jeudi 31 mars 2016

Ville haute ( Eliane Serdan)





  •  Ville haute ( Eliane Serdan)
  •  ISBN : 979-10-90175-47-1
  • Format : 12,5 x 19 cm
  • Pagination : 172 pages
  • Prix : 15, 90 €





Mon résumé :

 Dans une ville du sud de la France, pendant l’hiver 53, une petite fille et un homme se croisent,par hasard, au détour d’un couloir. Ils ne se connaissent pas, et ne savent donc pas qu’ils ont en commun d’avoir vécu l’exil.
Tout les sépare mais ils en ont en eux les mêmes blessures non cicatrisées, la même douleur d’avoir été séparé d’un être cher. Pour l’homme, c’est Anouche, la fille de sa nourrice qui lui a été enlevée. Pour Anna, c’est l’absence de Fabio qui pèse.
Et si cette rencontre fortuite était le point de départ de la réconciliation ?

Mon avis :
C’est un livre sobre, tout en pudeur sur le deuil et l’exil que j’ai eu la chance de recevoir par l’intermédiaire de Mr Safran. Avant même d’entamer ma lecture j’ai été touchée par la dédicace de l’auteur qui m’écrit que les livres sont le seul moyen de rendre le quotidien supportable… un avis que je partage !

Si les deux narrateurs diffèrent par leur sexe, leur âge, leurs deux voix résonnent en écho et s’harmonisent comme sur une partition. Anna et Yervant expriment la même douleur liée au poids des mots, au poids des silences. Ils racontent le même rejet dans leur pays d’accueil, le même manque du soleil et de la lumière de leur pays d’origine.

Il est impossible de ne pas être touché, pris aux tripes à la lecture de ces mots, de ces phrases qui sonnent juste. Aucun pathos, aucun cri ; juste des mots simples qui expriment avec d’autant plus de force les sentiments.
C’est un magnifique roman sur une amitié hors du commun, sur la renaissance, et la réconciliation avec le passé qui se déguste, se ressent.
Un coup de cœur  et un coup au cœur !!!!

lundi 28 mars 2016

Je compte les petits zozios sur mes doigts ( Laurie Cohen et Marjorie Beal)

Détails sur le produit




  •  Je compte les petits zozios sur mes doigts ( Laurie Cohen et Marjorie Beal)
  • Editeur : Langue au Chat (21 janvier 2016)
  • Collection : COMPTE DOIGTS
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2806306884
  • ISBN-13: 978-2806306883


Mon résumé et avis :

Parfois le hasard fait bien les choses.
Lors de la dernière Masse Critique de Babelio, j’avais choisi, entre autre ce petit livre cartonné.
Et c’est celui-ci qui m’a été attribué ! Hors en ce moment dans ma classe, je travaille les nombres de 1 à 5 avec les petites sections.
Une bonne introduction à mes ateliers de numération donc ! Et c’est vraiment avec plaisir qu’ils ont découvert ce livre en regroupement. Ils se sont amusés à montrer les quantités avec leurs mains (comme sur le livre !). Les plus grands aussi, pour qui le nombre est bien acquis, ont adoré ! Ils ont fait le rapprochement entre les «  barres de quantité » et la tour des présents qu’ils constituent tous les matins en mettant une brique de couleur ( rouge pour les GS, bleu pour les petits et verts pour les MS) quand ils arrivent dans la classe.
L’instit que je suis à appréciée : le format cartonné épais (et donc solide !!!) ; les couleurs et les illustrations, la présence pour chaque nombre d’une main, d’un dé, d’une «  barre de quantité », du chiffre et du mot écrit !
Un vrai plaisir qui va rester je pense longtemps dans ma classe !!!
Merci à Babelio pour cette Masse Critique ! 

dimanche 20 mars 2016

Quatre sœurs, Tome 3, Bettina (Malika Ferdjoukh, Cati Baur)


Détails sur le produit



  •  Quatre sœurs, Tome 3, Bettina (Malika Ferdjoukh, Cati Baur)
  • Série en 4 tomes
  • 160 pages, 21x27,5 cm, 15 €
  • PARUTION 6 Janvier 2016
  • ISBN 9782369811282




