lundi 29 septembre 2014

Bali va à l’école ( Magdalena, Laurent, Richard)


Détails sur le produit

 

 


  •  Bali  va à l’école ( Magdalena, Laurent, Richard)
  • Album: 22 pages
  • Editeur : Père Castor-Flammarion (12 août 2011)
  • Collection : BALI
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2081249839
  • ISBN-13: 978-2081249837

 

 Mon résumé: 

Une première rentrée c’est toujours un évènement. On a beau se dire que l’on est grand, être fière de son cartable ou de ses chaussures… dur dur de quitter sa maman…

 Heureusement, les enfants ont des grands cœurs, et vont spontanément les uns vers les autres….et font passer outre les appréhensions…

 

Mon avis :

Bali est un petit chien timide mais très attendrissant. Il met des mots sur ses émotions , et permettra à vos bouts de chou de comprendre que tout le monde ressent la même chose pour sa première rentrée ( peur d’être oublié à sortie, peur de ne pas se faire d’amis, envie de pleurer à l’idée de quitter maman… ). Et surtout grâce à Bali, ils vont voir qu’il est toujours possible de trouver un copain/une copine dans la classe !

Un bon moyen pour aborder les appréhensions de la rentrée avec les enfants, ou alors, comme elle est passée depuis presque un mois, de revenir sur leurs peurs, et de leur montrer que tout s’est bien passé, et qu’ils ont déjà grandi depuis le 3 septembre.. Peut-être ce livre leur permettra-t-ils de vous raconter ce qu’ils ont ressenti alors !

Pour couronner le tout, les dessins sont tout doux, colorés… un livre pour les 2 ou 3 ans !!!!

http://2.bp.blogspot.com/-M1oBzYOM-3c/UL34BDRc8oI/AAAAAAAAaf8/nyxSVkOOGjI/s1600/2012-12-02-7679.JPGJ’ai lu ce livre pour le challenge Un mois = une illustration (Session 1) sur le blog : http://amis-lecteurs.blog4ever.com/.

Il fallait lire un livre sur la couverture duquel figurait un chien !!!

dimanche 28 septembre 2014

Peine perdue (Olivier Adam)



Peine perdue -

  •  Peine perdue (Olivier Adam)
  • ISBN : 9782081314214
  • Dewey : 843
  • Collection : Littérature française
  • Nombre de pages : 415
  • Support : Broché





Résumé de l’éditeur
Les touristes ont déserté les lieux, la ville est calme, les plages à l'abandon. Pourtant, en quelques jours, deux événements vont secouer cette station balnéaire de la Côte d'Azur : la sauvage agression d'Antoine, jeune homme instable et gloire locale du football amateur, qu'on a laissé pour mort devant l'hôpital, et une tempête inattendue qui ravage le littoral, provoquant une étrange série de noyades et de disparitions. Familles des victimes, personnel hospitalier, retraités en villégiature, barmaids, saisonniers, petits mafieux, ils sont vingt-deux personnages à se succéder dans une ronde étourdissante. Vingt-deux hommes et femmes aux prises avec leur propre histoire, emportés par les drames qui agitent la côte


Mon avis :
Voila un livre que j’ai lu en juin dernier pour le prix Cultura… et voici les commentaires que j’en ai fait «  à chaud » sur la fiche que j’ai renvoyé à Cultura.
22 personnages c’est un peu beaucoup et j’ai parfois eu un peu de mal à me repérer, à me rappeler qui était qui.
Ce livre est construit comme un puzzle. Petit à petit, personnage après personnage, l’auteur met en place les différentes pièces de cette histoire. Et au final on s’aperçoit que pratiquement tous les personnages sont liés autour d’Antoine. Plus que la tempête c’est l’agression d’Antoine dans son camping qui est le point de départ de l’histoire, le détonateur.
Ce livre dépeint quand même un monde assez triste et noir. Le bonheur n’est pas de mise et il est a déconseillé en cas de tendance au spleen.
J’ai trouvé également quelques longueurs. D’autant que le style est particulier. On se retrouve tour à tour dans les pensées de chacun, qui nous sont livrées quasiment telles quelles…, D’un coté cela rend l’histoire assez vivante, dynamique mais à d’autres moments cela alourdit, en donnant de long monologue sans point ou sans retour à la ligne, un texte peu aéré.

