lundi 5 novembre 2012

Les oubliés de la lande (Fabienne Juhel)



 

Les oubliés de la lande ( Fabienne Juhel)


  • Broché: 288 pages
  • Editeur : ROUERGUE (22 août 2012)
  • Collection : La brune
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2812603860
  • ISBN-13: 978-2812603860


 D’après les «  vieux » il existerait des lieux oubliés par la mort, des  « no death’s land ».On y arrive parce qu’on en a rêvé ( au sens propre du terme), parce qu’on les a cherchés, parce qu’on en a entendu parler ou alors par hasard. Ils ne sont mentionnés sur une aucune carte….
Tout va bien dans le «  no death’s land » dont il est ici question…Tous les habitants ont semble-t-il  trouvé leur équilibre, la vie communautaire est harmonieuse. Mais il suffit parfois d’un seul détail…. La découverte, au porte du village, d’un mort vient troubler  ce fragile équilibre. Et les secrets de chacun vont être révélés… Et s’il y avait d’autres choses « pire » que la mort à craindre….

Mon avis.
Ce livre, sans que je l’ai détesté ne fera pas parti des inoubliables. Je note deux points  positifs quand même. D’abord l’auteur manie très bien le suspens… Je me suis interrogée tout au long de l’histoire sur la fin …… sur les véritables motivations de chaque personnage ( pourquoi ont-ils voulu fuir la mort ??? , fuient-ils la mort ou la société ?)
Un autre point positif c’est le style de l’auteur. Elle manie très la description de la nature. Elle «  personnifie/chosifie » ( excusez les gros mots, des réminiscences du lycée ) les phénomènes naturels avec ce que j’appellerai du talent ( et pourtant les descriptions ce n’est pas mon fort !!! ) et plonge le lecteur dans l’ambiance, lui faire presque sentir l’effleurement des feuilles…..
Les personnages sont également très attachants même quand on connaît leur secret !!!!

Citations :
« Tom pensait à la nuit comme à un gros matou tapis dans le champs des étoiles. L’animal ne dormait  que d’un œil, ce croissant dans le ciel. Le bruit des feuilles, c’était sa queue balayant le sol avant le saut. L’enfant frissonna à l’idée de passer à proximité de ses pattes. »
Merci à la médiathèque de ma ville qui m’a prêté ce livre à l’occasion du comité des petits éditeurs…

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