Les vacances tirent à leur fin pour moi.... Malgré mon absence sur le blog j'ai lu quelques livres. Je parlerai rapidement ici de mes abandons....
Les jeunes mariés (Nell Freudenberger):
" Depuis qu’elle est toute petite, Amina rêve d’ailleurs. De chocolat
Cadbury et de pantalons à l’occidentale. D’hivers rigoureux et de
discussions en anglais. De quitter le Bangladesh pour offrir un nouvel
avenir à ses parents vieillissants. Quand, sur AsianEuro.com, elle fait
la connaissance de George, un ingénieur américain de trente-cinq ans,
elle accepte sans hésiter sa demande en mariage… Mais si la famille de
George essaie tant bien que mal de l’accueillir, Amina perçoit dans
l’atmosphère hypocrite des déjeuners dominicaux tous leurs préjugés. Sur
sa religion, dans un contexte post-11 septembre encore brûlant. Sur le
besoin qu’elle a de faire venir ses parents au plus vite, une fois
obtenu son passeport américain. Quand s’ajoutent au fossé culturel les
non-dits d’une relation apparemment sans histoires, les États-Unis
cessent définitivement de ressembler à une terre promise pour Amina.
Nell Freudenberger confirme son talent pour écrire l’exil. Ce portrait
d’une jeune émigrée est aussi celui de deux pays que tout oppose, le
Bangladesh et les États-Unis, dont elle capte avec une même justesse les
contradictions." Le livre est plutôt bien écrit mais je n'ai pas accroché à l'histoire.Je me suis ennuyée. L'invention de nos vies(Karine Tuil)
Sam Tahar semble tout avoir : la puissance et la gloire au barreau de
New York, la fortune et la célébrité médiatique, un « beau mariage »...
Mais sa réussite repose sur une imposture. Pour se fabriquer une autre
identité en Amérique, il a emprunté les origines juives de son meilleur
ami Samuel, écrivain raté qui sombre lentement dans une banlieue
française sous tension. Vingt ans plus tôt, la sublime Nina était restée
par pitié aux côtés du plus faible. Mais si c était à refaire.À mi-vie, ces trois comètes se rencontrent à nouveau, et c est la déflagration... Des phrases trop longues dès le début ne m'ont pas encouragée à dépasser les 3 premières pages... dommage j'attendais cette lecture avec impatience... peut être aurais-je du persévérer Chanson des mal-aimants (Sylvie Germain)
La narratrice, abandonnée à sa naissance à la porte d'un couvent,
vagabondera au fil des ans d'une place à l'autre, à travers la France.
C'est comme si elle n'avait pas de vie propre, mais elle participe
intensément à celle des autres et aux drames dont elle est le témoin,
sondant toujours plus profondément les mystères du cœur et du corps
humains en lesquels rôde si souvent la folie. Elle grandit dans les
Pyrénées, chez la veuve d'un fusillé, parmi des enfants qui attendent en
vain le retour de leurs parents chassés par la guerre, puis dans une
auberge où l'on pratique un culte étrange et truculent de l'ours,
ensuite dans un manoir où pèse un secret en forme de cruelle mascarade.
Devenue adulte, elle est servante dans divers hôtels, dans un bordel
champêtre, dans un bistrot de gare, puis à Paris où elle côtoie des gens
insolites, parfois inquiétants, et où elle finit chanteuse de rue,
attelée à un orgue de Barbarie. Dans la splendide sauvagerie des
montagnes et dans celle, bien plus féroce, de la ville, elle ne cessera
de creuser et de fortifier sa solitude, ainsi que son don de
compassion.La façon dont l'auteur donne la parole à cette paria surprend
par la beauté des images, la fulgurance des visions, la violence de
certaines scènes, et l'on retrouve la magie de l'écriture et de
l'imagination du Livre des Nuits et de Jours de colère.
Trop de violence pour moi...... je n'ai pas été très loin dans la vie de la narratrice!
Rosa candida(Audur Ava Olafsdottir) version audio)
Une étreinte furtive avec Anna, un bout de nuit, et Arnljotur s'est
retrouvé père d'une petite fille. A vingt-deux ans, il abandonne sa
famille et quitte sa terre d'Islande, avec dans ses bagages, quelques
boutures de Rosa candida, une rose à huit pétales qu'il cultivait avec
sa mère. Il part redonner vie à une roseraie à l'abandon dans un
monastère gardé par un moine cinéphile. Un jour, Anna réapparaît pour
lui confier sa fille, Flora Sol. Et si l'amour pouvait naître? L'histoire semble intéressante mais le lecteur en fait une lecture trop plate..... je viens de l'emprunter en version papier à la médiathèque!
Rosa candida m'avait déçu également.
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