Mon résumé :
Avec le printemps, arrivent à la Vill’Hervé le retour des préoccupations esthétiques de Charlie, et les problèmes d’argent. En effet, l’argent des parents des quatre sœurs, duquel vivent les filles depuis leurs décès commencent à faire s’épuiser.
Charlie propose de louer la chambre des parents pour en gagner un peu. Mais qui dit location d’une pièce dit arrivée d’un étranger dans la demeure… Le dénommé Tancrède ne passera pas inaperçu.
Deux autres personnes viennent mettre de l’animation dans la Vill’Hervé. Ce sont Harry et Désirée, deux petits cousins plutôt délurés. Le premier ne peut s’empêcher d’adopter tous les animaux laissés pour compte qu’il croise (avec une préférence pour les crabes, les cafards….). La deuxième adore … les poireaux…

Mon avis :
 Même si ce tome porte le nom de Bettina, il est plus question des amours de Charlie avec le nouveau locataire que des pensées de la 3ème de la fratrie. Mais c’est quand même avec plaisir que je me suis replongée dans les aventures des «  quatre sœurs ».
Ce troisième tome est plein d’humour avec la présence d’Harry (« adopteur » d’animaux atypiques en série) et d’un vengeur masqué qui sème des poireaux de partout. Ce troisième tome est également teinté de tristesse avec les courriers que s’échangent Muguette et Hortense. Le quotidien de la première, hospitalisée dans une bulle est évoqué avec pudeur.
J’apprécie toujours autant les illustrations de Cati Baur, et l’amour qui sous-tend cette histoire. Qu’il soit maternel, familiale, filiale, amical, ou amoureux, l’amour est présent derrière chaque personnage et chaque dessin !

Arsène Lupin les origines: Il faut mourir ! (Tome 3) [B. Abtey, P. Deschodt, C.Gaultier]


Détails sur le produit



  •  Arsène Lupin les origines: Il faut mourir ! (Tome 3) [B. Abtey, P. Deschodt, C.Gaultier]
  • 56 pages, 
  • 24x32 cm, 13,50 €
  • 6 Janvier 2016
  • ISBN 9782369810575



Résumé de l’éditeur :
Tandis que la France se passionne pour les exploits du mystérieux « Prince des voleurs », les olympiades tant attendues concluent la formation de nos héros à la Croix des Whals. Arsène y gagnera l’amour d’Athéna et de solides ennemis, qui n’hésiteront pas à le faire accuser de l’assassinat de son père adoptif. Il faudra toute la ruse du jeune homme et de ses meilleurs compagnons pour renverser le destin… et ouvrir un nouveau chapitre dans la vie d’Arsène, sous le nom de Lupin. 

Mon avis :

J’avoue avoir eu un peu de mal à me replonger dans les aventures d’Arsène Lupin… Il m’a fallut deux lectures pour ré-apprivoiser les personnages, leurs relations. Je n’arrivais pas trop à voir où l’auteur voulait en venir, quel était le rapport entre l’enfance de Arsène, ses «  relations amicales » troubles et le prince des voleurs. J’avoue que si les deux premiers tomes étaient développés, juste ce qu’il faut, ce troisième opus m’a semblé un peu rapide. Il aurait presque fallut le développer plus, en faire un quatrième pour vraiment bien comprendre le basculement d’Arsène vers le personnage mythique.
SI jamais les auteurs décident d’adapter les différentes aventures du prince des Voleurs en BD je les lirai avec plaisir, alors que je n’ai jamais réussi à rentrer dans les livres de Maurice Leblanc….
Merci à Mme Doriane Sibilet des éditions de l'école des loisirs & Rue de Sèvres pour son envoi !!

