vendredi 7 décembre 2012

Rien n’est trop beau ( Rona Jaffe)


 Détails sur le produit

Rien n’est trop beau ( Rona Jaffe)

  • Broché: 672 pages
  • Editeur : Le Livre de Poche (29 août 2012)
  • Collection : Littérature & Documents
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2253164275
  • ISBN-13: 978-2253164272

 Mon résumé
Tout commence en janvier 1952, le 2 janvier pour être précis. Caroline Blender débarque dans l’immeuble des Editions Fabian. Elle y a été engagée comme secrétaire et c’est son premier jour de travail. Quelques temps auparavant, l’homme qui devait l’épouser (un certain Eddy) l’a quittée et elle est prête à tout pour se changer les idées.
Aux Editions Fabian, elle va faire la connaissance de Marie-Agnès ; de Brenda, d’April Morrison, de Gregg et de Barbara Lemont.
         April Morrison est arrivée 4 jours plus tôt à New York. Elle voudrait être actrice mais l’argent donné par ses parents est insuffisant pour vivre et courir les castings. Elle se fait donc employée par les Editions Fabian.
         Gregg est la secrétaire attitrée de Miss Farrow (une directrice d’éditions peu travailleuse et chef de Caroline). Elle vient de Dallas.
         Enfin Barbara tape des articles du magasine «  Femmes d’Amérique ». Elle vit avec sa mère et sa fille de un an.
A part leur emploi aux Editions Fabian, ces 4 jeunes femmes ont un point commun : elles cherchent l’amour et rêvent de mariage
Car tel est ce que l’on attend d’une jeune femme de 20 ans dans le New York des années 50. Le travail de la femme doit être une simple occupation, en attendant que le mariage ne les délivre des contingences matérielles et qu’elles se reconvertissent dans un nouvel «  emploi » : mère au foyer.
On suit dans ce roman l’histoire de ces 4 jeunes femmes toutes aussi attachantes.

Mon avis
J’ai bien aimé ce livre même s’il a suscité en moi un peu de tristesse. En effet j’ai souffert avec chacune de ces jeunes filles naïves qui, confrontées à la réalité, se voient obligées d’abandonner leurs rêves, de changer leur personnalité .Elles ont au début deux réactions différentes. Certaines se plient  inconsciemment à la réalité tandis que d’autres dépriment en tentant de jouer le jeu.
Quid des hommes vous demandez vous ?
Ils ont suscité en moi 2 réactions. Les plus jeunes m’ont donnés des envies de meurtres, tellement ils sont décrits comme imbus d’eux-mêmes, égoïstes, à la limite de la rustrerie. Ils ont pour point commun d’utiliser la naïveté des femmes qui les aiment.
Les hommes plus âgés, (à par un) sont beaucoup plus à l’écoute et ils sont «  gentils » avec les femmes…. ils donnent envie de les rencontrer. N’y aurait-il de salut qu’avec des hommes plus âgés ?
J’ai également apprécié le style de l’auteur, assez humoristique : jugez plutôt par vous-même en lisant les quelques citations ci-dessous.

Citations :
«  Times Square à l’heure du déjeuner c’est le Carnaval. Les manteaux d’hiver dissimulent bien des secrets : défauts dans les silhouettes, fautes de goût, mais la chaleur de l’été révèle tout. »

«  L’avenir, se dit-elle, dépend de la chance et des autres. Quand on a eu une vie protégée, on n’arrive même pas à imaginer tout ce qui peut réellement nous arriver. »

Elle ne savait pas que l’amour pouvait être cela/ douter de soi-même et s’accrocher, être tantôt réconfortée, tantôt perdue suivant l’humeur de l’homme que l’on aimait.

«  Les fêtes dans une grande ville ont ceci de pénible que c’est une période ou tout le monde se sent contrait d’être heureux. »


Je rajoute ce livre au challenge Babelio pour 
la lettre J 






Je tiens à remercier les éditions de  livre de poche qui m’ont envoyé ce livre 
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et le blog http://aperto.libro.over-blog.com/article-challenge-un-mot-des-titres---session-12---les-billets-113025912.html qui me l’a fait gagner !!! MERCI c’était une lecture plus qu’agréable !


2 commentaires:

  1. je crois que c'est l'homme qui parle ???? ( hihihi, c'est aussi ce que j'ai pensé! )

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