons à l’occidentale. D’hivers rigoureux et de discussions en anglais. De quitter le Bangladesh pour offrir un nouvel avenir à ses parents vieillissants. Quand, sur AsianEuro.com, elle fait la connaissance de George, un ingénieur américain de trente-cinq ans, elle accepte sans hésiter sa demande en mariage… Mais si la famille de George essaie tant bien que mal de l’accueillir, Amina perçoit dans l’atmosphère hypocrite des déjeuners dominicaux tous leurs préjugés. Sur sa religion, dans un contexte post-11 septembre encore brûlant. Sur le besoin qu’elle a de faire venir ses parents au plus vite, une fois obtenu son passeport américain. Quand s’ajoutent au fossé culturel les non-dits d’une relation apparemment sans histoires, les États-Unis cessent définitivement de ressembler à une terre promise pour Amina. Nell Freudenberger confirme son talent pour écrire l’exil. Ce portrait d’une jeune émigrée est aussi celui de deux pays que tout oppose, le Bangladesh et les États-Unis, dont elle capte avec une même justesse les contradictions." Le livre est plutôt bien écrit mais je n'ai pas accroché à l'histoire.Je me suis ennuyée. 
  • L'invention de nos vies(Karine Tuil)


Sam Tahar semble tout avoir : la puissance et la gloire au barreau de New York, la fortune et la célébrité médiatique, un « beau mariage »... Mais sa réussite repose sur une imposture. Pour se fabriquer une autre identité en Amérique, il a emprunté les origines juives de son meilleur ami Samuel, écrivain raté qui sombre lentement dans une banlieue française sous tension. Vingt ans plus tôt, la sublime Nina était restée par pitié aux côtés du plus faible. Mais si c était à refaire.À mi-vie, ces trois comètes se rencontrent à nouveau, et c est la déflagration... Des phrases trop longues dès le début ne m'ont pas encouragée à dépasser les 3 premières pages... dommage j'attendais cette lecture avec impatience... peut être aurais-je du persévérer  

 

 

  • Chanson des mal-aimants (Sylvie Germain)

La narratrice, abandonnée à sa naissance à la porte d'un couvent, vagabondera au fil des ans d'une place à l'autre, à travers la France. C'est comme si elle n'avait pas de vie propre, mais elle participe intensément à celle des autres et aux drames dont elle est le témoin, sondant toujours plus profondément les mystères du cœur et du corps humains en lesquels rôde si souvent la folie. Elle grandit dans les Pyrénées, chez la veuve d'un fusillé, parmi des enfants qui attendent en vain le retour de leurs parents chassés par la guerre, puis dans une auberge où l'on pratique un culte étrange et truculent de l'ours, ensuite dans un manoir où pèse un secret en forme de cruelle mascarade. Devenue adulte, elle est servante dans divers hôtels, dans un bordel champêtre, dans un bistrot de gare, puis à Paris où elle côtoie des gens insolites, parfois inquiétants, et où elle finit chanteuse de rue, attelée à un orgue de Barbarie. Dans la splendide sauvagerie des montagnes et dans celle, bien plus féroce, de la ville, elle ne cessera de creuser et de fortifier sa solitude, ainsi que son don de compassion.La façon dont l'auteur donne la parole à cette paria surprend par la beauté des images, la fulgurance des visions, la violence de certaines scènes, et l'on retrouve la magie de l'écriture et de l'imagination du Livre des Nuits et de Jours de colère.  
Trop de violence pour moi...... je n'ai pas été très loin dans la vie de la narratrice!  

