dimanche 27 septembre 2015

Marché ( atelier d'écriture n° 189 )




 © Julien Ribot




Le marché, c‘était le jeudi matin. Je me souviens. On partait à 8h30 avec le panier, le filet. Il fallait y aller tôt, quand il n’y avait pas encore trop de monde ; quand il n’y avait pas encore la queue chez les marchands et que les fruits et les légumes n’avaient pas encore été tâtés par tout le monde. A cette heure, ils étaient encore beaux, frais et pas talés.
Pas besoin de déambuler devant les étals. On allait toujours chez les mêmes commerçants. Elle les connaissait. Elle demandait des nouvelles des enfants, des petits enfants. En retour, les maraîchers faisaient de même. Certains me connaissaient depuis ma naissance, ils m’avaient vu grandir, devenir ado, adulte. Ils me demandaient des nouvelles de mes parents, de mes frères et sœurs. Ils me tendaient parfois un fruit, un morceau de fromage à grignoter. J’étais la parisienne, la citadine.
Ce que je préférais c’était quand elle rencontrait une «  clanque » et qu’ensemble elles se mettaient à refaire le monde. Debout, au milieu du passage, tout y passait, la météo, le prix des denrées, les enfants et petits enfants, les parents, les voisins et voisines, la politique… C’était tout un monde qui naissait dans leurs mots. C’étaient leur monde, leur univers, leur quotidien. Il devenait, l’espace de cette rencontre, mon monde. Ce monde que l’on me prêtait en quelque sorte et que j’emporterai dans ma valise en remontant chez moi.
J’étais loin de chez moi, mais je me sentais bien. Je me sentais chez moi, mon chez moi de l’été. Je me sentais en famille.

J’y suis retournée, la dernière fois… mais tout était différent. Les étals de  fruits, de légumes, de fromages locaux et de viandes, les bruits, les odeurs, les couleurs,… tout était pareil mais si différent en même temps.
J’ai mis quelques minutes à comprendre ce qui me manquait, à ce qui me faisait sentir si étrangère. C’était son absence. La clé du malaise que j’ai éprouvé, c’était l’absence de sa main dans la mienne, de sa voix me contant les changements depuis ma dernière venue.
Un vide. Un manque. Comme une page tournée à jamais, sans possibilité de revenir en arrière.
Rien ne sera plus jamais comme avant... 

 

La déchirure de l’eau (John Lynch)




Détails sur le produit

  •   La déchirure de l’eau (John Lynch)
  • Broché: 240 pages
  • Editeur : Le Castor Astral (20 août 2015)
  • Collection : Escales des lettres
  • Langue : Français
  • ISBN-13: 979-1027800421



                                
Mon résumé :
James Lawery, 17 ans, a perdu son père alors qu’il n’avait que 8 ans. C’était il y a longtemps, mais la douleur est encore vive.
Tandis que sa mère cherche la fuite dans l’alcool, James tente de faire son deuil en s’inventant différentes façons de mourir. Entre fantasme et réalité, le jeune homme tente de trouver sa place, de devenir un adulte.

Mon avis :
Comment accepter la mort d‘un père ? James doit-il faire un héros du sien ? Doit-il l’oublier ? Est-ce la trahir que d’accepter la présence dans leur maison du nouveau compagnon de sa mère ?
        J’avoue avoir eu un peu de mal, au départ, à rentrer dans ce livre, dont la construction est assez atypique. Chaque chapitre se termine par le récit, en italique, d’une mort différente, inventée par James.
Et puis… le charme a opéré. En effet, au fur et à mesure des pages, j’ai eu l’impression que la plume de Mr Lynch se faisait de plus en plus sensible, tendre, comme s’il s’autorisait à exprimer des sentiments. Cette transformation accompagne en fait la transformation du héros. D’un ado bourru, mal dans sa peau, James commence peu à peu, au travers de ses morts inventées à mettre en mots ses questions, ses sentiments. C’est comme si, mettre en mots des morts possibles lui permettait d’appréhender celle brutale et incompréhensible de son père (est-il ou non un héros de l’Irlande ?).
Mettre en mot pour mieux accepter cette absence, la rendre réelle, apprendre à vivre avec, faire en sorte qu’elle devienne une part de sa vie et presque une «  force » et non plus un faiblesse…. tel est le travail de deuil accompli par James dans ce livre et parfaitement décrit par l’auteur.Peu à peu, ces récits se transforment en lettres imaginaires à son père, ou de son père à lui ; des lettres dans lesquelles il s’autorise à dire sa colère, son sentiment d’abandon mais aussi son amour pour lui, ses peurs pour l’avenir…  
John Lynch décrit bien les questions que James se pose, quant à sa place dans le monde, sa place vis-à-vis de sa mère (doit-il la protéger, attendre qu’elle s’occupe de lui ? la laisser vivre sa vie ?), et de son compagnon.

