lundi 29 juin 2015

A parts égales (Joanna Trollope)



Détails sur le produit

  •  A parts égales (Joanna Trollope)
  • Broché: 352 pages
  • Editeur : Editions des Deux Terres (15 avril 2015)
  • Collection : 2TER.ROMAN FEM.
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2848932252
  • ISBN-13: 978-2848932255


Mon résumé :
Tout semble aller comme sur des roulettes dans l’entreprise de céramique Susan Sullivan.
Susan Moran qui l’a fondée à l’âge de 20 ans dirige tout. C’est sans pression aucune que ses trois filles ont intégré des postes de responsabilité dans l’entreprise.
Cara, l’ainé, s’occupe du Merchandising avec Daniel, son mari, qui est devenu directeur commercial. Ashley, est l’épouse de Leo et la mère de Maisy et Fred. Même si c’est  un peu par hasard, elle est devenue directrice du marketing et s’implique beaucoup dans le  développement de l’entreprise.
Grace, la petite dernière est célibataire, solitaire et travaille dans le secteur de la création des objets en céramique, à leur réalisation concrète.
Mais voila que l’équilibre semble remis en question. En effet, au même moment Susan s’achète un cottage et son père revient.
Hors, ses proches trouvent l’achat de Susan irréfléchi, fou. Quant à Morris, le père de Susan, il est un inconnu pour tous et pour sa fille en premier lieu. Il a, avec sa femme, abandonné une Susan bébé aux bons soins de ses parents, et n’a jamais repris contact avec eux avant ce retour.
Dès lors la question se pose : quel accueil lui faire ? Que faire de lui ?
Doit-il être intégré à la famille comme si de rien était ? Doit-il être banni ? Les avis divergent, et les différents personnages se voient contraint de remettre en question leur place dans la famille


Mon avis

Plus que de partage avec gains pour les uns et donc perte pour les autres,  c’est d’équilibre qu’il est question dans ce livre.
L’équilibre entre la vie de famille et l’implication dans l’entreprise familiale. Comment faire «  la part des choses » ? Comment ne pas se laisser déborder et laisser assez de place au conjoint ? Comment faire accepter aux autres que moins s’impliquer ou s’impliquer différent ce n’est pas renier l’entreprise ?
Chaque personnage se voit contraint, au cours de l’histoire, de s’interroger sur la place qu’il occupe dans la famille ? Plus précisément sur la place qu’il a occupée et sur celle qu’il souhaite occuper.
Joanna Trollope décrit d’une façon juste les rapports humains et la difficulté que l’on peut avoir à trouver sa place dans une famille, que l’on soit mère, filles, mari, gendre…. Elle montre aussi que cette place n’est jamais définitive, que l’on peut être amené à la remettre en question au gré des évènements, et de l’évolution des relations. Et surtout, cette remise en question semble normale, comme une sorte de réajustement, d’adaptation, pas comme une critique de la situation différente.
Dans la famille Moran, c’est Jasper, le père qui a élevé les trois filles. A aucun moment, l’auteur ne critique cette répartition des tâches. Elle ne tombe pas dans le cliché «  ça ne va pas parce que ce n’est pas la mère qui a élevé ses filles »….

C’est un peu bizarre à dire, mais j’ai senti un profond respect de la part de l’auteur pour ses personnages, tous autant qu’ils sont. Il n’y a pas les gentils d’un coté et les méchants de l’autre ; Ils y a juste de personnages dont elle analyse de façon objective les décisions, les réactions, les pensées.
Ce n’est peut être pas un coup de cœur mais j’ai vraiment aimé ce livre. J’ai même envie de le relire !
Merci beaucoup à l’équipe  du site Babélio, qui m’a permis, par l’opération masse critique, de découvrir cette auteur !


lundi 22 juin 2015

L’homme qui a vu l’homme (Marin Ledun)



Détails sur le produit

  •  L’homme qui a vu l’homme (Marin Ledun)
  • Poche: 416 pages
  • Editeur : J'AI LU - LIBRIO (14 janvier 2015)
  • Collection : J'ai lu Policier
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2290078786
  • ISBN-13: 978-2290078785




Mon résumé :
3 janvier 2009, un homme est enlevé sur une aire de repos du pays basque.
Il s’appelle Jokin Sasco.
24 janvier 2003, Iban Urtiz, reporter au Lurrama (quotidien basque) est envoyé par Goiri, son rédacteur en chef à une conférence de presse.
Il y retrouve Marko Elizabe, un cameraman.
Tous deux y apprennent la disparition du militant basque Jokin.
Et tous deux décident d’enquêter pour savoir la vérité, pour comprendre ce qui s’est passé.

