- les arbres voyagent la nuit ( Aude Le Corff)
- Broché: 251 pages
- Editeur : Pocket (4 juin 2015)
- Collection : Pocket
- Langue : Français
- ISBN-10: 2266245457
- ISBN-13: 978-2266245456
Mon résumé :
Ne pas
marcher sur les traits du trottoir, caresser les chats d’une façon
particulière… des rituels auxquels se raccroche Manon, 8 ans. Pour faire revenir sa maman, elle est prête à
tous les « sacrifices » possibles.
Anatole
aussi a ses rituels, mais ce sont ceux d’un monsieur de plus de 80 ans :
les émissions culturelles, le pain à la boulangerie, les repas livrés par la
ville…
En voyant
Manon passer ses après-midis au pied du bouleau de la cour de leur immeuble,
Anatole s’interroge. Pour l’approcher et savoir ce qui se passe, il propose de
lui lire le héros blond de Saint Exupéry….
Mon avis :
Un peu de
fraîcheur, de beauté dans ce monde de brutes.
Un livre
qui réconcilie, sans mièvrerie avec l’humanité.
Un livre qui réaffirme le pouvoir « soignant » des livres, des « contes ».
Un livre qui réaffirme le pouvoir « soignant » des livres, des « contes ».
Les mots
pour soigner les maux…
Une belle
histoire d’amitié entre un vieux monsieur et une petite fille….
L’écriture
coule, les mots s’enchainent… les liens se créent dans le partage du quotidien…
Ouvrez ce livre et laisser vous porter ….
Citations :
« C’est
possible de finir sa vie seul alors qu’il y a tellement de gens sur terre ? »
« Deux
petites mains, tels deux oiseaux blancs se sont posées sur son dos. Deux
petites mains, plus qu’une force qu’elles ne possèdent pas encore, lui
insufflent tout leur amour. Alors l’enclume devient plume »
« Il
a perdu son jouet mais il tient au creux de sa main quelque chose de mille fois
plus précieux : l’amour de sa mère »
«
Ses maux étaient le seul moyen d’exister encore un peu, en allant consulter des
médecins, en achetant des médicaments à la pharmacie. Sa déchéance physique
était sa meilleure excuse pour vivre dans l’attente du clap final, reclus dans
son appartement. »
« Le
temps passait lentement, malgré tout, comme pour l’emmerder, alors qu’il n’avait
plus rien à savourer. »
« La
culpabilité le ronge. Il a bien essayé de l’étouffer à coups de bières, mais
elle s’agrippe telle une gargouille au toit d’une église. Tenace, elle ne dort
jamais. Diabolique, elle sait appuyer là où ça fait mal. »
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