La fille du train (Paula Hawkins)



Détails sur le produit

  •  La fille du train (Paula Hawkins)
  • Broché: 384 pages
  • Editeur : Sonatine (7 mai 2015)
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2355843139
  • ISBN-13: 978-2355843136




Mon résumé :
Tous les matins et tous les soirs, Rachel jeune trentenaire anglaise, prend le même train pour aller de la banlieue où elle réside jusqu’à Londres.
Elle s’est séparée de son mari depuis 2 ans mais à encore du mal à l’accepter. Alors, elle prend plaisir à imaginer une vie de rêve à un jeune couple dont elle aperçoit l’appartement depuis le train. Elle leur donne des noms, imagine leurs travails, leurs passions…. Un jour cependant elle aperçoit la femme entrain d’embrasser un autre homme, dans ce même appartement. Et quelques jours plus tard, elle apprend  par la presse que la jeune femme a disparu. Il ne lui en faut pas plus pour laisser libre cours à son imagination….

Mon avis :

En commençant ce livre j’étais un peu inquiète. Je dois être anormale car plus les critiques sont dithyrambiques à propos d’un livre ou d’un film, moins j’aime et plus je suis déçue. C’est un peu pourquoi j’ai choisi de réserver le livre à la médiathèque et non de l’acheter.
Mais pour une fois, j’avoue que les bonnes critiques sont en grande  partie justifiées.
D’abord, l’histoire est très originale et parle à chacun d’entre nous. En effet, pour avoir pris pendant quelques années le même train, ou le même bus, j’ai déjà eu la sensation de connaitre les autres passagers (encore plus depuis que le portable existe), et je me suis parfois laissée à aller à imaginer leur vie. Cette histoire est de plus bien construite et les personnages asses déstabilisants. A plusieurs reprises je me suis demandée si j’avais bien identifié les gentils et les méchants. J’ai même soupçonnée (et je ne vous dirais pas si c’est à tort ou à raison ;-)) que l’héroïne, Rachel était la criminelle. J’ai eu (et avec plaisir) la sensation d’être menée en bateau. J’avoue m’être fait avoir comme une bleue.
J’ai été un peu déstabilisée par l’alternance des récits des trois femmes, par les va-et-vient dans le temps, mais l’écriture, par ailleurs fluide, m’a aidée à me repérer.
J’ai trouvé les personnages vraiment bien construits, travaillés, leur psychologie fouillées et complexes.  Pas de manichéisme….
Je reprocherai juste un rythme parfois un peu lent … mais c’est bien la seule «  critique »

samedi 12 mars 2016

Sang Bleu (M.A. Graff)



Détails sur le produit

  •  Sang Bleu (M.A. Graff)
  • Broché: 248 pages
  • Editeur : Ramses VI (29 mars 2011)
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2919578065
  • ISBN-13: 978-2919578061




Mon résumé :
Mais qui est Aliénor de Mersac pour Lord William Bellington ? Est-elle vraiment sa demi-sœur ? Est-elle un imposteur? En tout cas, elle devait représenter un danger, sinon pourquoi l’avoir assassinée ? Qui est le coupable ?

Mon avis :

Voici un policier très original.
Dès les premières lignes, le lecteur est plongé dans les pensées d’Aliénor et de William… Mais au fil des pages, ce même lecteur est amené à s’interroger : sont-ils vraiment les «  gentils » de l’histoire ? Ne joueraient-ils pas double-jeu ? Le lecteur aurait-il été berné ?
Au cours de mes lectures j’ai rarement été amenée à me poser ce genre de questions, et à remettre en question les éléments que l’on avait livrés…. C’est donc avec bonheur (j’adore être prise au dépourvu !) que j’ai poursuivit ma lecture, sans m’arrêter, jusqu’à la dernière ligne.
J’ai eu une fois de plus été portée par l’écriture fluide de Mme Graff .Et je dois dire que j’admire cette auteur. C’est le troisième titre que je lis d’elle et c’est à chaque fois… différent. Aucun de ces livres ne ressemble aux autres…
Résultat, j’ai hâte d’avoir le temps de découvrir le quatrième titre que j’ai sur ma pile !!!
Un grand merci à ma grande sœur de m’avoir offert ce livre, dédicacé qui plus est !!!!

