lundi 25 août 2014

Stoner ( John Williams). traduction d’Anna Gavalda





  • Stoner ( John Williams).  traduction d’Anna Gavalda
  • Poche: 377 pages
  • Editeur : Editions 84 (4 janvier 2013)
  • Collection : J'ai lu Roman
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2290041114
  • ISBN-13: 978-2290041116


Mon résumé :
Il est né en 1891 dans le Missouri. Il aurait du passer sa vie dans les champs, comme son père qui lui aurait légué sa ferme. Mais à 19 ans il se voit proposer d’intégrer la faculté d’agriculture à Columbia…Son père le pousse à accepter. Après tout il peut bien se passer de lui pendant 4 ans..
Mais au cours de la 2ème année, Stoner découvre la littérature, une passion qui le ne quittera pas jusqu’à sa mort.

Mon avis :
Voila un livre bien étrange et pas gai du tout. J’ai aimé, mais je ne serai pas capable d’expliquer pourquoi.
Si, je sais pourquoi. Parce qu’il n’est pas possible de ne pas aimer Stoner. Ce petit homme, traverse la vie en essayant de faire le moins de vagues possibles. Elle ne va pas être simple sa vie : sa femme, d’abord effacée  décide à un moment que son but est de tout faire pour l’embêter. Suite à une discorde au sujet d’un étudiant, un de ses collègues de l’université va tout faire pour lui mettre des bâtons dans les roues…. Mais Stoner, reste quasiment stoïque (à tel point que parfois on a envie de lui crier «  mais réagit bon sang !!! »). Comment fait-il ? C’est son amour pour la littérature, son envie de comprendre comment les auteurs se sont influencés les uns/les autres à travers le temps… Sans cris et sans grande bataille, il vit sa vie et se bat pour ce à quoi il croit.
Sa passion est quasiment communicative. Et puis j’ai trouvé ce personnage attachant, dans sa façon de se découvrir lui-même, dans sa façon d’avoir parfois des illuminations sur le monde qui l’entoure…
 

Citations :
«  Il avait l’impression d’être hors du temps et sa vie avait, alors, n’était qu’une succession de petites saynètes plus ou moins réussies dont il était demeuré simple spectateur. »

«  Ils en étaient arrivés à ce point de leur vie de couple où ils ne se parlaient plus guère et surtout jamais d’eux même de peur de briser ce fragile équilibre qui leur permettait de vivre encore ensemble. »

«  La personne que l’on aime en premier n’est pas celle que l’on aime en dernier et que l’amour n’est pas une fin en soi, mais un cheminement grâce auquel un être humain apprend à en connaître un autre. »

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