  • Rosa candida(Audur Ava Olafsdottir) version audio)


Rosa candida-livre audioUne étreinte furtive avec Anna, un bout de nuit, et Arnljotur s'est retrouvé père d'une petite fille. A vingt-deux ans, il abandonne sa famille et quitte sa terre d'Islande, avec dans ses bagages, quelques boutures de Rosa candida, une rose à huit pétales qu'il cultivait avec sa mère. Il part redonner vie à une roseraie à l'abandon dans un monastère gardé par un moine cinéphile. Un jour, Anna réapparaît pour lui confier sa fille, Flora Sol. Et si l'amour pouvait naître?   L'histoire semble intéressante mais le lecteur en fait une lecture trop plate..... je viens de l'emprunter en version papier à la médiathèque! 
    
 
       

samedi 22 février 2014

Les enquêtes de M. de Mortagne, bourreau : Le tour d'abandon (Andrea H. Japp )



 

  • Les enquêtes de M. de Mortagne, bourreau : Le tour d'abandon  
  • Broché: 404 pages
  • Editeur : Flammarion (26 février 2014)
  • Collection : ROMANS HISTORIQ
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2081278375
  • ISBN-13: 978-2081278370
  • Dimensions du produit: 24 x 15 x 3 cm

Début du XIVe siècle. Bel homme cultivé et fort riche, Hardouin cadet-Venelle, bourreau, n'a jamais porté sa charge comme un fardeau jusqu'à ce qu'il sangle sur le brasier Marie de Salvin, une innocente. Une quête l'anime depuis : faire vraie justice. Persuadé de l'innocence de Mahaut de Vigonrin, accusée d'avoir empoisonné son beau-père et son mari, il veut tout tenter pour la sauver du bûcher. Mais la destinée de Mahaut est entre les mains du bailli, Louis d'Avre, fraîchement nommé dans cette seigneurie bretonne, alors que la grogne monte dans le royaume après le renchérissement de la monnaie royale.
Pire : d'étranges méfaits surviennent. Des enfants confiés aux tours d'abandon de la ville disparaissent, deux jeunes femmes sont assassinées et un garçonnet est tué en pleine forêt... Louis d'Avre demande l'aide d'Hardouin. Certain que justice ne sera rendue à l'identique à deux servantes trépassées et à la maîtresse installée d'un noble jouissant de puissantes protections sauf s'il s'en mêle, il accepte. M. Justice de Mortagne ne reculera devant rien, ni la férocité, ni la ruse, ni l'amour, ignorant que le plus blessant des trois n'est pas celui qu'il croit.


Mon avis

Voila une lecture qui m’a déçue et laissée sur ma faim.
En fait c’est le fond qui m’a déçue.  
Le sujet des enfants abandonnés dans les tours d’abandon m’intéresse. L’idée d’un « sérial killer »  d’enfants au Moyen âge suscitait ma curiosité…
Mais en fait cette enquête n’est que secondaire, résolue en quelques pages… Pourquoi autant de pages dans ce livre alors ? Parce que l’accent est mis sur la nomination du Bailli Louis d’Avre à Nogent le Rotrou, par des "guéguerres" politiques. L’obsession de Hardouin pour innocenter Mahaut de Vigonrin prend également beaucoup trop de place à mon goût.

C’est l’écriture de Mme Japp qui m’a fait poursuivre ma lecture au long des 400 pages que compte ce livre.  J’aime beaucoup toutes les informations historiques qu’elle glisse dans son histoire, et surtout les explications qu’elle fournit sur les expressions et mots utilisés par les personnages. Le langage parait parfois grossier mais il est vraiment proche je pense de la façon de s’exprimer des français de l’époque donc je n’ai pas été choquée !