Ma nounou est une girafe (Perrine Joe et Anne-Soline Sintès)




Ma nounou est une girafe

  •  Ma nounou est une girafe (Perrine Joe et Anne-Soline Sintès)
  • À partir de 4 ans
  • ISBN 9782371650091
  • 3 mars 2016
  • 32 pages - 23x23 - 13€


Mon résumé :
Bien qu’elle soit assez «  atypique », Arsène s’est vite attaché à sa nouvelle nounou. Il faut dire qu’avoir une nounou avec un long cou présente de nombreux avantages quand on est un petit garçon.
En fait, c’est aux commerçants du quartier que le long cou de Gisèle pose problème…

Mon avis :
Quel bel hymne à la différence !!! Cet album est proche de la réalité. Souvent les enfants sont plus tolérants que les adultes. Eux ne voient pas souvent pas l’aspect physique mais plutôt la gentillesse des autres humains (adultes ou enfants) qu’ils rencontrent.
C’est une remarque que je me fais souvent dans ma classe. Entre ceux qui ont des problèmes de langage, ceux qui ont des problèmes de peau, ou autre…. ils s’acceptent les uns les autres sans problème, jouent ensemble, s’entraident… Ils passent au-delà de l’aspect physique de l’autre sans se poser de question ! Ce sont les remarques des adultes, le regard des adultes qui sont critiques, et parfois blessants… comme dans ce livre.
Ici, c’est parce qu’un adulte se sent plus petit que la girafe et que cela lui fait peur que tout le monde va vouloir rejeter les «  longs-cous » ….
Les panneaux qui surgissent dans la ville m’ont tristement fait penser à des panneaux qui avaient été apposés sur les jardins en 1939… Et la réaction d’Arsène m’a rappelé celle d’une élève de CM2 que j’ai eu lors d’un stage et pour qui l’existence même de ces panneaux en 1939 était inimaginable  et au-delà de toute compréhension possible!
Du point de vue de la forme, la « bouille » d’Arsène est tout simplement craquante, le museau de Gisèle attendrissant. Les couleurs sont attirantes : soutenues, vives, contrastées… en un mot superbes ! … …
Le texte est lui plein d'humour et pas du tout gnan gnan ou moralisateur.
Je ne sais quoi dire en fait pour vous conseiller ce livre qui est un coup de cœur !!!!!!!!!!!!!Je pense qu’on peut même le lire à des  enfants plus grands, pour les faire réfléchir : pourquoi rejeter la différence alors qu’elle nous enrichit ?????  

Un grand merci à Mr Gabriel Lucas pour cet envoi!!!!!!!!!!!!!!!!!

dimanche 6 mars 2016

Atelier d'écriture 212



 © Claude Huré
 Merci à Bricabook et à Claude pour cette photo!
Alors c’est vrai ce que l’on m’a dit. Oui, c’est bien son nom qui est écrit ici. Et c’est bien son prénom à côté….
Marie… Deux syllabes. Ça fait des années que je ne les avais pas associées à son visage. Pourtant je ne les aie jamais oubliées.
Comment aurais-je pu oublier ? Comment aurais-je pu l’oublier, elle ? Comment ? Il y a des moments qui restent gravés à jamais. Même si l’on en parle à personne ; même s’ils sont placés sous le sceau du secret.
Je ne sais même pas pourquoi on avait décidé de rien dire ? Que faisions-nous de mal ?
 Nous étions des enfants, juste des enfants.
Rien de plus et rien de moins.
Deux enfants qui se donnaient dans la main dans la cour de récréation.
Deux enfants qui partageaient leur goûter.
Deux rêveurs….
Combien d’heures avons-nous passé à regarder les nuages ?  On s’allongeait sur le dos, dans la cour de récréation ou dans ce même parc, et on essayait de trouver des ressemblances avec des choses connues…
Après les nuages, ce sont nos heures de lecture que nous avons partagées. Des heures silencieuses, côte à côte, chacun plongé dans son livres. On ne parlait pas mais on échangeait.
Symbiose… La Force et fragilité peuvent-elles cohabiter ?
 C’est étrange que personne n’ai jamais vu ce lien qui nous unissait.
Et puis il y a eu le temps qui passe, les filles et les garçons qui sont rentrés dans nos vies respectives…. Des filles et des garçons qui nous ont séparées, l’air de rien …
Et le temps … L’oubli ? Non….
Pourquoi cette envie soudaine de pleurer, là au milieu de ce parc ? Ça fait tellement longtemps que l’on ne s’était pas vu… si longtemps. Mais c’est comme si elle était restée en moi, comme une blessure non cicatrisée.
Est-ce sur l’enfance que j’ai envie de pleurer ? Sur son décès ? Sur notre enfance à laquelle ce décès met le vrai point final ? Je sais qu’elle est finie depuis longtemps notre enfance… mais là, c’est comme si cette fin était irrémédiable ? Non c’est peut être à la possibilité de renouer que la présence de son prénom dans la rubrique décès met un coup d’arrêt.
Plus rien n’est possible.
Pas de retour en arrière.