Merci à Mr Dannemark qui m’a permis de découvrir un livre qui m’a touchée, émue… Je ne m’attendais pas à l’être pourtant en commençant ma lecture !! Un coup de cœur !

dimanche 20 septembre 2015

( je récidive)atelier d'écriture n ° 188

Merci à Bricabook pour la photo, et l'idée de l'atelier d'écriture!!!!!!!!!!!!!!



 © Julien Ribot photo de Julien Ribot

«  - Alors, c’est là que ça a eu lieu ?
- Oui
- Derrière cette porte ?
- Oui.
- Que s’est il passé ?
- Je ne sais pas, je ne sais plus… C’était il y a si longtemps…
- Si longtemps ? Tu exagères ! Tu dis ça parce que tu ne veux pas en parler !
-Non… enfin si !! Peut être que tu as raison !
- Mais pourquoi ? Tu crois qu’en évitant d’en parler tu peux faire comme s’ils n’avaient pas existés ? Comme si rien n’avait eu lieu ? D’ailleurs qu’est ce que qui s’est réellement passé ?
- Je te dis que …
- Et si c’était au contraire l’occasion d’en parler, de mettre des mots sur tout ça, de faire la paix avec le passé et de commencer enfin à vivre ?
-Mais…
- Non, pas de mais !! Raconte-moi... Après tout c’est une partie de mon histoire aussi !!!! Je sais que vous viviez là, derrière cette porte. Je sais qu’ils l’ont refermé sur toi cette porte, alors que tu n’avais pas 5 ans…
- Oui, même pas 5 ans... et ils sont partis. Ils faisaient nuit, et ils ont fermé derrière eux. Ils m’ont laissé sans rien dire, sans explication. Ils m’ont laissé comme une vulgaire chaussette abandonnée…
- Et….
- Je suis resté 5 jours derrière cette porte. 5 jours sans pouvoir sortir !!! Piégé. Ils m’ont piégé. Je suis piégé !!!50 ans après je suis encore dans un piège… celui du passé. Je ne peux pas m’en sortir…
- Mais et si tu cherchais…
- Chercher quoi ? Ils se sont évaporés… pffuit ! Pas de traces, pas même un mot écrit ou oral… rien …
- Et les voisins ?
- Eux aussi ils ont cherché… mais rien !!! Mais heureusement qu’ils étaient là, les voisins, qu’ils m’ont entendu pleurer, qu’ils ont forcé la porte !!!
-Et la police ???
- Rien je te dis !!! Ils n’ont rien laissé !! Juste mes larmes, et des milliers de questions… Il ne reste rien de cette histoire
- Si il reste quelque chose : toi !!!!!!!Tu n’es pas rien !!
- Si ! Je ne suis rien, c’est ce qu’ils m’ont signifié en partant comme ça !!!!!!!!!!!! Il ne reste plus rien de cette histoire… sauf cette porte fermée !!


lundi 14 septembre 2015

Eva ( Simon Liberati)



Détails sur le produit

  •  Eva  ( Simon Liberati)
  • Broché: 188 pages
  • Editeur : Stock (19 août 2015)
  • Collection : La Bleue
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 223407729X
  • ISBN-13: 978-2234077294


Résumé de l’éditeur :
Un soir de l’hiver 1979, quelque part dans Paris, j’ai croisé une femme de treize ans dont la réputation était alors « terrible ».

Vingt-cinq ans plus tard, elle m’inspira mon premier roman sans que je ne sache plus rien d’elle qu’une photo de aparazzi. Bien plus tard encore, c’est elle qui me retrouva à un détour de ma vie où je m’étais égaré.

