- La part des nuages (Thomas Vinau)
- Broché: 125 pages
- Editeur : ALMA EDITEUR (21 août 2014)
- Langue : Français
- ISBN-10: 236279119X
- ISBN-13: 978-2362791192
« Les livres sont des
lettres que l’on plantent comme des arbres. Et qui poussent dans le cœur des
gens. »
Mon
avis et résumé:
Surtout,
ne pas se laisser influencer par le résumé de l’histoire. Un homme qui grimpe
dans la cabane de son fils en vacances chez sa mère….
Non,
sinon vous allez passer à côté. Ce livre est tellement plus.
C’est un
doudou, une boite dans laquelle piocher des moments d’apaisement et de sourire.
Ouvrez
–le, blottissez-vous dans le nuage et laissez-le vous porter.
Moments
hors du temps.
Lecture comme un nuage. Douce. Cotonneuse.
Lecture comme un nuage. Douce. Cotonneuse.
Des mots
qui prennent le sens que le lecteur leur donne. Comme lorsque deux personnes
jouent à trouver à quoi ressemble un même nuage.
Des mots
qui s’adressent directement au cœur, sans passer par la tête,
Irrationnels ?
Des mots
qui s’adressent à l’imagination, à l’imaginaire, à l’enfant qui sommeille en
chacune de nous, avec interdiction de passer par la conscience.
Des mots,
des phrases à sentir.
Ouvrez
–le, blottissez-vous dans le nuage et laissez-le vous porter.
Citations :
«
Son père le regarde se salir. La crasse est le costume de la liberté. »
«
La transplantation d’un cœur humain. Ca, ç’a de la gueule. Mais pour ce qui est
parfois d’atteindre le soir ou le lendemain. Ou de trouver une raison de sourire. Ou un moyen de
s’endormir un peu. Juste s’endormir un peu. Tranquillement. Paisiblement. Là,
y’a plus personne. »
«
Comme lorsque Noé montait sur les épaules de son père. […] Et pour celui qui
reste en bas, en dessous les deux pieds bien stables sur la terre, pour celui
en aval, ce que cela procure de hisser quelqu’un qu’on aime, un peu plus haut,
un peu plus loin. »
« Les
choses arrivent sans qu’on les voit. Si les mauvais coups avaient des
clochettes aux pieds on le saurait. »
«
C’est une forme de lâcheté, aussi que de faire semblant sans y croire
vraiment que rien ne pourra
changer. »
«
Qu’est ce qu’on fout là ?
Impossible
de répondre : en gros on est des étincelles perdues, de la poussière
d’étoile et de boue, l’espace entre deux doigts qui claquent, la distance entre
le rien et le rien, éperdus et patraques, des dieux sans mode d’emploi. »
«
Mais accroche-toi, bats-toi, la vie est belle bien qu’elle ne t’appartienne pas
et on peut tout avoir à l’usure, même le monde. »
«
Il pleut. La pluie c’est confortable. Lorsqu’on est à l’abri, bien sûr. C’est
comme une couverture. Entre soi et le monde. Entre soi et la lumière. »
« Les gens seuls le sont
davantage la nuit. »
« Les
livres, c’est comme la lune, c’est des promesses. Ou des mensonges. Des
espoirs, des substituts. Des réserves aussi, pour plus tard. »
«
Les livres sont des magiciens qui peuvent faire disparaitre les
monstres. »
« Chaque être humain porte en lui une dose considérable de buée. Vivre
consisterait ainsi à s’évaporer. L’âme serait un reflet sculpté dans le miroir.
Les nuages, accumulations condensées de tristesse. »
«
Se perdre drogué, dans la nuit. Marcher sur les mains. Aimer quelqu’un. Il en
faut parfois peu pour se sentir libre. »
«
Drôle de pli qu’on prend à attendre de vivre. Quelle drôle de manière de courir
ainsi après la fatigue et de laisser demain prendre la place d’aujourd’hui.
La peau
du temps est comme la membrane élastique d’une bulle de savon. Elle ne
s’évapore vraiment qu’au moment où elle explose.
Restent
les reflets et la lumière emprisonnée à l’intérieur. »
«
J’ai eu peur. J’avais peur de grandir. Peur de devenir comme tout le monde.
Peur d’accepter cette drôle de farce. Peur de passer à côté. Peur de la
médiocrité. »
« Alors
c’est ça, l’histoire ? C’est là-dessous, au fond de nos bas-fonds, que
naissent les nuages ? Et ils s’échappent dans le ciel avec la corde du
jour.
Ils se
dispersent avec nos rêves et s’enfuient derrière la lumière. Ils viennent d’en
bas. Ils viennent de nous. »
«
Ce que je peux faire, je le ferai, même si c’est aussi petit qu’une
jonquille. » Emily Dickinson
« Les livres sont des
lettres que l’on plantent comme des arbres. Et qui poussent dans le cœur des
gens. »
Il a l'air bien, je crois d'ailleurs que je l'ai déjà noté.
RépondreSupprimerj'avais un peu peur en l'achetant, mais j'avoue que j'ai aimé, et envie de le relire car en rédigeant mon avis, je me dis que j'ai loupé des choses!
RépondreSupprimerIl a l'air superbe ! J'aimerais beaucoup le lire.
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