Après quelques mois je garde de ce livre le souvenir d’une lecture «  poussive » pendant laquelle j’ai eu l’impression de ne pas avancer !

vendredi 26 septembre 2014

Journal d’un chat assassin (Véronique Deiss d’après Anne Fine)


 Détails sur le produit





  •  Journal d’un chat assassin (Véronique Deiss d’après Anne Fine)
  • Editeur : Rue de Sèvres (1 octobre 2014)
  • Collection : BD JEUNESSE
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2369810394
  • ISBN-13: 978-2369810391

 

 



Quatrième de couverture


Événement! Le chat assassin, héros de la série jeunesse éponyme, débarque en bande

dessinée, sous le trait toujours aussi inspiré de Véronique Deiss. Il faut dire que ce chat-là est un phénomène : Tuffy, c’est son nom, n’aime rien tant que ramener à sa jeune maîtresse Ellie les corps inertes des petits animaux trouvés dans son environnement – ce qui a immanquablement pour effet de déclencher chez Ellie des torrents de larmes sans fin.

Il y a d’abord eu l’affaire de l’oiseau. Drame.Puis cette petite souris morte ramenée sur le tapis de la maison. Re-drame. Mais c’est le jour où Tuffy a fait passer par la chatière le corps inerte du lapin des voisins, Thumper, que tout s’est vraiment mis à aller de travers… Il fallait au moins son journal intime pour que l’on puisse pleinement saisir de l’intérieur toute la délicieuse et subtile psychologie du matou, serial killer pour rire.

Voici donc ce Journal d’un chat assassin, il est savoureux. »

 

Mon avis :

A chaque fois que je croise «  Journal d’un chat assassin » sur les tables des librairies j’hésite à l’acheter… Et puis je me dis. « Allez, tu es trop grande… » Et je résiste.

Alors quand Doriane de l’école des Loisirs m’a proposé cette bande dessinée j’ai sauté sur l’occasion. Et j’ai bien fait (et je regrette d’avoir autant résisté avant !!)

Ce chat assassin est d’abord très craquant. J’ai aimé sa candeur (ben oui quoi, il fait cadeau à ses propriétaires d’une souris, et eux ils râlent !!!), son humour. Les dessins de Mme Deiss sont vraiment super, humoristiques, accrocheurs…. Les couleurs sont super !!!

Un coup de coeur !

Oui pour faire court, j’ai craqué … et je vous conseille d’en faire autant … pendant que je vais chercher les livres  de Mme Fine à la médiathèque !!!

Barbarie 2.0 (Andrea H.Japp)


Détails sur le produit

  • Barbarie 2.0 (Andrea H.Japp) 
  • Broché: 435 pages
  • Editeur : Flammarion (24 septembre 2014)
  • Collection : POLICIER/ THRIL
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2081305070
  • ISBN-13: 978-2081305076

Mon résumé
Tout le monde le sait, chaque jour des crimes barbares sont commis de parts et d’autres du globe. Vous savez certainement aussi que si certains sont le fruit d’une préméditation, d’autres semblent au contraire juste liés au hasard, au coup de folie d’un individu apparemment (ou non) sans problème.
En serait-il de même pour le meurtre de l’avocat Thomas Delebarre ? Ou bien son meurtre serait-il lié aux fichiers pédopornographiques trouvés sur son ordinateur ? Engagé sur l’enquête par Henri de Salvindon (ponte à la DCRI), Yann Lemadec, psychologue analyste au Ministère de l’Intérieur, découvre rapidement que ce sont plutôt ses liens avec le Professeur Alexandra Beaujeu qui semblent lui avoir valu une fin atroce. Ce la ressemble a une vengeance. La vengeance d’une mère dont le fils a été torturé et tué par des amis ; « amis » pas assez condamnés par Mr Delebarre, avocat général au procès.
Mais comment cette mère apparemment handicapée aurait-elle pu commettre un tel meurtre ? Et si, une fois de plus les apparences étaient trompeuses ? Et cette mort était liée à d’autres crimes barbares commis en France, aux Etats-Unis et en Belgique ? Et s’il existait une «  organisation » responsable de cette barbarie ?

Mon avis :

… en fait je reste un peu sur ma faim avec ce livre. Je n’arrive pas à savoir si j’ai aimé ou pas.
Le style d’Andrea H.Japp est assez efficace et agréable à lire mais j’ai trouvé un peu longs et ardus certains passages de ce livre. Pour nous convaincre de sa thèse d’une montée de la violence, d’une augmentation des actes barbares liés à ce que nous ingérons (nourriture, air pollué, compléments alimentaires), l’auteur cite un grand nombre d’article de journaux, liste un grand nombre de faits divers barbares… Malheureusement j’ai trouvé que ces listes, en plus de faire «  mal au ventre » font perdre de vue l’enquête. Pendant un long moment j’ai eu l’impression de juste lire une thèse sur la barbarie, parfois interrompus par des passages de fiction…
Je suis aussi déçue par les nombreuses pistes lancées mais pas assez exploitées à mon goût, des personnages qui apparaissent et disparaissent quasiment aussitôt… au point que l’enquête m’en a semblé «  bâclée »….
Je vais m’arrêter là car vous allez penser que cette lecture était détestable,  alors que ce ne fut pas le cas. Peut-être suis-je passée à coté… donnez moi votre avis.