Mon avis :
C’est le deuxième roman de Marin Ledun que je lis et je suis encore une fois soufflée par le réalisme de ce polar. Je n’ai cessé, pendant ma lecture, de me demander ce qui n’était pas vrai.
J’ai entendu parler des disparitions, des enlèvements dans le cadre de la lutte pour l’indépendance du Pays Basque, mais je crois que je n’avais pas réalisé vraiment. Je n’avais pas pris conscience de jusqu’où les hommes sont prêts à aller pour le pouvoir.
Les faits sont durs et l’écriture de l’auteur aussi.
Les phrases de Mr Ledun vous prennent aux tripes. Pas de mots inutiles ; les faits et les émotions sont décrits, analysés de façon quasi chirurgicale.
Un livre choc…. à découvrir.

dimanche 21 juin 2015

2 films forts, émouvants, où les acteurs sont justes.... à voir!




Photo : La Loi du Marché             



La Loi du Marché

  À 51 ans, après 20 mois de chômage, Thierry commence un nouveau travail qui le met bientôt face à un dilemme moral. Pour garder son emploi, peut-il tout accepter ?




Photo : La Tête haute
Le parcours éducatif de Malony, de six à dix-huit ans, qu’une juge des enfants et un éducateur tentent inlassablement de sauver.

lundi 15 juin 2015

Saperlipopette ( ou comment je persiste dans mes tentatives d"écriture pour Bricabook)



Saperlipopette de saperlipopette de scrogneugneu !
Qu’a-t-il bien pu se passer ??!!! C’est à vraiment ne rien y comprendre !
Pourtant j’ai suivi le processus à la lettre cette fois. Voyons voir…
D’abord « revêtir la tunique blanche de circonstance »… : je l’ai  fait. Bon d’accord j’ai ajouté ma touche personnelle… mais bon je n’y peux rien je ne suis pas à l’aise avec les tongues de cérémonie… et puis ces escarpins bleus, ils sont vraiment tout confort.
Ensuite, « se rendre dans un endroit désert… » Ca aussi je l’ai fait… J’avais bien choisi …l’endroit était désert … jusqu’à ce que la rumeur d’une invasion de souris dans le hall de la société fasse sortir tous ces gens du bâtiment… (Promis je n’ai rien à voir avec cette histoire de souris !)
Puis «  fermer les yeux » Ça aussi je l’ai fait.
J’ai également «  inspirer profondément » comme il est prescrit de le faire (et cela en dépit de l’air pollué ambiant) et j’ai énoncé la formule magique

Mais cela n’a pas marché… Serais-ce la formule magique ??? Me serais-je trompé ? Voyons… c’était quoi déjà ??
« Abracadabra….
Invisible tu seras
Quand jusqu’à trois
Compté sur auras
1, 2,3 bradacabraa…. » 
Je ne me suis pas trompée ….. Pourquoi alors mon corps est-il devenu invisible mais ……  pas mes chaussures ? Elles sont pourtant comme un prolongement de moi-même ces chaussures (si si, je vous assure, confortables comme des chaussons, au point que j’oublie souvent que je les ai aux pieds !!)
Je parie que c’est la sorcière Affrodicus qui m’a joué un tour.
Elle a dû jeter un sort sur mes magnifiques escarpins bleus pour qu’ils résistent au sort…
Si seulement je la tenais cette pestouille….
« Grrrrrr !!!!!!!!!!!!!Oh lala non, il ne faut pas que je me mette en colère… sinon il va de nouveau y avoir de la fumée qui va sortir de mes oreilles… et cela m’étonnerai que le sort d’invisibilité s’applique aux fumées nées de la colère… »
Mais comment faaaaaaaaaaaiiirrrrrrrrrrrrrrrrrrrrreeeeeeeeeeeee?????????????????????????