Merci Mr Paris

dimanche 9 février 2014

Les Héritiers de Camelot (SAM CHRISTER)





  •  Les Héritiers de Camelot (SAM CHRISTER)
  • Relié: 444 pages
  • Editeur : MA Editions (5 février 2014)
  • Collection : MI.MA EDITIONS
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2822402892
  • ISBN-13: 978-2822402897



Résumé de l'éditeur:
Par une nuit d'été, dans une tour perdue au milieu des montagnes galloises, un vieil homme est arraché de son sommeil par un rêve prémonitoire. Une ancienne prophétie est sur le point de lui être révélée.
Au même moment, de l'autre côté de l'Atlantique, un antiquaire américain se vide de son sang sur le sol de sa boutique après avoir été poignardé. À San Francisco, Mitzi Fallon commence un nouveau travail en tant qu'inspectrice pour le FBI, au Service des crimes historiques, religieux et inexpliqués. Lorsqu'on découvre qu'une précieuse relique celte a été dérobée à l'antiquaire assassiné, Mitzi se retrouve impliquée malgré elle dans un mystère qui concerne autant le gouvernement américain actuel qu'un homme jadis relégué au rang de mythe : le roi Arthur. La légende du roi Arthur est sur le point de prendre vie.

Mon avis:
Un vieil homme gallois réveillé par la prémonition qu’un « cycle de violence » est sur le point de s’ouvrir. Des islamistes souhaitant se venger sur le sol américain.
Un antiquaire américain, poignardé et délesté d’une précieuse relique liée à la légende arthurienne.
Une enquêtrice, aguerrie fraîchement nommée au «  Service des crimes historiques, religieux et inexpliqués »…
Voila quelques ingrédients qui auraient pu faire de ce thriller un bon page turner ;…
C’est pourtant une déception pour moi.
D’accord les personnages sont assez sympathiques. L’enquétrice Mitzi Fallon m’a séduite par son caractère bien trempé, son humour et sa volonté d’allez, quoi qu’il arrive au bout de  son enquête.
Le personnage de Owain,, ex ambassadeur anglais aux Etats-Unis, et descendant d’Arthur est tout ce qu’il y a de plus séduisant.
L’enquète sur la mort de l’antiquaire est intéressante et bien menée… mais il manque quelques choses. J’attends encore le lien avec la légende du roi Arthur,, qui est à peine évoquée, et surtout sans véritable lien avec l’enquête…
C’est un thriller qui se lit bien mais qui ne laisserai pas une grande trace dans ma mémoire.  
Merci à Mr Paris pour son envoi !
J'inscris ce livre pour mon challenge Petit bac: dans la catégorie LIEU avec CAMELOT
pett bac 2014

dimanche 2 février 2014

Plein hiver (Hélène GAUDY)





  •  Plein hiver (Hélène GAUDY)
  • Broché: 200 pages
  • Editeur : Actes Sud Editions (8 janvier 2014)
  • Collection : Domaine français
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2330027060
  • ISBN-13: 978-2330027063


4ème de couverture :
Par une aube tranquille et glaciale, un jeune homme apparaît, seul, sur la route de Lisbon, dans le Nord des Etats-Unis. Aussitôt naît la rumeur qui bientôt envahit les rues de la ville : David Horn est revenu. Quatre ans plus tôt, le garçon de quatorze ans n'est pas rentré d'une soirée comme les autres au cours de laquelle, en compagnie de sa petite bande, il avait refait, rageur, le tour d'un univers étriqué circonscrit par la montagne, le ciel pâle, une rivière minuscule. Son retour perturbe l'équilibre de la communauté, qui s'était resserrée sur son absence, et suscite plus de méfiance que d'enthousiasme. Celui qui revient peut-il être le même que celui qui est parti ? Plein hiver explore cet espace blanc de l'identité à petites touches précises qui pénètrent peu à peu le mystère des personnages. Sur le temps qui passe et les rêves plus grands que l'Amérique, sur les éloignements nécessaires et la méconnaissance de ceux qu'on aime, Hélène Gaudy compose un roman fiévreux, trouble comme les blessures d'enfance, qui dessine la cartographie d'adolescences en suspens.