Au fil des pages :
«  Ne pas se prendre pour de l’eau de bidet »
«  Faut-il avoir connu la souffrance au tréfond de ses cellules, avoir vu sa mort pour aimer et choisir avant tout la vie ? »
« Cet avorton qui ressemble à un improbable métissage entre un batracien et un concombre ».
«  Ce n’est pas parce qu’on est conscient de ce que l’ont fait, que l’on produit ce que l’on aurait réalisé avec d’autres cartes en main. »
«  Si le un niveau socioculturel faible n’était pas la cause de la délinquance , de la violence, des échecs, de la difficulté à se concentrer, à apprendre, à engager des relations favorables, de la toxicomanie, etc. mais la conséquence de carences nutritionnelles ayant engendré des désordres du cerveau. »

Merci à Mr Paris pour cet envoi
Je rajoute ce titre au challenge thriller et polars... 


jeudi 25 septembre 2014

Le chat piteau ( Stéphanie Dunand-Pallaz, Sophie Turrel)



Détails sur le produit

  • Le chat piteau ( Stéphanie Dunand-Pallaz, Sophie Turrel) 
  • Cartonné: 40 pages
  • Editeur : Balivernes Editions (9 septembre 2014)
  • Collection : Les petits chats
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2350670988
  • ISBN-13: 978-2350670980

 

 

Voila de nouveau un petit chat bien craquant !!!

Mais c’est ici un petit chat malchanceux à qui nous avons à faire. C’est un chat clown, rigolo, qui multiplie les blagues et les tours et qui adore faire rire. Pourquoi dire qu’il est malchanceux alors ? Parce que ses parents ne veulent pas qu’il devienne clown, qu’il travaille dans un cirque… Ils ont des espoirs plus «  grands » pour lui : avocat, docteur voila de vrais métiers…

Pour leurs faire plaisir, il décide d’obéir à leurs désirs.. mais il continue en cachette d’améliorer ses gags et ses blagues et de s’entrainer au cirque !Un jour, cependant , il ne rentre pas… et ses parents le retrouvent sous le chapiteau du cirque…

 

Mon avis :

C’est un thème un peu moins léger qui est abordé ici : doit-on faire ce que l’on veut, ce que l’on aime ou obéir aux souhaits de ses parents ? Je me suis sentir redevenir petite fille à «  détester » les parents de ce petit Chat piteau…qui l’empêchent de suivre ses rêves.

Mais rassurez vous, j’ai craqué pour les illustrations et les facéties de ce chat au cœur tendre…. et j’ai été soulagée par la fin de l’histoire. J’ai aimé les textes également.

C’est une nouvelle fois aux Editions Balivernes que je dis merci pour cet envoi !

Les chats Taignes ( Stéphanie Dunand Pallaz , Sophie Turrel)



Détails sur le produit


  •    Les chats Taignes ( Stéphanie Dunand Pallaz , Sophie Turrel)
  • Relié: 40 pages
  • Editeur : Balivernes; Édition : 1 (19 mars 2009)
  • Collection : Les petits Chats
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2350670368
  • ISBN-13: 978-2350670362



Résumé

Que ceux qui ne se sont jamais disputés avec leur frère ou leur sœur lèvent la main… Prendre les jouets de l’autre ou lui les abîmer, donner exprès un avis/une réponse opposé(e) à l’autre, et jurer ( presque cracher) devant maman que l’on va arrêter sont le quotidien ( et le plaisir) des fratries…
Les deux héros de cette histoire ne dérogent pas à la règle et accumulent les chamailleries.. jusqu’à ce qu’une bagarre les fassent tomber dans un trou…. Comment faire pour sortir si ce n’est en s’entraidant ?

