- Ballade pour Georg Henig (Victor Paskov)
- Broché: 208 pages
- Editeur : EDITIONS DE L'AUBE (7 novembre 2014)
- Collection : REGARDS CROISES
- Langue : Français
- ISBN-10: 2815911000
- ISBN-13: 978-2815911009
Il
y a des livres sans scène de violence, sans grands évènements, sans grands rebondissements mais qui pourtant vous
font vibrer.
Il
y a des livres dont personne ne parle ni à la télé, ni sur les blogs parce que
leurs auteurs ne sont pas connus mais qu’ils seraient dommage de rater.
Mais
heureusement, il y a des éditeurs qui prennent le « risque »
de publier ces pépites.
Ballade
pour Georg Henig
fait parti de ces livres.
L’histoire
est simple. Le père de Victor est musicien. Il emmène son jeune fils chez Georg
Henig. Il souhaite que le vieux luthier tchèque fasse un violon « un
huitième » pour son fils de 5 ans.
Le
début d’une belle histoire d’amitié
entre un vieil homme et un enfant.
J’ai
adoré le lien qui se crée petit à petit entre le vieil homme et l’enfant. Georg
Henig, est un vieil homme un peu fantasque, qui perd un peu la tête, il devient
une sorte de Grand-père pour Victor. Le grand-père que tout enfant rêverait
d’avoir.
Avec
sa candeur et sa naïveté d’enfant, Victor, écoute le vieil homme. Et ce qui
pourrait sembler à d’autres (des adultes ?)
des radotages, devient un monde magique, où réalité et
« fantastique » se mêlent.
Le
luthier lui fait découvrir du monde de
la musique, des musiciens. . Malgré sa mauvaise maitrise de la langue bulgare, il
transmet au jeune garçon sa façon de
voir le monde, sa croyance en l’âme humaine. En lui expliquant comment
fabriquer un violon, c’est tout son amour du respect du matériel, du travail bien
fait, l’importance de la richesse de l’âme (sur la richesse financière) qu’il
lui offre. Il lui apprend à écouter le monde qui l’entoure et les gens.
L’écriture
à la fois poétique, pleine d’humour et de tendresse… ne peut pas laisser le
lecteur indifférent.
J’espère
que vous pardonnerez le côté décousu de cet article : encore une fois, j’ai
tellement adoré ce livre que je n’arrive pas à en parler. Les mots me semblent inadaptés,
inadéquats.
Alors
encore une fois je ne dirai qu’une chose : lisez-le !
Merci
à Virginie Jullion pour cette belle découverte !!!
Citations
« J’avais enfin découvert un grand-père
à mon goût : extrêmement pauvre, infiniment bon, il semblait sorti tout
droit d’un conte de fées, détenait des secrets, venait d’un pays lointain et
inconnu, parlait une langue magique, exerçait un étrange métier et vivait dans
la misère comme un saint »
« Les
pensées et les souvenirs tournoyaient autour de sa tête blanche, comme des
papillons autour d’une lampe qui éclaire pour elle-même, sans se préoccuper de
ce qui se passe autour d’elle. »
«
Toi riche quand être avec trompette. Quand être sans elle, tout à fait pauvre. »
« J’étais
plongé jusqu’au cou dans l’univers de Georg Henig, un univers peuplé d’ombres,
de rois, de dieux, d’arbres parlants, de clair obscur et de voix
mystérieuses. »
Il a l'air très fort, en effet.
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