Il y a trois ans que Paul s’est retiré dans une maison de repos, assumant son incapacité à vivre sa vie, plus à son aise avec les fous qu’avec les gens dits normaux. Il y trouve une forme d’harmonie, tout entier absorbé dans sa grande passion, la poésie, et dans des rituels ponctués par les visites de son infirmier. Un jour il reçoit la lettre d’une femme qui l’a aimé. Il lui faut affronter une dernière fois ses souvenirs, et retrouver le monde du dehors."
Ce livre m'a laissé une impression étrange. On se retrouve dans la tête d'un homme, qui a, à la suite d'une rupture, décidé d'aller vivre dans une maison de repos. Il y trouve un univers sécurisant et surtout , un monde où il peut assumer ses " travers", son asociabilité, ses rituels.
Il semble impossible de critiquer ce qu'il pense, tant tout semble, depuis son point de vue, rationnelle, logique, presque normal. On en vient presque à se demander qui est anormal: lui ou nous??
Je ne garderai peut être pas un souvenir impérissable de ce livre mais ce fut un moment de lecture agréable.
Je remercie ma médiathèque, qui a décidé de créer un office des petits éditeurs: la médiathèque prête à ceux qui le veulent des livres que leurs confient les petits éditeurs. La seule obligation est de donner son avis...... JE trouve ça super pour découvrir des petits livres .
"comment pourrait-il me soigner quand on ne peut guérir de soi même? "
"mais quel cerveau malade a voulu coller des stickers arc en ciel aux vitres du métro où des messieurs colorés s’assoient très rot le matin pour aller suer le droit de vivre dans je ne sais quel restaurant, quelle usine ou quel entrepôt?"
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