Mon avis :
Voila deux petits chats dont le charme a opéré sur moi….
Les illustrations sont colorées et dynamiques… Les deux chats à croquer, les bagarres savoureuses.
Le texte lui-même est très poétique, avec des rimes, un vocabulaire plutôt recherché mais pas «  trop ». J’ai aimé la variété des qualificatifs attribués aux chats : polissons, bagarreurs, querelleurs ; boxeurs … par exemple. Quel plaisir pour les enfants ( et mes élèves ne sont pas restés en reste !!! ) de découvrir de nouveaux mots «  rigolos », des mots pour parler des bagarres.
Le titre lui-même est très recherché ( mais j’ai choisi de ne pas l’exploiter en classe, c’est un peu trop compliqué pour eux)
Les thèmes : la dispute entre frère et sœur, les bêtises, l’entraide nécessaire pour s’en sortir, sont vraiment proches des enfants…

Voila un livre bien sympathique donc à lire et relire avec vos enfants (particulièrement s’ils se disputent souvent)…
Par contre, je pense que 3 ans c’est un peu jeune pour ce livre, je le conseillerai plutôt pour les  4 ans au minimum. Pour une pleine de compréhension des jeux de mots ( et particulièrement de celui du titre), je pense même qu’il faut attendre encore une année de plus…. (mais c’est un avis personnel !)

Merci aux éditions Balivernes pour cet envoi.

mercredi 24 septembre 2014

Un loup tout nu (Thierry Robberecht et Loufane)



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  •  Un loup tout nu  (Thierry Robberecht et Loufane)
  • Relié: 32 pages
  • Editeur : Balivernes; Édition : 1 (20 novembre 2008)
  • Collection : Petites sornettes
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2350670325
  • ISBN-13: 978-2350670324



 Résumé:

Que feriez-vous si vous croisiez un loup ? Il y a fort à parier que vous prendriez vos jambes à votre cou. En effet,  un animal avec un pelage noir brillant, des dents blanches brillantes, qui aime chasser, c’est effrayant.
Mais essayez d’imaginer un loup tout nu, sans pelage ou presque… auriez- vous aussi peur ?
C’est pourtant ce qui arrive au loup de cette histoire : alors qu’il poursuit une brebis, son pelage reste accroché à une branche d’arbre… Dès lors, une seule solution s’offre à lui : se cacher des autres animaux qui se moquent de lui… mais comment survivre alors ???
Et si l’habitant de la petite maison de la vallée avec la solution….

Mon avis :

Voila le premier livre que j’ai reçu dans le cadre de mon partenariat avec les Editions Balivernes. ( que je remercie!!!) Et aussitôt reçu, aussitôt lu et exploité en classe… Pourquoi une telle rapidité ?
J’ai d’abord craqué pour les illustrations aux couleurs, vives, et tout simplement splendides (des roses et des oranges lumineux, des paysages magnifiques….) Les animaux sont vraiment craquants (mais pas niais) et surtout très expressifs (donc très « parlants » pour les lecteurs les plus jeunes).
J’ai aimé qu’il n’y ait aucune surcharge de détails, sans pour autant que le style soit dépouillé. Les représentations un peu moins conventionnelles des arbres ont suscité l’intérêt et la curiosité de mes élèves (très propice au langage donc).
D’un point de vue technique, j’ai bien aimé que le vocabulaire soit un peu recherché mais pas trop. Cela permet aux enfants de découvrir des nouveaux mots, sans que l’on perde pour autant trop de temps à décortiquer pour comprendre.
Pour une fois, bien que mis en défaut le loup (il perd son pelage et donc sa crédibilité) il n’est pas pour autant ridiculisé. On le voit juste victime d’un «  incident » finalement. On voit aussi les problèmes que cela pose pour un animal d’être différent des autres de son espèce, (même si j’ai dû un peu creuser pour faire émerger cela chez mes élèves).
La fin quant à elle est assez subtile et nécessite un peu d’explicitations pour les jeunes enfants. Mais elle a suscité également quelques débats parmi mes élèves (et les débats sont toujours constructifs).
Je l’ai lu en plusieurs fois à mes 25 zoulous pour faire monter le suspens un peu… et ils ont tellement adoré que j’ai complètement oublié l’heure des parents… (Ils étaient en chaussons quand les parents ont débarqué !!!!Oups….

Quelques remarques entendues :
« Maitresse le loup il a plus sa couverture » (pour dire son pelage)
«  Ben il a qu’à prendre de la colle pour les faire tenir les feuilles »
«  Dans la maison c’est son papa et sa maman. Ils vont lui prêter des vêtements »

Tout ça pour dire que cet album a séduit à la fois l’enseignante et les enfants!

mardi 23 septembre 2014

Simon, Anna, les lunes et les soleils (Verena Hanf)



 Détails sur le produit

  •  Simon, Anna, les lunes et les soleils (Verena Hanf)
  • Editeur : Castor Astral (28 août 2014)
  • Collection : ESCALES LETTRES
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 285920993X
  • ISBN-13: 978-2859209933

Résumé :

«  C’est après Noël qu’elle a déserté ». Elle l’a laissé tombé…

Pour tenter de se reprendre, Simon décide de retourner dans le petit hôtel alsacien qui les a souvent accueillis, ses parents et lui lorsqu’il était enfant.

