Rien
n’est trop beau ( Rona Jaffe)
- Broché: 672 pages
- Editeur : Le Livre de Poche (29 août 2012)
- Collection : Littérature & Documents
- Langue : Français
- ISBN-10: 2253164275
- ISBN-13: 978-2253164272
Mon résumé
Tout commence en
janvier 1952, le 2 janvier pour être précis. Caroline Blender débarque dans
l’immeuble des Editions Fabian. Elle y a été engagée comme secrétaire et c’est
son premier jour de travail. Quelques temps auparavant, l’homme qui devait
l’épouser (un certain Eddy) l’a quittée et elle est prête à tout pour se
changer les idées.
Aux Editions
Fabian, elle va faire la connaissance de Marie-Agnès ; de Brenda, d’April
Morrison, de Gregg et de Barbara Lemont.
April Morrison est arrivée 4 jours plus
tôt à New York. Elle voudrait être actrice mais l’argent donné par ses parents
est insuffisant pour vivre et courir les castings. Elle se fait donc employée
par les Editions Fabian.
Gregg est la secrétaire attitrée de
Miss Farrow (une directrice d’éditions peu travailleuse et chef de Caroline).
Elle vient de Dallas.
Enfin Barbara tape des articles du
magasine « Femmes d’Amérique ». Elle vit avec sa mère et sa fille de
un an.
A part leur emploi
aux Editions Fabian, ces 4 jeunes femmes ont un point commun : elles
cherchent l’amour et rêvent de mariage
Car tel est ce que
l’on attend d’une jeune femme de 20 ans dans le New York des années 50. Le
travail de la femme doit être une simple occupation, en attendant que le
mariage ne les délivre des contingences matérielles et qu’elles se
reconvertissent dans un nouvel « emploi » : mère au foyer.
On suit dans ce
roman l’histoire de ces 4 jeunes femmes toutes aussi attachantes.
Mon avis
J’ai bien aimé ce
livre même s’il a suscité en moi un peu de tristesse. En effet j’ai souffert
avec chacune de ces jeunes filles naïves qui, confrontées à la réalité, se
voient obligées d’abandonner leurs rêves, de changer leur personnalité .Elles
ont au début deux réactions différentes. Certaines se plient inconsciemment à la réalité tandis que
d’autres dépriment en tentant de jouer le jeu.
Quid des hommes
vous demandez vous ?
Ils ont suscité en
moi 2 réactions. Les plus jeunes m’ont donnés des envies de meurtres, tellement
ils sont décrits comme imbus d’eux-mêmes, égoïstes, à la limite de la
rustrerie. Ils ont pour point commun d’utiliser la naïveté des femmes qui les
aiment.
Les hommes plus
âgés, (à par un) sont beaucoup plus à l’écoute et ils sont «
gentils » avec les femmes…. ils donnent envie de les rencontrer. N’y
aurait-il de salut qu’avec des hommes plus âgés ?
J’ai également
apprécié le style de l’auteur, assez humoristique : jugez plutôt par
vous-même en lisant les quelques citations ci-dessous.
Citations :
« Times
Square à l’heure du déjeuner c’est le Carnaval. Les manteaux d’hiver
dissimulent bien des secrets : défauts dans les silhouettes, fautes de
goût, mais la chaleur de l’été révèle tout. »
« L’avenir,
se dit-elle, dépend de la chance et des autres. Quand on a eu une vie protégée,
on n’arrive même pas à imaginer tout ce qui peut réellement nous
arriver. »
Elle ne savait pas
que l’amour pouvait être cela/ douter de soi-même et s’accrocher, être tantôt
réconfortée, tantôt perdue suivant l’humeur de l’homme que l’on aimait.
« Les fêtes
dans une grande ville ont ceci de pénible que c’est une période ou tout le
monde se sent contrait d’être heureux. »
la lettre J
Je tiens à
remercier les éditions de livre de poche qui m’ont envoyé ce livre
et le blog http://aperto.libro.over-blog.com/article-challenge-un-mot-des-titres---session-12---les-billets-113025912.html
qui me l’a fait gagner !!! MERCI c’était une lecture plus
qu’agréable !
Des hommes très stéréotypées, non ?
RépondreSupprimerje crois que c'est l'homme qui parle ???? ( hihihi, c'est aussi ce que j'ai pensé! )
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