- L’oubli que nous serons ( Hector Abad)
- Poche: 400 pages
- Editeur : Folio (1 mars 2012)
- Collection : Folio
- Langue : Français
- ISBN-10: 2070446204
- ISBN-13: 978-2070446209
Quatrième de couverture :
«Il
est très difficile d'essayer de synthétiser ce qu'est L'oubli que nous serons sans trahir ce livre, parce que, comme
tous les chefs-d'œuvre, il est plusieurs choses à la fois. Dire qu'il s'agit
d'une mémoire déchirée sur la famille et le père de l'auteur – qui fut
assassiné par un tueur – est certain, mais cela reste limité et infime, car ce
livre est, aussi, une saisissante immersion dans l'enfer de la violence
politique colombienne, dans la vie et l'âme de la ville de Medellín, dans les
rites, les petites choses de la vie, l'intimité et la grandeur d'une famille,
ainsi qu'un témoignage délicat et subtil d'amour filial, une histoire vraie
transfigurée par son écriture et sa construction en une superbe fiction, et
l'un des plaidoyers les plus éloquents jamais écrits contre la terreur comme
instrument d'action politique.»
Mario Vargas Llosa.
Mario Vargas Llosa.
Mon avis :
Pour une fois, la quatrième de couverture est
juste.
C’est un peu par hasard que j’ai
choisi ce livre. J’errais dans une librairie à Narbonne, quand j’ai entendu la
libraire recommander ce livre à une lectrice…. et après moult tergiversations
je me suis laissée tentée moi aussi…
Et dès la première phrase j’ai
été happée.
« Chez nous vivaient dix
femmes, un enfant et un monsieur. » ainsi commence ce livre. Et Hector
Abad de nous raconter son enfance de garçon unique parmi 5 sœurs. Un statut qui
lui valait une relation particulière avec son père. Un papa aimant, respectueux
comme chaque enfant devrait en avoir.
Hector grandit parmi 10 femmes
qui voudraient qu’il croit en Dieu alors que son père est profondément athée et
ne croit qu’en l’homme.
Toute sa vie durant, Hector va
admirer son père, sans pour autant ignorer les contradictions et les faiblesses
de cet homme.
Il est vraiment difficile de
résumer ce livre, de dire pourquoi on l’a aimé… je pense qu’il fait parti des
livres que l’on vit.
L’écriture, le style sont loin d’être facile mais il faut s’accrocher et se laisser guider.
L’écriture, le style sont loin d’être facile mais il faut s’accrocher et se laisser guider.
Je dois avouer que j'ai parfois eu du mal à suivre du fait de ma méconnaissance de l'histoire des pays d'Amérique Latine....
CITATIONS :
« Non. Je veux plus aller au ciel. Moi
je ne veux pas du Ciel sans mon papa. Je préfère aller avec lui en
Enfer. » Répond Hector quand on lui dit que s’il ne prie pas il ira en
enfer comme son père.
« Avoir une mère c’est difficile, mais
en avoir six je ne vous dis pas »
« La vie est là pour ça
qui cogne durement sur tous, pour souffrir la vie est plus que suffisante, je
ne l’aiderai pas. » répond son père au grand-père qui voudrait qu’Hector
soit élevé à la dure…
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