samedi 5 mars 2016

La couleur des âmes mortes (Gilles Caillot)



Détails sur le produit

  •  La couleur des âmes mortes (Gilles Caillot)
  • Broché: 550 pages
  • Editeur : Caiman (22 septembre 2015)
  • Collection : Thriller
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2919066218
  • ISBN-13: 978-2919066216



Mon résumé :
Ça commence comme un thriller banal  par un meurtre. La victime est une ado de 13 ans, que son bourreau a intercepté dans la forêt alors qu’elle se rendait à un anniversaire.
Oui mais voila, ce n’est pas n’importe quelle ado. Son père travaille est médecin légiste. Il a accès à tous les prélèvements faits sur les corps des victimes. Fou de douleur, il enquête et trouve rapidement l’identité du coupable : un pédophile récemment libéré de prison…
Il décide de l’enlever pour se venger.

Mon avis :
J'entends d’ici ce que vous pensez : encore une banale histoire de vengeance.
Et vous vous doutez de ma réponse : NON !!!!!!!
Rien de banal dans ce thriller. Car ce que le père n’a pas prévu, c’est que le pédophile nie tout en bloc. Il n’a pas anticipé ses propres réactions, celles d’un homme qui n’a plus rien à perdre depuis qu’on lui a pris sa fille. Il n’a pas prévu l’engrenage de violence dans lequel il va tomber. Il ne pouvait pas prévoir que cette histoire est plus que celle d’un pédophile récidiviste…
Je n’en dirai pas plus, sinon que vous ne verrez plus jamais les psys de la même façon….
Si je me dois de rajouter que, certaines scènes sont dures.
Alors âmes un peu sensibles : s’abstenir.
Les autres ? Lisez ce livre car l’écriture de Mr Caillot est travaillée, pointue, ses personnages  et leur psychologie sont fouillés. Leur point : être tourmentés, par la perte d’êtres chers. Son histoire tellement détaillée que l’on ne sait pas jusqu’où tout cela va aller. Impossible d’anticiper les scènes, les réactions des personnages. Jusqu’à la dernière ligne vous allez être surpris. Même si cet auteur diabolique a semé ses indices, comme le Petit Poucet…
J’ai du mal à parler de ce livre tant je suis sous le choc de tant de violence mais aussi de talent de la part de l’auteur !
Merci à Pierre FAVEROLLE du blog  blacknovel1 d’avoir suscité ma curiosité. En parlant des «  éditions du caïman » qui avaient des soucis, il m’a donné envie d’aller voir de quoi il retournait, et mon choix s’est porté sur ce titre là… 
Maintenant j'ai très envie de continuer ma découverte de cet auteur!!!!!!!!!!!!grrrrr!!!

ThrillerPolar-PatiVore3
 

vendredi 4 mars 2016

Glacé (Bernard Minier)



Détails sur le produit
  •  Glacé (Bernard Minier)
  • Poche: 736 pages
  • Editeur : Pocket (10 mai 2012)
  • Collection : Pocket thriller
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2266219979
  • ISBN-13: 978-2266219976



Mon résumé :
Le Commandant Servaz s’interroge : mais pourquoi devrait-il abandonner son enquête sur le meurtre d’un sdf par des adolescents au profit de celle sur … l’assassinat et la décapitation d’un cheval ?
Certes le propriétaire dudit cheval est un riche industriel… mais ce n’est surement pas la vraie raison.
C’est au même moment que la jeune psychologue  suisse Diane Berg arrive au centre psychiatrique de cette vallée encaissée des Pyrénées .Ce centre accueille des criminels de plusieurs nationalités, ne pouvant, de part leur profil psychiatrique, être incarcérés ailleurs.

