samedi 6 février 2021

La misère se porte bien (Francis Dannemark)

 La misère se porte bien

  •  La misère se porte bien (Francis Dannemark)
  • 334 pages au format 15 x 21 cm.
  • La couverture est née sous le crayon et le pinceau de Chris De Becker.
  • ISBN : 978-2-9602659-0-3

Mon résumé :

C’est un peu désespérée que Gabrielle arrive dans la vieille bâtisse dont elle a hérité. Sa vie s’est effondrée peu de temps auparavant, avec la perte de son mari, et sa faillite celui-ci. Elle qui pensait trouver une demeure en ruine prête à être vendue, découvre qu’elle en est, non pas la propriétaire, mais la nue-propriétaire. Trois lettres pour lui signifier qu’il n’est pas possible de la vendre, qu’elle a juste le droit de payer les travaux importants s’il en faut.

 L’usufruit de la maison revient à Simon. Célibataire et plutôt solitaire, ce dernier s’est construit une vie entre ses plantes tropicales, ses aquariums et les voisins du village.

Sur le point de partir pour passer la nuit dans un hôtel, Gabrielle fait un malaise… l’obligeant à passer une nuit dans la vieille bâtisse. La première, mais pas la dernière…

 

Mon avis :

Ruinée, abandonnée par son entourage, veuve, Gabrielle aurait pu être vindicative en découvrant qu’elle ne pouvait vendre la maison et obtenir l’argent dont elle a tant besoin pour vivre. Elle aurait pu décider de tenter à tout prix d’exproprier Simon … mais non. En même temps quand on connait les romans de Mr Dannemark, on sait que c’est impossible de trouver ce type d’héroïne.  

En commençant ce livre je me suis demandée si c’était le bon moment pour le lire : avec un stress important au travail, la menace d’un confinement … cela aurait pu me donner de nombreuses raisons de reporter ma lecture à plus tard pour pouvoir vraiment en profiter.

Mais finalement, grâce aux mots de l’auteur, à la simplicité de son écriture, à la bienveillance de ses personnages, c’est tout en douceur, presque par surprise que je me suis laissée glisser dans cette histoire.

J’ai suivi sur la pointe des pieds (des mots ?), avec plaisir et pudeur, l’amitié naissante de Simon et Gaby. Même si l’un n’a presque rien, à part l’usufruit de la vieille demeure, des plantes tropicales et des aquariums, et que l’autre a été habituée à l’opulence avant tout perdre, entre eux, l’amitié va naître spontanément.

Il émane de ces deux personnages une simplicité, une bienveillance contagieuse.

 Par contre, même si (ou parce que) j’ai adoré ce livre, je me sens bien en peine de rédiger une critique longue. Je retombe toujours sur les mêmes mots en songeant à l’histoire : simplicité, spontanéité, nature et naturel, accueil.  

J’ai aimé suivre la naissance de leur relation, leur découverte l’un de l’autre. J’ai aimé découvrir les autres personnages qui entourent Simon.

En fait, cette histoire donne envie de vivre d’aller vivre dans une demeure comme celle de Simon et Gaby, d’être entouré par les mêmes amis. Envie d’aller vivre avec eux, de relever les manches pour faire les travaux avec eux. Pour juste vivre avec des gens qui ne se prennent pas la tête.  

Cette histoire donne envie d’arrêter la course du monde pour seulement gouter aux plaisirs simples de l’amitié et de la nature. Les mots de Mr Dannemark ont une sorte de pouvoir magique apaisant sur le lecteur. Oui, en refermant le livre j’avais juste envie de cette douceur, de tendresse, et de retrouver les personnages une autre fois…

Merci Mr Dannemark pour ce moment hors du temps, dans un monde si doux et paisible !!  COUP DE COEUR

 Une mention spéciale pour les photos insérées dans le texte et aussi pour la magnifique couverture !!

Attention, ce livre n'est pas distribué en librairie ou en bibliothèque.

Pour le commander, rien de plus simple :

Aller sur le site : http://www.francisdannemark.be/biefnot-dannemark/livre/la-misere-se-porte-bien/

- envoyer un mail à l’auteur  francis.dannemark@gmail.com.

Bonne lecture !!!

 

 

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