- Dans le café de la jeunesse perdue (Patrick Modiano)
- Poche: 176 pages
- Editeur : Folio (8 janvier 2009)
- Collection : Folio
- Langue : Français
- ISBN-10: 2070361241
- ISBN-13: 978-2070361243
Mon résumé:
Le
café de la jeunesse perdue c’est le café « le Condé » proche de la
place de L’Odéon.
On
y trouve des clients de passages, mais aussi des habitués : quasiment tous
âgés de moins de 25 ans. Il y a Zacharias, Jean-Michel Ali Cherif, Roland,
Maurice Raphael… et quelques autres.
Et
au milieu d’eux, il y a Louki. Elle a débarqué, un jour, dont ne sait où, et
petit à petit elle s’est fait sa place
au milieu de ces hommes.
Ces
hommes qui, tour à tour, prennent la parole pour nous raconter leur jeunesse,
dans ce café….. Pour nous parler aussi de Louki.
Mon
avis :
Bizarrement
je n’aime pas trop lire un livre parce que son auteur a eu un prix… Mais à
force de voir des critiques des livres de Modiano sur le net, j’ai fini par
céder. Et à la médiathèque, le seul disponible était « Dans le café de la
jeunesse perdue ». J’ai pensé que je n’avais rien « à perdre ».
Au pire je n’aimais pas et je pourrais dire que j’avais essayé.
Bon
je le dis tout de suite ce livre n’est pas un coup de cœur ; il m’a manqué
un ‘ je ne sais quoi’ pour m’attacher
véritablement aux personnages.
De
tous c’est évidement celui de Louki qui m’a le plus touché. La frêle jeune
femme, par son histoire ne pouvait que m’émouvoir.
Pas
un coup de cœur, mais un agréable moment de lecture qui m’a donné envie de
poursuivre ma découverte. J’aime bien le style doux de Modiano, sa façon de
relater le quotidien, les habitudes de chacun. J’ai été touchée par sa
description de Paris et des rues parisiennes.
J’ai également apprécié la façon dont il fait s’entrecroiser les
histoires de ses personnages.
Voila
je ne vais pas m’étendre plus, (vous avez sûrement d’autres choses à faire que
de lire mes résumés en cette période de fêtes, d’autant que mon résumé n’est
vraiment pas super !).
Je
pense qu’il s’agit d’un style d’écriture particulier, une sorte de description
des moments éphémères empreinte de nostalgie, auquel tout le monde n’accrochera
pas. Mais j’ai bien aimé.
Citations :
«
J’ai toujours cru que certains endroits sont des aimants, et que vous êtes
attirés vers eux si vous marchez dans leurs parages. Et cela de manière
imperceptible, sans même vous en
doutez. »
«
Avec les années qui passent, beaucoup de
gens et de choses finissent par vous
apparaître si comiques et si dérisoires que vous leur jetez un regard
d’enfant. »
«
Dans cette vie qui vous apparaît quelquefois comme un grand terrain vague sans
poteau indicateur, au milieu de toutes les lignes de fuites et les horizons
perdus, on aimerait trouver des points de repère, dresser une sorte de cadastre
pour n’avoir plus l’impression de naviguer au hasard. Alors, on tisse des
liens, on essaye de rendre plus stables des rencontres hasardeuses."
Pareil pour moi, il m' avancé un petit quelque chose.
RépondreSupprimer