dimanche 3 février 2013

Vengeances ( Philippe Djian)



 

  •  Vengeances ( Philippe Djian)
     
  • Poche: 208 pages
  • Editeur : Folio (9 novembre 2012)
  • Collection : Folio
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 207044838X
  • ISBN-13: 978-2070448388


 Marc a vu son fils de 18 ans, dont il avait la garde depuis son divorce, se tirer une balle dans la tête sous ces yeux un an auparavant.
Est-ce cela qui le pousse, un soir à ramener chez lui une jeune inconnue, au bord du coma éthylique ? La gentille jeune fille n’en semble en tout guère reconnaissante, car, elle profite de l’absence de Marc (repartit rejoindre ses deux amis Anne et Michel dans une soirée) pour s’enfuir en s’saccageant l’appartement de Marc.
Et pourtant celui-ci décide de la retrouver et lui propose de l’héberger. Pour quelles raisons fait-il cela ? La jeune fille acceptera-t-elle ? Et si oui pour quelles raisons ?

Mon avis
Ce livre m’a mis relativement mal à l’aise.
Je n’ai guère « accrocher » avec le personnages de Marc, un homme de 45 ans « artiste » de son état. Il voit ses œuvres d’art lui revenir car elles supportent mal le froid et la chaleur. Il passe son temps dans des soirées, à se souler et à se droguer. Il roule ivre et drogué. On s’interroge sur la relation qu’il veut entretenir avec la jeune fille qu’il a recueillie. Il s’avère que celle-ci connaissait son fils. Veut-il coucher avec elle ? Se faire pardonner d’avoir laisser son fils à vaut l’au, conduisant ce dernier au suicide ?
Sa relation avec son couple d’amis Anne et Michel est également malsaine. Il a été l’amant d’Anne pendant un an avant qu’elle ne se mette en couple avec Michel, mais les relations qu’ils ont dans le trio restent troubles. Et la encore ce sont la drogue et l’alcool qui gouvernent les réactions.
L’atmosphère de ce livre m’a semblé malsaine ; et je n’ai guère été convaincu par l’histoire. La fin me semble tirée par les cheveux et débouche de nulle part, un peu comme si il fallait une fin mais que l’auteur n’avait plus d’idées….
De plus j’ai été déroutée par le style, le vocabulaire utilisé, et par la construction. Les points de vue d’un narrateur omniscient, de Marc et parfois de Michel se succèdent mais il m’a fallut presque à chaque fois un peu de temps pour savoir qui parlait et de qui.
Une déception donc.
C’était mon premier livre de cet auteur et je n’aimerai pas rester sur cette impression… auriez vous un titre à me conseiller ?

« Vivre n’était pas une promenade de santé. Plutôt une marche forcée. »

«  Ca veut dire quoi, vivre avec quelqu’un, quand on le voit pas beaucoup ?
- Ca veut dire qu’on est toujours étonné quand il revient »

« Lui Roger, connard ultralibéral si laid qu’il en était presque beau. »

Livre lu dans le cadre du Challenge " lire sous la contrainte " 

3 commentaires:

  1. Je ne connais encore cet auteur que de nom. Je n'ai encore rien lu de lui.
    Merci pour ta participation et bon dimanche.

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  2. Non, pas de titre qui me viennent comme ça, à croire que ceux que j'ai lu de cet auteur ne m'ont pas plu ou pas marqué.

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  3. zut alors ... j'aurais bien aimé ne pas rester sur cette mauvaise impression

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