Merci à Leiloona du blog " bricabook de sa tolérance et de sa patience face à mes retards dans la publication de mes essais d'ateliers d'écriture. 
Pour tout savoir sur les ateliers d'écriture qu'elle organise, et pour suivre ses découvertes littéraires une seule adresse: 
http://www.bricabook.fr/





mardi 9 juin 2015

Une nouvelle tentative d'atelier d'écriture ...



...............Merci d'avance de votre indulgence.... 



http://www.bricabook.fr/wp-content/uploads/2015/06/pont-des-arts.jpg

Alors c’est là. Il ressemble à ça l’endroit où l’on a scellé notre amour. L’endroit où l’on a rendu les choses concrètes. Je ne me souvenais pas de cette vue sur Paris, sur ces deux ponts. Aujourd’hui, ce sont les péniches, la lumière du soleil sur la pierre, qui attirent mon regard. A l’époque, mon regard était porté ailleurs. Je n’avais d’yeux que pour lui. Je ne voyais que lui, au propre comme au figuré….
Il était si beau ; des yeux bleus, des cheveux bruns… et ce sourire…
Il me faisait fondre ce souvenir. Je m’y noyais dans son regard. Il en émanait une telle tendresse, un tel respect… Un regard de lui et je me sentais capable d’abattre des montagnes, d’aller au bout du monde.
Et oui, moi, la fille qui faisait tout pour se faire toute petite, je me sentais grandie…
Un regard tel que je me suis mise à tout voir à travers lui, à ne plus voir qu’à travers lui. J’ai commencé à aimer ce qu’il aimait, à détester ce qu’il détestait, à rire quand il riait… à être comme son ombre ; à rester dans son ombre. Je suis devenue son ombre. Mais à être dans son ombre, à être son ombre, il a fini par ne plus me distinguer du reste, à ne plus me voir. Il m’a perdu. Je me suis perdue…

Et maintenant… il ne me reste plus de nous que ce cadenas. Un ridicule morceau d’acier, perdu au milieu de milliers d’autres, accroché sans utilité sur un pont.
Et bientôt, il ne restera plus rien de ce cadenas. Ils vont l’enlever… il ne restera plus de traces de notre histoire.
Si, il reste un cœur noyé comme la clé que l’on avait jeté dans Seine après avoir fermé le cadenas. J’aimerai trouver la clé. Je voudrais pouvoir l’ouvrir moi-même ce cadenas, l’enlever. Peut-être que ce geste permettrait de libérer mon cœur, de pouvoir l’ouvrir à nouveau à quelqu’un… pour le moment, il est fermé…


dimanche 7 juin 2015

Les amoureux du livre (Frédéric Laurent)



 Détails sur le produit

  •  Les amoureux du livre (Frédéric Laurent)
  • Album: 36 pages
  • Editeur : Balivernes Editions (28 mars 2015)
  • Collection : Calembredaines
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2350671054
  • ISBN-13: 978-2350671055



Mon résumé :
C’est l’histoire de deux amoureux… mais de deux amoureux aux prises avec un problème insurmontable. Lequel ? A vous de lire ce livre pour le savoir !!!! Parviendront-ils à le surmonter ? Là encore, je ne peux que vous dire de lire le livre pour le savoir !

Mon avis :
J’ai été induite en erreur quand j’ai lu le titre la première fois. Je pensais qu’ils s’agissaient de deux personnages amoureux d’un livre particulier… ou de la lecture.
Mais non, il s’agit bien de deux amoureux, dans un livre.
Ma lecture m’a fait tombée amoureuse … du livre en lui-même.
J’ai succombé au charme des illustrations, colorées, gaies. J’ai adoré la façon dont les pages s’enrichissent  au fur et à mesure de l’histoire. Si au début, il y a seulement une maison par page, les suivantes se remplissent de détails : d’abord les alentours proches des maisons, puis l’environnement un peu plus éloigné…
L’histoire est vraiment très astucieuse, la chute rigolote…
Je ne sais pas si j’aurais le temps de le lire à mes élèves cette année (je suis dans les histoires d’ogres en ce moment), mais j’imagine déjà les «  beurk !!!!!!Bah !!!!!!!!!!!!! » à la lecture du titre (et oui à 5 ans les mots «  amour », «  amoureux » suscitent ce genre de réactions….)
Mais j’imagine aussi leurs éclats de rire à la lecture des dernières pages.
Et il me faudra sans doute me retenir de leur demander… et que va-t-il se passer après ??
Je parie même que certains feraient le rapprochement avec un autre livre «  bouh ! », qui est une parodie des trois petits cochons et qu’ils ont adoré cette année.

