A toi ma sœur (
Rosamund Lupton)
- Broché: 471 pages
- Editeur : France loisirs (2010)
- Langue : Français
- ISBN-10: 2298034044
- ISBN-13: 978-2298034042
Béatrice travaille
à New York quand elle reçoit un appel de sa mère, vivant à coté de Londres. Sa
jeune sœur Tess, 21 ans a disparu. Elle se précipite dans l’espoir qu’elle va
la retrouver. Mais quelques jours plus tard, elle apprend que le corps retrouvé
dans les toilettes désaffectées de Hyde Park est celui de Tess. Après
l’autopsie, le verdict est sans appel : la jeune femme s’est suicidée.
Mais c’est impossible pour Béatrice : sa sœur, si « pleine de
vie » ne se serait jamais suicidée. Elle décide de mener l’enquête malgré
l’opinion de la police. Elle suspecte d’abord le professeur d’université, père
de l’enfant qu’attendait Tess, puis un jeune étudiant qui était obsédé par sa
sœur. Qui a bien pu la tuer, et
pourquoi ????
Mon avis
Une banale
histoire allez vous dire, une sœur qui veut montrer que sa sœur n’a pas pu se
suicider……
Je me suis dit ça
jusqu’à quelques pages de la fin… Pourquoi avoir continué alors ?
Pour le suspens et en l’envie de savoir la
vérité moi aussi : et j’ai été servie… il faut vraiment attendre les dernières pages pour
comprendre l’histoire.
Pour la forme
ensuite. En effet, c’est Béatrice qui raconte son enquête, qui « double
raconte » devrais-je dire. Elle s’adresse à la fois à un avocat, Mr Wright
qui prend sa déposition pour le procès. Et en aparté elle s’adresse à sa sœur,
elle lui raconte la même chose mais en lui livrant ses pensées les plus
intimes, ses émotions.
J’ai beaucoup aimé
aussi la façon dont Béatrice s’adresse à sa sœur. A travers le récit de l’enquête,
c’est son amour pour sa sœur qu’elle exprime, la force des liens qui les unies
depuis l’enfance qu’elle évoque. C’est sa difficulté de faire son deuil, d’accepter
d’aller de l’avant, de vivre malgré son absence.
Béatrice se
découvre elle-même, elle nous révèle ses failles, ses faiblesses et aussi ses
forces (et parmi elles la force de son amour pour sa sœur). Le tout sans
apitoiement ni larmoiement. (Bon j’avoue… j’ai écrasé quelques larmes, mais on
m’a toujours dit que je pleurais comme je pissais….).
Citations :
« nous nous
étions forgé une relation semblable à une rocade, contournant les émotions
vives et les sentiments complexes, de sorte que nos personnalités nous étaient
étrangères. »
« J’ai
imaginé que chacun conservait ses propres souvenirs de toi – ta voix, ton
visage, ton rire, ce que tu avais fait, ce que tu avais dis. Si tous ces
fragments étaient réunis, nous arriverions peut-être à recréer une image
complète de toi. Ensemble pour nous pouvions te contenir tout entière. »
Merci à Enna, grace à qui j'ai découvert ce titre: http://ennalit.canalblog.com/
encore un titre pour mon challenge: ( si l'organisateur est d'accord!!!!!!)
ah oui, c'était un bon roman et son 2ème qui n'est pas traduit ("Afterwards") est excellent aussi! Une auteur à suivre!
RépondreSupprimermême non traduit ( ça me prendra juste un peu de temps) je crois que je vais le demander au père noel
RépondreSupprimerMerci de tout coeur du conseil... si vous en avez d'autres dans ce type là!!!
Je peux te conseiller "Comme ton ombre" de Elizabeth Haynes qui est vraiment très bon, ceux qui l'ont lu l'ont beaucoup aimé!
RépondreSupprimerhttp://ennalit.canalblog.com/archives/2012/03/20/23759350.html
Toi aussi, tu pleures comme une madeleine ?.....
RépondreSupprimerou " comme je pisse" selon mon père;... je suis un peu sensible pour dire les choses d'une plus belle façon! Mais un livre qui réussit à émouvoir est toujours un beau livre....
RépondreSupprimerTu pleures comme tu pisses !!!! ah c'est chic !!!! :D
RépondreSupprimerDans un style un peu particulier mais auquel ta chronque m'a fait penser, celui ci, si tu ne l'as pas déjà lu
RépondreSupprimerhttp://passionsenpelemeledepyrausta.eklablog.com/la-recluse-de-jm-morris-a47262499
@liliba: je sais je sais... les expressions familiales....
RépondreSupprimer@pyrauste: je viens de voire votre résumé... je crois que je vais me laisser tenter !!!