- La fille de Debussy (Damien Luce)
- Broché: 152 pages
- Editeur : H D ORMESSON (13 mars 2014)
- Langue : Français
- ISBN-10: 2350872505
- ISBN-13: 978-2350872506
Le narrateur
découvre par hasard, dans le creux d’un arbre le journal intime d’une jeune
fille… Mais il ne s’agit pas de n’importe quelle jeune fille… C’est le journal
de Claude Emma Debussy, fille de Claude Debussy. Elle commence ce journal le
jour de la mort de son père. Outre sa vie, son quotidien dans la guerre, elle
nous parle du pacte qu’elle passe avec son père… Chaque semaine elle jouera un
de ses morceaux….
Mon
avis
Que dire de ce
livre ???? Que c’est une pépite, un écrin de remplie de jolies phrases, de
poésie, de douceur et de candeur… Comment ne pas s’attacher à cette jeune fille
si tendre, si fantasque ???
Comment ne pas
avoir envie de la voir réaliser ses rêves ? Comment ne pas sourire à ses
remarques si judicieuses sur la vie ? Elle alterne les remarques
humoristiques et les remarques plus « profondes » sur la vie, mais c’est
presque toujours avec étonnement qu’elle nous parle de sa vie, de la Vie…..
Un petit bijou
de 150 pages à découvrir sans tarder… une partition de douceur dans ce monde de
brutes….
Coup de cœur !!!!!!!!!!!!!!!!
COup de coeur que je rajoute au challenge Petit Bac , catégorie littérature, ligne " sphére familiale"
Citations
« Les larmes ne sont pas si précieuses qu’on le dit puisqu’elles
viennent en toute circonstance. C’est une sorte de couteau suisse de nos
peines. »
« Moi je finissais par me dire que si l’on passait la
moitié de sa vie à vivre et l’autre à écrire sur ce que l’on vit, on ne vivait
qu’à moitié ».
« Dolly n’est ma sœur qu’à demi. Nous faisons père à part. »
« Heureusement il y a mon surnom, Chouchou, mais il ne
fait pas très sérieux. A-t-on jamais entendu parler d’une sainte Chouchou ?
(Cela tombe plutôt bien car je n’ai jamais eu envie d’être une sainte.) »
« Un lit doit être assez petit pour qu’on puisse passer
facilement d’un bord à l’autre, quand nos rêves changent de cap. »
« J’ai passé le triste repas à regarder mon bouillon dans
les yeux »
« Se donner la mort, drôle d’expression. La mort serait
une sorte de cadeau qu’on se fait. J’imagine que le plus difficile serait d’en
choisir le papier cadeau. »
« Enfin la directrice nous a vanté les joies du sérieux et
de la discipline, deux domaines pour lesquels je n’ai jamais eu de facilités. J’avais
envie de demander si c’était « facultatif » comme le grec ancien »
« J’ai attendu la foi comme on attend un train. Elle n’est
jamais venue. D’ailleurs je trouve stupide de monter dans un train dont on ne
connait pas la destination. L’enfer ? Le paradis ? »
« C’est plus salissant mais vivre sans se salir un peu l’âme,
ce serait comme jardiner dans se salir les mains. »
« Je garderai la plume pour mon journal. C’est tellement
plus poétique de puiser ses mots dans un encrier. Parfois je le regarde en me
disant que dans ce puits d’eau violette, il y a peut-être un chef d’œuvre. »
« Ecrire est comme une respiration. La plume respire une
gorgée d’encre, et parle sur le papier. Au bout de quelques phrases, elle s’étouffe
et il faut l’abreuver à nouveau. »
« Lier deux bouts de ficelle, c’est aussi compliquer que
de lier deux être humains. Il y a autant de nœuds que d’amitiés. »
« Si seulement on pouvait déchiffrer les gens comme la musique.
Si seulement on pouvait dire « Tiens voici ma partition. Déchiffre-moi. »
Il suffirait d’ouvrir un livre pour connaitre toutes nos nuances, nos fausses
notes, notre harmonie.
Et si seulement on
pouvait composer sa vie comme une partition. Mettre des barres de reprise aux
moments de joie, des points d’orgue aux vacances, des accents aux jours de fête. »
« C’est la pire blessure de guerre que d’être condamné à ne
plus pouvoir serrer quelqu’un dans ses bras. »
Je découvre ton blog avec plaisir après ton passage sur le mien.. merci!
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