Merci beaucoup aux éditions Balivernes pour cet envoi !!!!!

vendredi 5 juin 2015

Il faut être instit pour entendre ça :

Une voix cassée ... 2 remarques :
" maitresse tu as une voix de vieille" m'a dit I. 6 ans
" madame vous avez la voix cassée ? me demande un élève de CM2,
" oui réponds-je
" ou alors peut être que vous êtes en train de muer rajoute-il .... "




Dans l'école il y a une action qui s'appelle le MACLE ( module d'approfondissement des compétences en langue écrite) pour les Grandes sections tous les après midi depuis lundi.
Ce matin, je rappelle donc aux GS ' cet après midi, vous irez avec vos enseignants pour le MACLE ( je prononce Maclé )
Ab. 3 ans lève la main et dit " oui ça tourne ...."
et Ad. 3 ans aussi rajoute " c'est pour ouvrir la porte !" ( ils ont confondu Maclé et ma clé )

lundi 1 juin 2015

Atelier d'écriture, Bricabook



Bonjour, 
Allez je me lance. Je publie le texte que j'ai écrit pour l'atelier d'écriture du site " Bricabook"
Je vous demande, à vous lecteurs, de l'indulgence. Ne vous moquez pas!!!!!!!Je sais que je n'ai aucun talent pour l'écriture, aucun style... je voulais juste tenter, une fois. La plume ( le clavier) me chatouillait comme qui dirait!
N'hésitez pas à critiquer!
 
 porte marion pluss

 Une porte….
Un rai de lumière…
Franchir ou ne pas franchir cette porte ? Sortir ou ne pas sortir… Quelle décision prendre ?
Si je sors… je vais voir …
Et si je vois je vais savoir.
Et si je sais alors…
Alors tout va changer. Je ne pourrais plus me voiler la face. Je ne pourrais plus faire comme si tout cela n’existait pas.
Je n’ai pas envie de passer cette porte, comme si paradoxalement, la lumière que j’aperçois était un présage de noirceur.
La vérité est-elle lumière ou ténèbres ?
Et si je n’y allais pas. Et si je retournais sur mes pas. Je peux encore décider de prendre mes jambes à mon cou. Courir. Fuir. Loin d’ici. Loin de tout. Loin de tout le monde. Loin de la réalité et de la vérité.

Les enfants disent souvent «  on ferait comme si….. » Je suis adulte mais moi aussi je veux faire comme les enfants. Voir la réalité sous le prisme de ma naïveté. Faire le choix d’ignorer, de ne voir que ce que je veux. Je ne me sens pas de taille à faire face. Cette réalité dépasse ma réalité ; mes capacités d’entendement.
Si je passe cette porte, si je sors dehors, alors je vais être en danger. 
Je le pressens ce danger….C’est comme si quelque chose, une main peut-être s’était emparée de mes tripes et les tordait. J’ai comme une boule dans l’estomac. Une boule qui grandit, qui grossit… elle prend de plus en plus de place….je ne sais comment mais elle m’empêche de respirer, de réfléchir même.
Je ne sais pas que faire... Si seulement les symboles à coté de la porte pouvaient m’aider, me donner une indication. Pourquoi ne me révèlent-ils pas ce qu’il y a après cette porte ? Pourquoi ne me disent-ils pas ce que je dois faire….
Je voudrais redevenir enfant et n’avoir qu’à obéir… ne pas avoir à prendre de décision, ne pas avoir à réfléchir. Ce serait tellement plus simple de ne pas avoir se dire que l’on est responsable de la décision de franchir ou non la porte, de sauter ou non dans l’inconnu.
«  Sauter dans l’inconnu » comme on saute dans les flaques ? Quand on saute dans la flaque on s’éclabousse, on est mouillé et plein de boue, les pieds trempés…
Et quand on  saute dans l’inconnu ??
Et quand si je saute dans l’inconnu ?? Quelles seront les éclaboussures ? Quelles seront les retombées ? Et pour qui ? Pendant combien de temps ?
Je ne sais pas.
Je ne sais plus.
Je sais juste que je ne sais pas…..