lundi 8 août 2016

Une disparition inquiétante ( Dror Mishani)



Détails sur le produit

  •  Une disparition inquiétante ( Dror Mishani)
  • Poche: 379 pages
  • Editeur : Points (5 mars 2015)
  • Collection : Points Policier
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 275785173X
  • ISBN-13: 978-2757851739



Mon résumé :
Le commandant de police Avraham Avraham en a assez de recevoir des gens pour des plaintes aux motifs fallacieux. C’est pourquoi, quand Mme Sharabi vient déclarer la disparition de son fils de 15 ans, il lui conseille de retourner l’attendre à la maison. D’après lui, l’adolescent ne tardera sûrement pas à mettre fin à sa fugue et à rentrer penaud chez lui.
Mais les jours passent et le jeune Ofer ne refait pas surface. Pour couronner le tout, l’enquête de voisinage diligentée ne donne aucun résultat, pas un début de piste. Ofer se serait-il évaporé dans Tel Aviv ?

Mon avis :
Voila une enquête plutôt atypique  et un livre dont j’ai du mal à dire ce que je pense.
Le personnage du commandant est attachant. Fan de films et de livres policiers il adore relire ou revoir des enquêtes pour en trouver les failles, pour mettre le doigt sur ce qui normalement n’aurait jamais pu conduire à la résolution du crime. Plutôt solitaire, doté de parents étranges il est difficile de ne pas l’aimer.
J’ai également trouvé intéressant le personnage du voisin du jeune Ofer. Il semble savoir quelque chose. On a l’impression qu’il veut aider la police et en même temps il se dégage quelque chose de malsain de ce personnage, de sa façon d’agir. On en vient à se demander s’il ne serait pas responsable de la disparition. Et l’impression de malsanité est renforcée par une de ses actions (je ne dis rien).
En fait, mon malaise vient du faire que à un moment, j’ai presque eu l’impression que l’enquête était oubliée, ou plutôt passée au second plan, pour se concentrer sur le personnage du voisin, sur celui du commissaire. Et puis tout d’un coup, paf, résolution de l’enquête. Je n’ai pas vraiment vu venir cette fin, mais elle m’a paru un peu tomber comme un cheveu sur la soupe. Elle est intéressante mais mal amenée je trouve.
Mais ce livre a pour mérite (même si cela m’a mis mal à l’aise) de poser la question des aveux ? Comment peut-on être sur que ce qui est avoué est vrai, ou plutôt dans jusqu’à quel point est-ce vrai ? Les policiers peuvent-ils être amener à accepter des aveux en sachant qu’ils ne sont peut être pas totalement vrai ?

Si j’ai du mal à donner mon avis je n’en ai pas moins envie de lire les autres livres de cet auteur car j’ai bien aimé l’écriture et je suis curieuse de savoir comment le personnage va évoluer !
logopolarssharon2

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