C’est elle la petite fée surgie de l’arrière monde qui m’a sauvé du labyrinthe et redonné une dernière fois l’élan d’aimer.

Par extraordinaire elle s’appelle Eva, ce livre est son éloge.


Mon avis :
Presque 600 livres dans cette nouvelle rentrée littéraire…
Grace à Myboox et ses appels de la rentrée une de mes premières lectures aura été «  Eva ». Je ne suis pas un fan des «  biographies » de personnages célèbres mais j’ai voulu essayer quelques choses de nouveau… Après m’être forcée plusieurs soirs de suite à poursuivre ma lecture je déclare forfait. Je n’arrive pas à lire ce livre.
Je n’arrive pas à m’y retrouver dans ces phrases longues, alambiquées, que je suis obligée de relire 2 ou 3 fois pour tenter d’en comprendre le sens. (D’où la sensation de ne pas avancer sans doute !!)Des phrases courtes auraient sans doute été plus «  percutantes ».
Je n’arrive pas à m’intéresser aux personnages non plus. Je les trouve pédants, capricieux et je ne ressens aucune empathie.
Mr Liberati met 100 pages à nous expliquer pourquoi il écrit ce livre… mais je n’ai toujours pas compris le but de ce livre. Tout me semble embrouillé (comme quand j’ai regardé son interview à l’émission «  la grande librairie ».)
Peut-être le reprendrais-je un jour, mais je ne suis pas sure ! 

POur des avis positifs,  ceux du site "Myboox" voici cliquez ici

dimanche 13 septembre 2015

Nouvelle tentative .... atelier d'écriture 187 ...




atelier ecriture mer 



Juste un dernier regard…. juste un… pour ne pas oublier…
Je veux graver à jamais cette image dans ma mémoire… le bleu du ciel, la ligne d’horizon le blanc de la voile du bateau, le brun des galets et du sable…. et surtout ces petites brindilles qui volent au vent. Ces brindilles, symboles de légèreté, ces brindilles qui, il y a seulement quelques minutes me chatouillaient les mollets, les pieds…..
Je ne veux pas oublier...je ne PEUX pas oublier ces instants de douceur, de liberté…. les derniers ?
Je sais bien que même sans image je n’oublierai pas. Je sais que  tout est gravé à jamais en moi. Je peux même dire que l’essentiel est en dehors de cette image. L’essentiel ce sont les odeurs, les sensations sur la peau, les regards échangés, les mots prononcés, et surtout ceux qui n’ont pas été dit…
L’essentiel est ce lien que nous avons créé. Un lien indéfectible, qui restera quand bien même la tempête se lèverait… un lien si simple et pourtant si fort…
Mais je ne peux pas résister… alors je me retourne une dernière fois.
Et comme les enfants, je cligne des yeux, je les ferme comme si je faisais une photo…
Clic…..
Quand je me retournerai il ne restera plus que ta main dans ma main, et la route devant nous. Une route de retour vers le quotidien ? Non une route comme une allée vers le futur, ouverte.Une route vers un quotidien nouveau, un quotidien à inventer.
Avec toi …. 


Merci à Bricabook de proposer des photos pour les ateliers d'écriture.. .et toutes mes excuses pour la piètre qualité de mon texte .... 

dimanche 6 septembre 2015

Hizya (Maïssa Bey)



Détails sur le produit

  •   Hizya (Maïssa Bey)
  • Broché: 256 pages
  • Editeur : EDITIONS DE L'AUBE (3 septembre 2015)
  • Collection : Regards croisés
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 281591302X
  • ISBN-13: 978-2815913027



Mon résumé :
Hizya a 23 ans et des projets plein la tête. Comme l’héroïne dont elle porte le prénom, elle ne veut pas se plier aux règles. Comme elle, elle rêve d’un amour passionné, unique avec un homme qu’elle aurait choisi et qui l’aurait choisi.
Mais Hizya a 23 ans aujourd’hui et elle vit à Alger. Ses études de traductrice l’ont conduite à travailler... dans un salon de beauté. Hizya a deux frères aînés, une jeune sœur, une mère très secrète et exigeante, un père qui vit dans la nostalgie du passée.
Comment dès lors réaliser ses rêves ? Comment concilier envie de liberté et réalité du quotidien ?

