- Le confident ( Hélène Grémillon)
- Poche: 320 pages
- Editeur : Folio (22 mars 2012)
- Collection : Folio
- Langue : Français
- ISBN-10: 2070445097
- ISBN-13: 978-2070445097
Une
maman qui meurt c’est tout un univers
qui s’écroule. Encore plus quand on est une femme et que l’on vient de
découvrir que l’on attend un enfant.
Mais
Camille ne se voit pas accorder le luxe de faire son deuil sereinement. En
effet, parmi les lettres de condoléances auxquelles elle tente de répondre, une
suscite des interrogations. Loin des traditionnelles formules, elle contient le
récit d’une histoire d’amour. L’histoire de Louis et d’Annie. Il est amoureux d’elle,
à la veille de la deuxième guerre mondiale, elle se lie d’amitié avec Mme M.
Camille,
bien qu’intéressée par l’histoire, s’interroge : pourquoi reçoit-elle ces
manuscrits ? Est-ce une erreur ? L’œuvre d’un auteur qui veut être
publié ? Où encore autre chose ?
Mon
avis :
J’ai
été subjuguée par cette histoire. Ce n’est pas une é-nième histoire d’amour en
temps de guerre. C’est beaucoup plus. C’est de l’amour amoureux, de l’amour maternel, de la passion ,de la haine et de
toutes les conséquences que cela peut avoir. Entre suspens et émotions, c’est l’histoire
d’hommes et de femmes….
un
livre à lire de la première à la dernière ligne, car les rebondissements sont
multiples et tiennent le lecteur en haleine.
« Ce ne sont pas les autres qui nous
infligent les pires déceptions, mais le choc entre la réalité et les
emballements de notre imagination. »
« Ne cherche jamais à te faire aimer
des gens comme tu aimerais qu’ils
t’aiment, ce n’est pas ça, le véritable amour. Ils faut accepter que les
gens t’aiment à leur manière. »
« En prétendant sauver la femme de l’esclavage
de la maternité, l’avortement lui impose une autre forme d’esclavage : sa
culpabilité. Plus que jamais la maternité devient notre seul fait, ou méfait »
Tu as raison, ce n'est pas une simple histoire d'amour.
RépondreSupprimerLors de sa sortie, on a tellement parlé de ce livre que je l'ai fui quelque part. Avec du recul, je me dis "pourquoi pas".
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