vendredi 24 octobre 2014

Ballade pour Georg Henig (Victor Paskov)



Détails sur le produit

  •  Ballade pour Georg Henig (Victor Paskov)
  • Broché: 208 pages
  • Editeur : EDITIONS DE L'AUBE (7 novembre 2014)
  • Collection : REGARDS CROISES
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2815911000
  • ISBN-13: 978-2815911009




Il y a des livres sans scène de violence, sans grands évènements, sans  grands rebondissements mais qui pourtant vous font vibrer.
Il y a des livres dont personne ne parle ni à la télé, ni sur les blogs parce que leurs auteurs ne sont pas connus mais qu’ils seraient dommage de rater.
Mais  heureusement, il y a  des éditeurs qui prennent le « risque » de publier ces pépites.

Ballade pour Georg Henig fait parti de ces livres.
L’histoire est simple. Le père de Victor est musicien. Il emmène son jeune fils chez Georg Henig. Il souhaite que le vieux luthier tchèque fasse un violon «  un huitième » pour son fils de 5 ans.
Le début d’une belle histoire  d’amitié entre un vieil homme et un enfant.

J’ai adoré le lien qui se crée petit à petit entre le vieil homme et l’enfant. Georg Henig, est un vieil homme un peu fantasque, qui perd un peu la tête, il devient une sorte de Grand-père pour Victor. Le grand-père que tout enfant rêverait d’avoir.
Avec sa candeur et sa naïveté d’enfant, Victor, écoute le vieil homme. Et ce qui pourrait sembler à d’autres  (des adultes ?) des radotages, devient un monde magique, où réalité et « fantastique » se mêlent.

Le luthier  lui fait découvrir du monde de la musique, des musiciens. . Malgré sa mauvaise maitrise de la langue bulgare, il transmet au jeune garçon  sa façon de voir le monde, sa croyance en l’âme humaine. En lui expliquant comment fabriquer un violon, c’est tout son amour du respect du matériel, du travail bien fait, l’importance de la richesse de l’âme (sur la richesse financière) qu’il lui offre. Il lui apprend à écouter le monde qui l’entoure et les gens.
L’écriture à la fois poétique, pleine d’humour et de tendresse… ne peut pas laisser le lecteur indifférent.

J’espère que vous pardonnerez le côté décousu de cet article : encore une fois, j’ai tellement adoré ce livre que je n’arrive pas à en parler. Les mots me semblent inadaptés, inadéquats.
Alors encore une fois je ne dirai qu’une chose : lisez-le !
Merci à Virginie Jullion pour cette belle découverte !!!

Citations
 «  J’avais enfin découvert un grand-père à mon goût : extrêmement pauvre, infiniment bon, il semblait sorti tout droit d’un conte de fées, détenait des secrets, venait d’un pays lointain et inconnu, parlait une langue magique, exerçait un étrange métier et vivait dans la misère  comme un saint »

« Les pensées et les souvenirs tournoyaient autour de sa tête blanche, comme des papillons autour d’une lampe qui éclaire pour elle-même, sans se préoccuper de ce qui se passe autour d’elle. »

«  Toi riche quand être avec trompette. Quand être sans elle, tout à fait pauvre. »

« J’étais plongé jusqu’au cou dans l’univers de Georg Henig, un univers peuplé d’ombres, de rois, de dieux, d’arbres parlants, de clair obscur et de voix mystérieuses. »

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