L’hôtel est toujours le même, même si la tapisserie est différente.

Simon y rencontre Anna. Venue régler une histoire de famille, elle lui livre peu à peu son histoire.



Mon avis :

Verena Hanf nous livre ici encore un livre sans heurt ni violence.

Le personnage de Simon est attachant. J’ai trouvé touchante sa façon de critiquer son ex. D’abord très injuste, dans sa critique, comme peut l’être un enfant vexé, on le voit prendre peu à peu du recul. Il relativise  et comprend que finalement les torts sont peut être partagés….

La façon de réagir de Simon met en relief également la façon dont on peut être esclave de son smartphone. La difficulté de couper les ponts avec son ex compagne est renforcée par la possibilité qui lui est offerte de vérifier sans arrêt ses mails, ses sms….. (Ai-je un message ????), de même que la douleur quand on s’aperçoit que sa boite mails est vide….

J’ai un peu moins aimé le personnage d’Anna.

SI j’ai aimé ce livre, je reste un peu sur ma faim. Quelques pages de plus auraient sans doute permis aux personnages de gagner en épaisseur… et m’aurait permis de profiter un peu plus du style de Mme Hanf. 
Merci à Mr Dannemark pour cet envoi!



«  Et quoi, l’amour s’allume et s’éteint comme une lampe de couloir ? On touche l’interrupteur et on part ? »


«  On se déshabitue de la solitude. Le vis-à-vis devient normal, la présence de l’autre une partie de soi, boulet ou ancrage, peu importe, la vie est jumelée, l’air partagé. Je dois  réapprendre à respirer seul. »

«  Chacun restait de son côté, elle avec son petit écran et ses amis virtuels, moi avec mon livre et ma prétention intellectuelle. Parfois je me demandais si je ne devrais pas abandonner ma résistance contre la télé dans la chambre à coucher. Au moins on partagerait quelque chose, ne fût-ce qu’un téléfilm guimauve ou un débat sans fond »

«  Elle semblait avoir enfermé sa vie antérieure dans un coffre fort, dont elle avait jeté par précaution les clés, pour ne surtout rien risquer. »

« Peut-on éprouver réellement le manque de quelqu’un ou d’une relation qu’on a jamais connu ? »

«  Je me dis que ce sont  sans doute juste les idées que l’on se fait de ces personnes absentes et le rêve qu’on tisse autour d’elles qui procurent ce sentiment d’un vide à remplir. »
«  La bouteille est vide, comme la salle. Tout le monde est parti. Reste le reste : moi. Un petit moi qui s’apitoie sur lui. »

«  Le Grand Absent n’était ni mort ni grand, juste vaguement absent. »

«  Mais Monsieur l’espoir n’est pas encore mort, il profite du silence à l’autre bout des ondes pour lever sa tête. »
«  Il y a des moments dans la vie qui sauvent le reste, qui valent le tout. Des moments de grâce qui font se volatiliser les routes désertes et les drapeaux en berne, les demoiselles hautaines vexées et l’abîme des années perdues. »
 

Arsene Lupin les Origines ( Gaultier Christophe)



Détails sur le produit



  •   Arsene Lupin les Origines  Gaultier Christophe (Auteur)
  • Editeur : Rue de Sevres (1 octobre 2014)
  • Collection : BD ADO-ADULTES
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2369810483
  • ISBN-13: 978-2369810483
  • Dimensions du produit: 32 x 24 x 1 cm

Mon résumé


Mr Roubaud décide en septembre 1888 de visiter la Haute Boulogne, une maison de redressement où sont envoyés les jeunes délinquants. Elle a une réputation de bagne, et Mr Roubaud cherche à en savoir plus sur la disparition mystérieuse de certains jeunes garçons.  Pour avoir souhaité parler avec les adolescents pensionnaires, Mr Roubaud se fait renvoyer sans autre forme de procès.

Le jeune Arsène  a été condamné pour le meurtre de son professeur de Savate et envoyé à la Haute Boulogne. Généreux de nature il se lie d’amitié avec Jacob. Tous deux tentent de s’évader mais son repris... Quelques temps plus tard, la route d’Arsène croise celle du Comte de la Marche, qui l’adopte et décide de l’élever….



Mon avis :



Je dois commencer mon article par dire que je n’ai jamais réussi à lire un Arsène Lupin, (peut –être étais-je trop jeune quand j’ai essayé pour la première fois…). EN voyant ce titre dans les propositions de Mr Paris, je me suis dit que c’était peut-être l’occasion d’approcher ce personnage, et peut être de me lancer enfin dans la lecture des livres de Mr Maurice Leblanc.

