- Le vrai du faux et même pire (Martine Nougué)
- Poche: 240 pages
- Editeur : Editions du Caïman (1 janvier 2017)
- Collection : Polars
- Langue : Français
- ISBN-10: 2919066560
- ISBN-13: 978-2919066568
Mon résumé :
La capitaine Pénélope Cissé est bien embarrassée.
Sur la pointe de Sète, trois hommes ont disparu. Elle voudrait mener l’enquête, les retrouver, mais la population et les autorités locales ne s’en préoccupent pas beaucoup (voire même s’en moquent). La menace d’empoisonnement de la lagune et de la population semble d’avantage inquiéter tout le monde. C’est même tout juste si on ne fait pas comprendre à la jeune femme que le monde sera meilleur sans ces trois énergumènes. Il faut dire que les disparus sont : un bistrotier qui prostitue sa femme et sa fille, un conchyliculteur qui surexploite ses parcs et organisent des vols et un autre larron tout aussi peu fréquentable.
Sur la pointe de Sète, trois hommes ont disparu. Elle voudrait mener l’enquête, les retrouver, mais la population et les autorités locales ne s’en préoccupent pas beaucoup (voire même s’en moquent). La menace d’empoisonnement de la lagune et de la population semble d’avantage inquiéter tout le monde. C’est même tout juste si on ne fait pas comprendre à la jeune femme que le monde sera meilleur sans ces trois énergumènes. Il faut dire que les disparus sont : un bistrotier qui prostitue sa femme et sa fille, un conchyliculteur qui surexploite ses parcs et organisent des vols et un autre larron tout aussi peu fréquentable.
Pour couronner le tout, voilà qu’une équipe de deux Men in Grey est envoyée au commissariat.
Leur mission : analyser le fonctionnement des équipes pour en améliorer
l’efficacité. Et c’est elle, Pénélope qui doit s’occuper des deux hommes.
La jeune femme va avoir fort à faire pour aller au bout de son
enquête et démêler le vrai du faux…
Mon avis :
Dès le premier chapitre, le ton est donné. Le lecteur assiste à la
discussion entre deux des « enlevés » qui sont séquestrés dans une
sorte de cave. Et le moins que l’on puisse dire c’est que les deux hommes ne
sont pas tendres l’un avec l’autre !
Le livre se poursuit dans la même veine. Qu’ils soient âgés comme Marceline, ou jeunes
comme Lisa, ex-libraire comme ! Luigi ou policier comme le commandant
Garamont, aucun n’a la langue dans sa poche et au contraire un sens de la
répartie très aiguisé.
Ceux qui me connaissent savent que je n’ai pas pu m’empêcher de m’attacher
à chacun !!!
Ajouter à cela un apport de connaissances sur la
conchyliculture, une critique sous-jacente du traitement de la menace
terroriste par les autorités et les médias, une autre des méthodes soi-disant
scientifiques des spécialistes du management des équipes et vous comprendrez
que l’on ne s’ennuie pas une minute dans ce trop court polar !
Humour dans la dialogue et dans les situations (je ne me suis pas
encore remise de la scène de brainstorming au commissariat ni du premier
dialogue entre Marceline et Lisa), écriture dynamique, critiques (justifiées et
raisonnées) en tout genre, personnages attachants… vous l’avez compris : j’ai
craqué pour ce polar !
Je tiens à adresser un grand grand merci à Jean Louis Nogaro pour cette découverte !!!Et au passage je vous mets le lien vers l’appel à don pour sauver cette super ( non non ce n'est pas le sang qui parle mais la raison !!!)maison d’édition stéphanoise.
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