- Le poison d’amour (Eric-Emmanuel Schmitt)
- Broché: 180 pages
- Editeur : ALBIN MICHEL (1 octobre 2014)
- Collection : LITT.GENERALE
- Langue : Français
- ISBN-10: 2226259953
- ISBN-13: 978-2226259950
Mon
résumé :
Voici
un livre, pas épais, mais pourtant difficile à résumer.
Au
départ, elles sont quatre, quatre jeunes filles de 16 ans.
16 ans, un âge « épuisant »où l’on
n’est plus une enfant mais pas encore une adulte.
Un
âge où l’on s’interroge sur l’amour sous toutes ses formes : amour
filiale, amour amical, amour pour les représentants de l’autre sexe…
Ce
sentiment dont on nous rebat les oreilles naît-il spontanément ? Faut-il/peut-on
le susciter ? Peut-il durer ? Est-il un poison ou une
bénédiction ?
La
seule chose dont elles sont sûres c’est qu’il se répand dans le corps et le
cœur et que ses conséquences sont multiples….
Tour
à tour, par le biais de leurs journaux intimes, Raphaëlle, Julia, Colombe et
Anouchka nous racontent leur quotidien
et les interrogations qui en découlent. Elles s’observent mutuellement sans
concession, parfois avec dureté mais toujours avec tendresse. Et elles tentent
de devenir adulte….
Mon
avis :
Il
s’en est fallu de peu pour que ce livre soit un coup de cœur. … Cela s’est joué
à quelques pages je pense.
J’ai
lu avec plaisir les journaux intimes de ces quatre adolescentes. J’ai suivi
leur émois, leurs tourments familiaux,
amicaux ou amoureux avec curiosité (plus j’avançais dans ma lecture, plus je me
demandais où l’auteur voulait m’emmener).
J’ai apprécié l’absence de mièvrerie. On sait tous qu’entre elles les filles sont loin d’être tendres. Et j’ai retrouvé ce coté « pestouille » dans la façon dont elles parlent les unes des autres, dont elles s’examinent, se critiquent, se comportent…. regard critique jamais dénué de tendresse pourtant !
J’ai apprécié l’absence de mièvrerie. On sait tous qu’entre elles les filles sont loin d’être tendres. Et j’ai retrouvé ce coté « pestouille » dans la façon dont elles parlent les unes des autres, dont elles s’examinent, se critiquent, se comportent…. regard critique jamais dénué de tendresse pourtant !
On
sent bien, en filigrane que ces quatre jeunes femmes cherchent surtout à être
aimées comme elles sont, à devenir des adultes, à trouver leur place. Elles
voudraient être comme les autres, tout en étant à part, particulières…,
Ce
livre me laisse toutefois un sentiment étrange. Je l’ai trouvé un poil trop
court. C’est au moment où je commençais à m’attacher aux personnages que j’ai
tourné la dernière page. Quelques pages de plus auraient sans doute donné un
peu plus d’épaisseur à ces jeunes filles.
Dans
le même temps, j’ai été bluffé par le retournement de situation final….
En
fait, au fur et à mesure que je rédige ce billet, une envie monte en moi :
celle de le relire, et aussi de découvrir le premier opus…. en attendant le
lire le suivant.
Merci à Mr Paris pour cet envoi!!
Citations :
«
Oh j’accepte de quitter l’enfance mais à condition de devenir une femme ».
«
Les hommes n’auront pas ma peau, c’est moi qui aurai la leur. »
«
Alors pourquoi je me sens si seule quand on me juge si populaire ? »
«
Puis nous en avons conclu que la langue française se trompait en autorisant
« amour » à rimer avec « toujours » et qu’en revanche elle
sonnait juste en mariant « amitié » avec
« éternité » ».
« Dire
« oui » à un garçon c’est facile. Se dire « oui » à soi
même ça coûte. »
«
Les garçons possèdent un radar pour approcher les filles et décocher la phrase
qui les blessent au ventre. »
«
Aujourd’hui avec les couples qui se font, se défont et se refont ailleurs, être
un enfant requiert beaucoup d’indulgence envers ses géniteurs. »
Il y a donc une suite.
RépondreSupprimernon, erreur de ma part, c'est ce livre qui était le 2nd d'un dyptique:
Supprimerhttp://leschroniquesculturelles.com/2014/10/02/le-poison-damour-deric-emmanuel-schmitt/
super
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