L’illustration de la couverture : deux enfants qui s’enfuient sur une plage, poursuivis par des policiers, m’a intrigué et appâté : qui sont-ils ? Vont-ils s’en sortir ?

AU niveau de l’histoire j’ai été assez agréablement surprise. Car l’histoire est efficace, ne laissant pas de temps mort !!! Chaque vignette ou presque apporte une information supplémentaire sur les personnages, ou une évolution de l’histoire.

J’ai été un peu déstabilisée par le cadre temporel de l’histoire, et j’ai eu quelques difficultés à situer certains événements les uns par rapport aux autres (surtout à la fin). Je me dis qu’il faudrait surement lire le deuxième tome dans la foulée pour avoir un peu plus de recul par rapport à l’histoire…. (La sortie est prévue pour avril 2015… vivement cette date !)

Au départ je n’ai pas été très séduite par les illustrations mais je m’y suis faite, et j’ai eu le sentiment que finalement la «  beauté » des personnages dépendait de leur personnalité. Pour faire court : les gentils sont beaux et les brutes ont des traits durs, repoussants... Prise par l’histoire, en fait, je me suis habituée au trait de crayon de l’illustrateur !!!

C’est une bd que je conseille même si ce n’est pas un coup de cœur !

Merci à Doriane  pour cet envoi !

dimanche 21 septembre 2014

Des Hommes Pareils - Francis Cabrel

Vous, vous êtes et nous, nous sommes
Des hommes pareils
Plus ou moins nus sous le soleil
Mêmes cœurs entre les mêmes épaules
Qu'est-ce qu'on vous apprend à l'école
Si on y oublie l'essentiel ?
On partage le même royaume
Où vous, vous êtes et nous, nous sommes...

Moi, j'ai des îles, j'ai des lacs
Moi, j'ai trois poissons dans un sac
Moi, je porte un crucifix
Moi, je prie sur un tapis
Moi, je règne et je décide
Moi, j'ai quatre sous de liquide
Moi, je dors sur des bambous
Moi, je suis docteur-marabout

Et nous sommes
Des hommes pareils

Plus ou moins loin du soleil
Blancs, noirs, rouges, jaunes, créoles
Qu'est-ce qu'on vous apprend à l'école
S'il y manque l'essentiel ?
Semblables jusqu'au moindre atome
Vous, vous êtes et nous, nous sommes...

Moi, je me teins et je me farde
Moi, mes chiens montent la garde
Moi, j'ai piégé ma maison
Moi, je vis sous des cartons
Moi, j'ai cent ans dans deux jours
Moi, j'ai jamais fait l'amour
Nous, enfants neveux et nièces
On dort tous dans la même pièce

Quelque soit le prix qu'on se donne
On nage dans le même aquarium
On partage le même royaume
Où vous, vous êtes et nous, nous sommes
Où nous sommes des hommes pareils
Plus ou moins nus sous le soleil
Tous tendus vers l'espoir de vivre

Qu'est-ce qu'on vous apprend dans les livres
S'il y manque l'essentiel...?
S'il y manque l'essentiel...?
J'aime mieux ce monde polychrome
Où vous, vous êtes et nous, nous sommes...
Des hommes pareils...

vendredi 19 septembre 2014

Le chat passe à table ( Philippe Geluck)



Détails sur le produit

  •  Le chat passe à table ( Philippe Geluck)
  • Relié: 96 pages
  • Editeur : CASTERMAN (8 octobre 2014)
  • Collection : GELUCK
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2203062398
  • ISBN-13: 978-2203062399





Il est difficile de résumer une bande dessinée composée d’une série de gags… donc .. pas de résumé pour celle-ci.
J’ai bien aimé le format de cette bande dessinée, deux petits livres dans une boite… cela rend plus facile la lecture sur le bureau….
Le premier s’intitule «  il n’y a pas un chat » et le second «  le chat est parti »…
J’ai plutôt envie de dire «  le chat est de retour », car même si j’avais bien aimé l’opus précédent, j’ai vraiment eu ici la sensation de retrouver «  le chat » que j’aime. Un chat plein d’humour, qui fait des remarques qui semblent anodines mais ne le sont pas , un chat qui joue avec les sens des mots, avec notre quotidien! Comme il le dit «  voici le dosage pour un bon gag : un quart de connerie et trois quarts d’humour »….
Le format des gags courts ( 3 images) est vraiment idéal pour une instit qui rentre d’une journée de travail en septembre ( c'est-à-dire quelqu’un dont la capacité de concentration est, à 18h, la même que celle de ces élèves de maternelle). Pas de lourdeur, quelques gags sur le sexe mais pas trop….
Je me suis sentie un peu bête à rire toute seule chez moi mais c’était bien !
L’ensemble est travaillé, puisque même les numéros de pages sont des jeux de mots ! 
En fait , à la réflexion c'est un coup de coeur 
 

