- Revenir du silence (Michèle Sarde)
- Editeur: julliard
- Format : 140 x 225 mm
- Nombre de pages : 416
- Prix : 21,50 €
- ISBN : 2-260-01746-0
Mon résumé :
Michèle
Sarde est née avec la Deuxième Guerre Mondiale. De cette guerre elle ne connaît
vraiment que ce que sa mère lui racontera, plus tard… Et surtout elle ignorera
longtemps qu’elle est de confession juive, comme sa mère, son père, ses ancêtres, ses oncles et tantes,
grands-parents…. et beaucoup des gens qu’elle côtoie au jour le jour.
Car après
guerre, sa mère, pour survivre ou peut être par soucis de protéger son enfant
décide de lui cacher ce « fait ». Un silence qui lourd de
conséquences… qui poussera Michèle Sarde à prendre la plume, pour raconter
l’histoire de sa famille, en repartant « du départ » : ses
aïeuls sépharades de l’Empire ottoman.
Mon avis :
Ce livre m’a été envoyé par le magasine
« version fémina » car il fait partie la sélection pour le coup de cœur
des lectrices de septembre.
De mon
propre chef, je n’aurais pas ouvert ce livre. J’ai trop lu sur cette partie de
l’histoire pour avoir envie de « faire une pause sur le sujet ».
J’ai
failli abandonner lors des premières pages, effrayée par une abondance de
données historiques sur l’installation de juifs à Salonique… Mais je me suis
accrochée et je crois que j’ai bien fait.
Je trouve
finalement que l’auteur évoque bien peu (dans les 50 dernières pages peut-être)
le silence de sa mère. Elle passe au contraire l’essentiel du livre à raconter
l’enfance de sa mère, arrivée en France, à Paris à 4 ou 5 ans. Elle décrit la
vie de la communauté juive dans laquelle évolue sa famille, la réaction de
chacun à la montée du nazisme, et surtout l’incroyable chance de sa mère et son
père pendant la guerre.
Elle
raconte en parallèle la grande Histoire et la petite histoire de sa famille.
Elle raconte la résistance dans le sud (et j’ai appris certaines choses au
passage sur le maquis du Vercors…).
Aucun
misérabilisme, aucune accusation, des faits mêlés au récit de la vie de ses
parents et la sienne.
Un livre
froid ? Non car page après page on s’attache aux personnages : le
grand père, la grand-mère, l’oncle, le père, les amis…
Une
lecture parfois un peu « lourde » mais au final intéressante qui
m’aidera peut-être à ne plus éviter tous les livres sur le sujet comme je le
fais en ce moment !
Merci au
site fémina.fr pour cette lecture !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire