vendredi 4 mars 2016

La maison où je suis mort autrefois (Keigo Higashino)



Détails sur le produit

  •  La maison où je suis mort autrefois (Keigo Higashino)
  • Poche: 253 pages
  • Editeur : Actes Sud Editions (2 novembre 2011)
  • Collection : Babel noir
  • Langue : Japonais
  • ISBN-10: 2330001320
  • ISBN-13: 978-2330001322



Mon résumé :
Sayaka Kurahashi s’interroge. Pourquoi n’a-t-elle aucun souvenir de sa vie d’enfant, avant ses 5 ans ? Pourquoi ne parvient-elle pas à créer un lien affectif avec sa fille ? Et où donc se rendait son père tous les 2 ou 3 mois ? Pourquoi prétendait-il aller pécher alors qu’il partait sans sa canne à pêche ?
C’est en retrouvant un ancien petit ami, lors d’une rencontre d’anciens élèves, qu’elle se décide. Elle lui demande de venir avec elle pour ouvrir la porte dont elle a hérité la clé à la mort de son père.
Et si cette clé ouvrait la porte des souvenirs ?

Mon avis :
C’est encore un livre que je voulais lire depuis longtemps. Il manquait juste un peu de temps pour se lancer. Enfin pas que, car je dois avouer qu’il m’inquiétait un peu. Je n’aurais pas du attendre. Sitôt ouvert… sitôt dévoré. A cause de son nombre de pages ? Non, parce qu’il est diablement bien écrit. J’ai été prise au piège dès les premières lignes. L’écriture est sobre, sans fioritures et donc efficace. On va à l’essentiel. On suit pas à pas les deux protagonistes dans leurs découvertes, dans ce qui s’apparente à un véritable voyage dans le temps. Un temps qui semble s’être arrêté (ou avoir été arrêté ?) à 11h 10 dans cette maison.
On est pris dans une spirale et on ne lâche pas avant de savoir la fin !!
J’ai aimé la façon dont on découvre, avec les héros, cette maison un peu étrange. Ils visitent chaque pièce, puis y retournent, pour les examiner de nouveau, pour les «  revoir » à la lumière de leurs découvertes, ou pour y chercher de nouveaux indices. Car l’histoire de cette maison, en apparence banale,  est dense, inquiétante. Un soupçon de fantastique vient augmenter la tension et les questions qui se posent pour les protagonistes. Qu’a-t-il bien pu s’y passer ?
Au fur et à mesure  des pages, on devient, comme les personnages, obsédés par cette bâtisse, par le/ les drames qui semblent y avoir eu lieu.
A lire !!!
Merci au blog «  collectif polar » qui en lançant un appel aux lecteurs m’a donné le coup de pied aux fesses nécessaire pour me lancer ! 


ThrillerPolar-PatiVore3

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