Chanson des mal-aimants (Sylvie Germain)
La narratrice, abandonnée à sa naissance à la porte d'un couvent,
vagabondera au fil des ans d'une place à l'autre, à travers la France.
C'est comme si elle n'avait pas de vie propre, mais elle participe
intensément à celle des autres et aux drames dont elle est le témoin,
sondant toujours plus profondément les mystères du cœur et du corps
humains en lesquels rôde si souvent la folie. Elle grandit dans les
Pyrénées, chez la veuve d'un fusillé, parmi des enfants qui attendent en
vain le retour de leurs parents chassés par la guerre, puis dans une
auberge où l'on pratique un culte étrange et truculent de l'ours,
ensuite dans un manoir où pèse un secret en forme de cruelle mascarade.
Devenue adulte, elle est servante dans divers hôtels, dans un bordel
champêtre, dans un bistrot de gare, puis à Paris où elle côtoie des gens
insolites, parfois inquiétants, et où elle finit chanteuse de rue,
attelée à un orgue de Barbarie. Dans la splendide sauvagerie des
montagnes et dans celle, bien plus féroce, de la ville, elle ne cessera
de creuser et de fortifier sa solitude, ainsi que son don de
compassion.La façon dont l'auteur donne la parole à cette paria surprend
par la beauté des images, la fulgurance des visions, la violence de
certaines scènes, et l'on retrouve la magie de l'écriture et de
l'imagination du Livre des Nuits et de Jours de colère.
Trop de violence pour moi...... je n'ai pas été très loin dans la vie de la narratrice!
Rosa candida(Audur Ava Olafsdottir) version audio)
Une étreinte furtive avec Anna, un bout de nuit, et Arnljotur s'est
retrouvé père d'une petite fille. A vingt-deux ans, il abandonne sa
famille et quitte sa terre d'Islande, avec dans ses bagages, quelques
boutures de Rosa candida, une rose à huit pétales qu'il cultivait avec
sa mère. Il part redonner vie à une roseraie à l'abandon dans un
monastère gardé par un moine cinéphile. Un jour, Anna réapparaît pour
lui confier sa fille, Flora Sol. Et si l'amour pouvait naître? L'histoire semble intéressante mais le lecteur en fait une lecture trop plate..... je viens de l'emprunter en version papier à la médiathèque!
Rosa candida m'avait déçu également.
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