Mon avis :

Dans les services de presse, on choisit parfois les livres un peu « par hasard »… il arrive parfois de d’être déçu… et parfois de tomber sur des pépites.  Hizya fait parti de la seconde catégorie.
Je n’ai jamais lu de livre de Maïssa Bey avant mais je compte vite remédier à ce manque. Une pépite…
L’auteur livre ici un magnifique portrait de femme. Une jeune femme confrontée à une réalité très éloignée de ses rêves de grandeur et de romance. Une jeune femme pleine d’interrogation quant à la place de la femme dans la société algérienne, quant à la place et à l’avenir de la jeunesse dans cette même société. De quel futur peut-elle rêver ?
Maïssa Bey a une écriture envoûtante. Elle sait trouver les mots justes pour décrire les paysages, mais aussi les sentiments de son héroïne. Une héroïne attachante dont on a envie de devenir l’amie, tant ses questionnements promettent des soirées de débats passionnés !
J’ai bien aimé cette «  petite voix » qui prend la plume pour houspiller Hizya, la pousser dans ses retranchements. Elle lui met sous le nez ses contradictions, les mensonges qu’elle se fait à elle-même, les vérités qu’elle travestit, amoindrit ou contourne, les chemins de traverse qu’elle emprunte.
Les autres femmes qui gravitent autour de Hizya sont tout aussi attachantes, intéressantes qu’il s’agisse de ses amies du salon, des clientes, de sa sœur ou de sa mère et sa grand-mère …

Un grand merci à Laura Imbert des éditions de l’aube pour cette découverte !

Citations :

« Respect pudeur soumission silence obéissance dévouement discrétion abnégation etc. Des mots béquilles dont elle a fait un chapelet qu’elle égrène aujourd’hui sans relâche et presque mécaniquement à notre intention. Les mots qui ont éteint toute lumière en elle. »

«  En somme, rien, rien de tous ces moments dont on ne sait s’ils sont tissés de bonheur ou de souffrance, mais qui seuls peuvent donner accès à toutes les fibres de l’être, même les plus secrètes. »

«  Ces femmes à qui, très jeunes, on apprend à se résigner et non à vivre. »

«  Famille : ensemble d’individus dont chacun ne donne à voir que la partie éclairée de lui-même. Quand il n’est pas totalement enfermé dans sa bulle. »

«  Mais depuis que j’ai découvert et appris le long poème dédié à cet amour, je n’entends plus les mots de la même façon. Ils ne rendent plus le même son. Ils n’ont plus la même saveur. »

«  Le bonheur chez nous n’existe pas. Quand tu recherches l’expression «  Bonheur en Algérie », l’ordinateur te répond systématiquement «  Error 404. Not found ! Essaie donc ! » »

«  C’est peut être le seul moyen que tu as trouvé pour ne pas trop t’attarder sur toi-même, pour ne pas plonger dans des eaux assez troubles dont tu ne sais pas au juste ce qu’elles peuvent recéler dans leurs profondeurs. »
« Comme ils sont nombreux ceux – et parmi eux mes  deux frères – qui aujourd’hui ne parlent plus de «  leur » pays mais de «  ce » pays ! Parce qu’ils sont la conviction que ce pays, leur pays les rejette. Parce qu’ils se sentent ignorés, exclus et savent qu’ils seront acceptés et ne s’y feront un place que s’ils développent le même sens de la prédation que leurs aînés. »

«  L’essentiel est ce qu’elles ont dans la tête et non sur la tête. »

«  Quand commencent les désillusions ? A quel moment se dessillent les yeux ? Quels gestes, quelles paroles ouvrent une brèche par où s’engouffrent parfois lentement, parfois violemment, le désamour ? Y a-t-il une limité au-delà de laquelle les serments ne sont plus valables ? »

«  Il faut que j’éteigne ce qu’il y a en moi de plus vivant, de plus remuant. Faire taire les battements rageurs des mots. Je veux parler des mots trompeurs qui se sont emparés de moi. Des mots ! Rien d’autre. Des mots qui s’accrochent, s’incrustent, se croient au dessus de tout. Mots arrogants, mots mensongers, qui reviennent à la charge même quand on veut les bannir.
Des mots auxquels je ne crois plus, auxquels je peux le dire maintenant, je n’ai jamais vraiment cru. »

vendredi 4 septembre 2015

La vénus aux kakis ( Anna Druesne)