Mon avis :
Malaise… je crois que c’est la sensation qui me restera de ce roman.
Dans la première partie c’est le jeune David que nous décrit l’auteur. Il est vu par les yeux  de sa mère (qui l’a élevé quasiment seule car son mari était sur les routes, et de ses amis : Prudence, Sam (qui est aussi son voisin d’en face), Tom et Jude (deux frères qui vivent quasiment seuls dans un mobil home près de la rivière). Des gamins qui, comme lui, tentent de trouver leur place dans le monde, de s’occuper dans une petite ville sans avenir du nord des Etats-Unis. Des liens étranges les unissent, faits de non-dits, de silence, de séduction et de rejets, de défis stupides.
Puis David revient et c’est la vie de toute la communauté qui est chamboulée. Saura-t-on enfin ce qui lui est arrivé ? Saura-t-on pourquoi il a disparu ? Saura-t-on où il a passé ces 4 ans ? Les jours passent et les interrogations naissent : est-ce vraiment David ?
L’écriture d’Hélène Gaudy est dense. Elle procède par va-et vient entre le passé et le présent, entres les points de vue des personnages. Jamais David n’a la parole. La description du vide crée par l’absence, est précise, et intéressante. Les descriptions de la nature, du décor, rendent l’angoisse, les interrogations plus intenses, plus prégnantes.
Et pour moi demeure le malaise. 

Lu dans le cadre du comité des petits éditeurs de ma médiathèque: MERCI pour le prêt!!! 
 

 
Je vais l'inscrire pour le challenge Petit bac  dans la catégorie " littérature" pour la section " moment/temps 

Ils prennent tout au pied de la lettre

Les Cp de l'étude doivent lire " prune".
- " Vous savez ce que c'est une prune?
- oui la maîtresse elle l'a expliqué: c'est une pomme qui est comme une orange" .



Les Effacés tome 1 ( Bertrand PUARD)




  •  Les Effacés tome 1 ( Bertrand PUARD)
  • Broché: 355 pages
  • Editeur : Livre de Poche Jeunesse (3 janvier 2014)
  • Collection : Livre de Poche Jeunesse
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2013239726
  • ISBN-13: 978-2013239721




Résumé:
Si l’on écarte le fait qu’il vient juste de perdre sa mère, Neil est un garçon de 16 ans comme les autres. Il vit chez son oncle et sa tante, à Paris et tente de se reconstruire.
Pourquoi alors un tueur à gage essaierait-il de le tuer ? Et pourquoi, Ilsa, une ado du même âge, qu’il ne connaît pas, tenterait-elle de le sauver ?
Et qui sont Mathilde, Emile et Zacharie qui aident Ilsa dans sa mission ?
Pourquoi n’ont-ils plus d’existence légale ?
La rencontre avec Nicolas Mandragore, qui s’occupe de ce petit groupe d’Effacés, apportera-t-elle des réponses aux questions de Neil ?
En attendant les réponses, ce dernier va devoir affronter un scientifique bien particulier…..

Mon avis :

J’ai lu ce livre dans le cadre du challenge livreaddict : Un mois une consigne ( mais je m’aperçois à l’instant que je ne sais même pas si mon inscription à été prise en compte).
La consigne était lire le premier tome d’une saga….
Il s’agit d’un livre pour le collège mais j’ai été agréablement surprise/
Du point de vue des personnages, je les trouve bien construits. Ce n’est que le premier tome de la saga mais déjà s’ébauchent leurs failles, leurs caractères. Les relations entre les personnages ne semblent pas figées.
Du point de vue de l’histoire j’ai trouvé un bon suspens. Même si on se doute un peu du dénouement, il y a des rebondissements, pas de violences ou de morts inutiles sans que l’on ait la sensation d’être dans le monde des bisounours…. De plus des interrogations sont levées sur le passé des différents effacés, et de Nicolas Mandragore…..
L’écriture est efficace, agréable, sans fioriture.
Dernier point positif : une partie de l’histoire se passe à Lyon…
Une belle découverte : je suis presque impatiente que le tome 2 sorte en poche… ou que je le trouve à la médiathèque !