- Une famille très française (Maëlle Guillaud)
- Broché: 208 pages
- Editeur : Héloïse d'Ormesson (12 avril 2018)
- Langue : Français
- ISBN-10: 2350874486
- ISBN-13: 978-2350874487
Mon résumé :
Qui n’a jamais rêvé,
à l’adolescence d’avoir pour famille… celle de son/sa meilleur(e) ami(e) ?
Charlotte, 17 ans ne déroge pas à la règle. D’autant que la
mère de Jane (prononcez Jane comme Jane Austen), est aussi chic et distinguée que
le sienne est parfois mal attifée et exubérante. Mais l’adolescente va
s’apercevoir qu’il ne faut pas se fier aux apparences car les belles maisons
cachent parfois de sombres recoins.
Mon avis :
On pourrait reprocher à l’auteur une pointe de caricature
concernant la mère, juive, de Charlotte. Cependant je pense qu’il ne faut pas
s’arrêter à ça. J’ai trouvé le personnage de Charlotte riche et attachant.
L’auteur souligne bien l’ambivalence de l’adolescence. Charlotte a envie de se
différencier de ses parents, de ressembler à la famille de Jane, qu’elle trouve
plus distinguée. Elle voudrait prendre ses propres décisions, ressembler aux
autres ados… prendre son envol en fait. Mais dans le même temps, elle garde en
elle, très forte, sa loyauté envers ses parents. Elle est consciente d’être
riche de son histoire familiale. On peut presque penser à un processus d’acculturation
quand on lit les pensées de Charlotte. Elle tente de se faire sa place dans le
monde, d’être unique mais ne peut se résoudre à rejeter ce qui lui vient des
générations précédentes, de sa mère, de sa grand-mère.
J’ai aimé la description de la relation entre Charlotte et
sa grand-mère. Cette tendresse mêlée de respect… cette connivence. Une relation
décrite avec pudeur. J’ai aimé la douceur de l’écriture de l’auteur.
Autant le premier livre de cette auteur m’avait mise mal à
l’aise (même si je l’avais aimé), autant celui m’a plu sans réserve. J’ai même
envie de le relire. Pourtant, comme souvent quand j’ai aimé un livre, j’ai du
mal à expliquer pourquoi j’ai aimé. Sûrement parce que l’auteur a su saisir et
rendre la complexité de sentiments qui peuvent traverser tout un chacun à
l’adolescence.
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