  • La Vénus aux Kakis( Anna Druesne)
  • Serge Safran éditeur
  •  ISBN : 979-10-90175-36-5 
  • Format : 12 x 18
  • Pagination : 470 p.
  • Prix : 23,90euros


Mon résumé :
Depuis qu’elle est en couple avec Sylvain, Emma végète. Il faut dire que le statut de «  copine au foyer » ne lui convient pas trop. Ce qu’elle aime c’est la décoration. Elle a déjà aidé des amis et des amis d’amis à redécorer leurs appartements, mais pour le moment elle n’a aucun projet à l’horizon. Elle soupçonne en plus Sylvain de la tromper.
Alors quand on lui propose de rénover une bastide à coté d’Aix en Provence, elle saute sur l’occasion ...D’autant plus que le propriétaire des murs est plus que séduisant  et dragueur!!! Sa curiosité est en plus titillée quand elle découvre que l’histoire familiale du propriétaire est riche en secrets !

Mon avis :
Me voila un peu partagée quant à ce livre que j’ai lu en une journée.
En effet, j’ai passé les pages qui décrivaient les scènes de sexe entre Charles et Emma. Je les ai trouvées trop nombreuses, trop détaillées. A mon humble avis, elles n’apportent pas grand-chose à l’histoire par ailleurs intéressante.
J’ai bien aimé la recherche de la vérité quant à l’histoire familiale du propriétaire de la bastide. Je pense qu’elle aurait pu être mise un peu plus en évidence, voire faire carrément le centre du roman.
J’ai bien aimé les personnages : de Charles à Emma, en passant par Sylvain (une vraie tête à claques) et les autres qui gravitent autour (la mère d’Emma, la fille  et les ancêtres de Charles).
A part cela, j’ai trouvé l’écriture de l’auteur agréable à lire, fluide.

Merci à Serge Safran  de « Serge Safran éditeur » pour son envoi !!!

jeudi 3 septembre 2015

De rêves et d’eau ( Louyuling Ice et Heibai)




  • De rêves et d’eau  ( Louyuling Ice et Heibai) 
  • Editions Père Fouettard
  • 56 pages
  • À partir de 6 ans 
  • ISBN 9782371650060 
  • Parution le 3/09/2015


Mon résumé

 C’est l’histoire d’une petite fille qui vit seule dans un monde dévasté, un monde où tout est gris, triste.Un monde où sur les îles désertes poussent des parapluies et non des palmiers.
 Mais cette petite fille a des rêves, qu’elle envoie sur des avions en papier, dans des bouteilles qu’elle jette à la mer. Elle espère que ses proches, disparus, les trouveront.
Un jour, elle se lance et plonge… Elle découvre un autre monde… Un monde comme le trésor d’une carte au trésor…

Mon avis

Quoi de mieux que la poésie pour toucher les cœurs, et pour faire réfléchir ?
Est-ce un monde monochrome, sous les eaux que nous voulons laisser à nos enfants, ou bien un monde luxuriant, plein d’animaux colorés, un monde riche en possibles  et en rêves?
Et s’il n’était pas impossible de tout arrêter, de changer les choses pour que le monde dont rêve cette petite fille devienne réalité ?

Pas de moralisme mais au contraire un texte poétique à souhait…
Pas de monstre, mais une petite fille touchante,
Un voyage tout en douceur sur le dos d’un dauphin puis sur les ailes d’un oiseau… voila les ingrédients que l’on trouve dans ce livre pour nous parler, l’air de rien, d’écologie, de protection de l’environnement et de la responsabilité des hommes...
Les plus jeunes y verront seulement une belle histoire, relèveront les contrastes (on pourrait presque, avec eux, ne garder que les images et leur demander « d’inventer » le texte). Pour les plus grands, ce pourrait être le point de départ d’une réflexion, sur notre monde actuel, sur les petites actions qu’ils peuvent faire pour faire changer les choses...
A découvrir sans tarder car c’est un coup de cœur  et un coup au cœur !
Merci à    Gabriel Lucas    pour cet envoi !!!