En vrac au fil des pages :
«  L’efficacité de ce gag n’est pas garantie en cas de mauvaise humeur, de fatigue, de dépression, de rigidité mentale ou de raideur idéologique. »

«  Le pessimiste joue aux échecs là où l’optimiste fait des réussites »

«  Comment faire comprendre aux autres que ce n’est pas parce qu’on ne parle pas qu’on a forcément envie de les écouter »

«  Le GPS  pour orientation sexuelle » ….

Pour conclure sur une tentative d’humour de ma part (ne vous forcez pas à rire je comprendrai) je vous conseille de passer à table avec le chat !!!!!!!!!!!!!!!!

petit bac 2014 - CopieJe le rajoute pour le challenge petit bac 2014, dans la ligne BD dans la catégorie Animal 

mercredi 17 septembre 2014

Dans le jardin de l’ogre (Leila Slimani)



    Détails sur le produit
  •  Dans le jardin de l’ogre (Leila Slimani)
  • Broché: 224 pages
  • Editeur : Gallimard (28 août 2014)
  • Collection : Blanche
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2070146235
  • ISBN-13: 978-2070146239





Présentation de l’éditeur :
«   Une semaine qu'elle tient. Une semaine qu'elle n'a pas cédée. Adèle a été sage. En quatre jours, elle a couru trente-deux kilomètres. Elle est allée de Pigalle aux Champs-Elysées, du musée d'Orsay à Bercy. Elle a couru le matin sur les quais déserts. La nuit, sur le boulevard Rochechouart et la place de Clichy. Elle n'a pas bu d'alcool et elle s'est couchée tôt. Mais cette nuit, elle en a rêvé et n'a pas pu se rendormir. Un rêve moite, interminable, qui s'est introduit en elle comme un souffle d'air chaud. Adèle ne peut plus penser qu'à ça. Elle se lève, boit un café très fort dans la maison endormie. Debout dans la cuisine, elle se balance d'un pied sur l'autre. Elle fume une cigarette. Sous la douche, elle a envie de se griffer, de se déchirer le corps en deux. Elle cogne son front contre le mur. Elle veut qu'on la saisisse, qu'on lui brise le crâne contre la vitre. Dès qu'elle ferme les yeux, elle entend les bruits, les soupirs, les hurlements, les coups. Un homme nu qui halète, une femme qui jouit. Elle voudrait n'être qu'un objet au milieu d'une horde, être dévorée, sucée, avalée tout entière. Qu'on lui pince les seins, qu'on lui morde le ventre. Elle veut être une poupée dans le jardin de l'ogre".

Mon avis :
Voila un autre livre que j’ai lu pour le prix Cultura… Je mets ici la présentation de l’éditeur parce que cela fait trop longtemps que je l’ai lu pour en faire un résumé fidèle.
Je vous livre également ici  les commentaires que j’avais fait , à chaud, dans la fiche de lecture que j’ai fait pour Cultura… Ce livre a été un coup de cœur pour moi !

 « Si j’avais connu le sujet du livre au départ, je ne l’aurais probablement pas ouvert. Le vocabulaire est souvent cru, les descriptions explicites de certaines scènes de sexe pourraient rebuter des certains lecteurs….
Mais  au final je suis contente de l’avoir lu, et je pense qu’il va me marquer longtemps tant il m’a remué les tripes.
Le sujet de la nymphomanie y est traité du point de vue de la victime et malgré le vocabulaire, avec une grande pudeur. La victime c’est Adèle.
On sent en filigrane la douleur du personnage d’Adèle, les angoisses que lui cause son addiction au sexe. Elle enchaîne les hommes mais elle reconnaît en même temps que rien ne peut combler son besoin d’être vue, d’exister. Elle sait, parfois dès qu’elle commence à «  draguer » l’homme qu’elle sera insatisfaite, qu’elle sera encore plus mal après, mais on sent qu’elle ne peut s’en empêcher. On a parfois l’impression qu’elle se regarde agir. Comme si elle était deux…. Et finalement c’est cela qui m’a fait « aimer » ce personnage, cette femme que l’on sent si fragile sous ses dehors de dragueuse.
L’auteur arrive à faire ressentir le mal-être d’Adèle, à donner envie d’aider la jeune femme mais sans jamais tomber dans l’apitoiement. Même si on voudrait  savoir le pourquoi du comment de l’obsession d’Adèle pour le sexe, il aurait été trop «  simpliste » d’accuser quelqu’un en particulier. De la même façon, une «  happy end » serait trop simpliste.
Le personnage que j’ai le plus détesté est celui du mari qui est centré sur lui-même et semble aveugle à la souffrance de sa femme. Même sa façon de «  résoudre le problème » est égoïste… Il semble penser que la fuite est une solution, sans voir que sa femme sera toujours différente et que l’isoler au milieu de la campagne dans une vie de famille étriquée n’est pas une solution.
COUP DE CŒUR

mardi 16 septembre 2014

Ils l'ont dit :