Mon avis :
 Mais qu’est ce qui est le plus glaçant dans ce livre : le décor du meurtre du cheval ? La façon dont le cheval a été décapitée et accroché sur une falaise ? Les patients du centre psychiatrique où Diane Berg s’apprête à travailler ?
Je crois que c’est le livre en entier qui est glaçant. Encore un livre qui m’inquiétait, dans lequel je n’osais pas me lancer… jusqu'à  ce qu’on me l’offre pour Noël….
Quand j’ai commencé ma lecture le premier jour des vacances… je n’ai plus pu l’arrêter….
Il faut dire que l’écriture de Mr Minier est très travaillée. Ses descriptions sont détaillées mais pas trop, juste ce qu’il faut pour être dans l’ambiance. On sent qu’il a fait des recherches (sur la psychiatrie, les criminels «  fous », les chevaux….) Et puis l’enquête est ensorcelante !!!
Je n’en dirais pas plus si ce n’est LISEZ-LE.
Et aussi Merci à Corinne qui se reconnaitra pour ce cadeau glaçant  !! 
Je le rajoute au challenge thriller et polar

ThrillerPolar-PatiVore3

La maison où je suis mort autrefois (Keigo Higashino)



Détails sur le produit

  •  La maison où je suis mort autrefois (Keigo Higashino)
  • Poche: 253 pages
  • Editeur : Actes Sud Editions (2 novembre 2011)
  • Collection : Babel noir
  • Langue : Japonais
  • ISBN-10: 2330001320
  • ISBN-13: 978-2330001322



Mon résumé :
Sayaka Kurahashi s’interroge. Pourquoi n’a-t-elle aucun souvenir de sa vie d’enfant, avant ses 5 ans ? Pourquoi ne parvient-elle pas à créer un lien affectif avec sa fille ? Et où donc se rendait son père tous les 2 ou 3 mois ? Pourquoi prétendait-il aller pécher alors qu’il partait sans sa canne à pêche ?
C’est en retrouvant un ancien petit ami, lors d’une rencontre d’anciens élèves, qu’elle se décide. Elle lui demande de venir avec elle pour ouvrir la porte dont elle a hérité la clé à la mort de son père.
Et si cette clé ouvrait la porte des souvenirs ?

Mon avis :
C’est encore un livre que je voulais lire depuis longtemps. Il manquait juste un peu de temps pour se lancer. Enfin pas que, car je dois avouer qu’il m’inquiétait un peu. Je n’aurais pas du attendre. Sitôt ouvert… sitôt dévoré. A cause de son nombre de pages ? Non, parce qu’il est diablement bien écrit. J’ai été prise au piège dès les premières lignes. L’écriture est sobre, sans fioritures et donc efficace. On va à l’essentiel. On suit pas à pas les deux protagonistes dans leurs découvertes, dans ce qui s’apparente à un véritable voyage dans le temps. Un temps qui semble s’être arrêté (ou avoir été arrêté ?) à 11h 10 dans cette maison.
On est pris dans une spirale et on ne lâche pas avant de savoir la fin !!
J’ai aimé la façon dont on découvre, avec les héros, cette maison un peu étrange. Ils visitent chaque pièce, puis y retournent, pour les examiner de nouveau, pour les «  revoir » à la lumière de leurs découvertes, ou pour y chercher de nouveaux indices. Car l’histoire de cette maison, en apparence banale,  est dense, inquiétante. Un soupçon de fantastique vient augmenter la tension et les questions qui se posent pour les protagonistes. Qu’a-t-il bien pu s’y passer ?
Au fur et à mesure  des pages, on devient, comme les personnages, obsédés par cette bâtisse, par le/ les drames qui semblent y avoir eu lieu.
A lire !!!
Merci au blog «  collectif polar » qui en lançant un appel aux lecteurs m’a donné le coup de pied aux fesses nécessaire pour me lancer ! 


ThrillerPolar-PatiVore3