- La maison de l’Atlantique (Philippe Besson)
- Broché: 217 pages
- Editeur : Julliard (9 janvier 2014)
- Langue : Français
- ISBN-10: 2260019153
- ISBN-13: 978-2260019152
Mon résumé:
Il avait de nombreuses raisons de ne pas y aller. Parce qu’à 18 ans on
préfère partir avec ses copains dans le sud de la France. Parce que partir seul
avec son père en vacances à 18 ans…ça « craint », surtout quand les
relations que l’on entretient avec lui ne sont pas particulièrement bonnes.
Parce
que sa mère est morte dans cette maison. Elle s’y est suicidée….
Mais
il est partit quand même. Il a rencontré Agathe. Raphaël et Cécile se sont
installés dans la maison d’à coté.
Et ce qui devait arriver est arrivé….
Mon
avis :
J’ai
apprécié le personnage du narrateur. Il se décrit lui-même comme un adolescent paresseux,
de ces ados qui se laissent porter par la vie. C’est par paresse qu’il a
accepté de passer les vacances avec son père en dépit de ses mauvaises
relations avec lui.
J’ai
aimé son analyse après coup de la tragédie. Une analyse où il ne minimise pas
son rôle. Il examine à la loupe les petits détails, essaie de comprendre l’enchainement
des faits, l’encastrement des pièces qui a mené à la tragédie.
Il
annonce dès le départ que son père va mourir…. mais on ne sait pas comment…. et
la tension monte.
Après
avoir, à plusieurs reprises, pris ce livre en rayon de la librairie… hésité et
puis reposé…. j’ai sauté sur l’occasion quand je l’ai vu sur la table des coups
de cœur à la médiathèque. Aussitôt pris, aussitôt entamé et dévoré.
L’écriture
de Mr Besson coule. Ses phrases sont simples, ses analyses justes et les
personnages attachants sans être des gentils.
Une belle découverte qui m’engage à découvrir d’autres titres de cet auteur.
Une belle découverte qui m’engage à découvrir d’autres titres de cet auteur.
Citations :
« Voila la chose la plus difficile : apprendre à vivre
avec ses disparus. Les ranger dans une boite afin qu’ils deviennent des souvenirs.
Les tenir à distances pour qu’ils
cessent de nous heurter. Les aimer infiniment pour ne pas être dévoré par le manque. Faire
de cette pensée douloureuse une pensée calme. Passer de la douleur brute à la
douceur fragile. »
«
Cet espoir têtu d’arrêter le temps. Cette promesse de conserver ce qui a été
pour se le rappeler, plus tard. Ce réflexe, cette façon de dire : le
bonheur a existé puisqu’il est là sur la photo. »
«
On n’est pas obligé de se saborder juste pour ennuyer son géniteur. »
Non, il ne me tente pas.
RépondreSupprimerje pensais la même chose au début... mais je me suis fait convaincre par ma lecture!Je découvre cet auteur avec ce livre... et j'aime beaucoup
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