  • Je travaille sur les objets que l'on met dans le cartable,
Après avoir lutté avec un enfant pour obtenir, " une paire de ciseaux" ( et non "un ciseau") et avoir avec une autre pour qu'elle prononce correctement " un taille crayon" , je montre la paire de ciseaux à un troisième:
"qu'est ce que c'est ? " " un taille ciseaux" me répond-il!!!!


  • "pousse toi mécresse... je veux s'asseoir!' !!!! me dit L ( 3 ans) ce matin

  • Le premier jour j'ai préparé un gâteau avec les enfants pour accueillir les petits qui n'arrivaient que le mercredi matin. Les ingrédients ont été pesé avec une balance électronique à affichage cristaux liquides. Je répète plusieurs aux enfants de ne pas faire bouger la table, sous peine de faire changer le poids affiché. A un moment C. dit à son camarade : " arrête de t'appuyer sur la table, tu as fait changer l'heure!"

lundi 1 septembre 2014

Baby love (Joyce Maynard)



 









  •  Baby love (Joyce Maynard)
  • Broché: 302 pages
  • Editeur : Philippe Rey (11 avril 2013)
  • Collection : ROMAN ETRANGER
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2848762969
  • ISBN-13: 978-2848762968


Résumé pris sur Amazon
« Elles sont quatre adolescentes - la plus vieille a dix-huit ans - confrontées chacune à une maternité précoce. Sandy, Tara et Wandy sont déjà mères. Jill pense être enceinte, mais son petit ami refuse de la croire. Sandy est mariée à un garçon de dix-neuf ans - qui renâcle à la vie conjugale. Les autres pères putatifs ont plus ou moins disparu dans la nature, mais peu importe. Ce qui unit ces gamines, c'est l'amour qu'elles portent à leur bébé, leur seule réussite, leur unique source de bonheur dans une vie d'une banalité terrifiante. Elles le gavent, le dorlotent, le déguisent, jouent avec lui comme à la poupée... et parfois, sans vraiment le vouloir, le malmènent un peu. Et cet après-midi-là, sur les marches d'une laverie automatique, leur lieu de rendez-vous favori, ce sont encore des rêves qu'elles font autour de leurs enfants dont elles parlent avec un optimisme désarmant. Sans se douter un instant de tout ce qui menace leur destin et risque de le faire dramatiquement basculer »

Mon avis :
Voila un moment que je veux lire un livre de cette auteur. J’avais déjà tenté mais abandonné « les filles de l’ouragan ».
Quand j’ai vu que le blog «  Sylire » proposait comme lecture commune de septembre un ouvrage au choix de Joyce Maynard je me suis dit «  pourquoi pas ?? » En plus Baby love, et le thème de la maternité chez les jeunes filles aux Etats-Unis me tentait…
Mon avis est mitigé plutôt négatif. Pourquoi ?
Parce que j’ai bien aimé certaines remarques humoristiques des personnages.
Parce j’ai trouvé certains personnages marrants : la belle mère de Sandy qui veut à tout pris récupérer la garde de sa petite fille, Regh, le père de Jill qui est attiré par sa voisine et obsédé par le jardinage, sa femme qui démarche pour vendre des produits de beauté à domicile... 
J’ai bien aimé la candeur de ces jeunes filles qui découvrent un nouveau monde en devenant mère, et surtout j’ai trouvé touchant l’amour que toutes ces jeunes filles portent à leurs enfants, et leurs efforts pour faire le mieux possible pour eux. Leurs vies n’ont pas été faciles, mais elles ont envie de rendre leur enfant heureux….
Tout cela m’a touché, mais j’ai trouvé qu’il manquait quelque chose pour que j’accroche à l’histoire.
Il y a deux trois choses  (un personnage en particulier) qui, j’ai trouvé, tombent un peu comme un cheveu sur la soupe…
J’ai même lu la faim en transversale pour être franche…
Une déception mais je tenterai peut être de nouveau cette auteure…. jamais deux sans trois !