samedi 3 mars 2018

La cité sans nom, Menace sur l’empire Dao ( tome 1) , Faith Erin Hicks



La Cité Sans Nom T1 Menace Sur l'Empire Dao

  •  La cité sans nom, Menace sur l’empire Dao ( tome 1) , Faith Erin Hicks
  • Album: 240 pages
  • Editeur : Rue de Sèvres (26 avril 2017)
  • Collection : BD ADO-ADULTES
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2369813717
  • ISBN-13: 978-2369813712



Mon résumé :
 AU bord du Fleuve des Vies, il existe une cité sans nom, ou plutôt une cité dont le nom dépend de celui qui en parle. « Cité de Daidu », «  Yanjing », « Monkh », « Dandao » … personne n’est d’accord. Ce  problème de dénomination n’est pourtant pas source de conflit puis que la paix y règne depuis 30 ans . Depuis que le général de Toutes Lames l’a conquise pour son peuple, les Dao.
Kaidu est un jeune garçon qui vient juste d’arriver, pour apprendre, comme d’autres jeunes garçons et jeunes filles à se battre. Leur maître d’arme, Erzi, n’est autre que le fils du général de Toutes Lames.  
Kaidu retrouve son père, Andren, qu’il connaît peu car il ne vit pas avec lui.  Andren lui fait visiter la cité dans laquelle lui vit. Andren milite pour que d’autres peuples que les Dao participent aux conseils de la cité. Il l’emmène se promener hors du palais et lui « présente » Rate, une jeune fille « sauvage » qui fait partis des « nommés ».
Et petit à petit, Kaidu ,aidée par Rate, va découvrir que tout n’est pas aussi rose qu’il y parait dans la Cité sans Nom. Que,à l’extérieur des murs du palais où il réside (et qu’il n’a pas le droit de quitter) des conflits existent. Des conflits larvés… mais peut être plus pour longtemps.

Mon avis

Voila une belle histoire que je regrette d’avoir tardé à lire …
Une belle histoire d’amitié d’abord entre une jeune fille et un garçon que tout aurait dû séparer. J’ai aimé que l’auteur prenne le temps de décrire la naissance et la construction, petit à petit, de leur amitié. Il est rare de voir comment se créée une relation de confiance dans une BD. Cette partie de l’histoire est un peu longue mais plutôt humoristique (pour une fois qu’une fille mène un garçon par le bout du nez !!). Et elle permet d’apprécier les illustrations de la cité faites par l’auteur et dessinatrice. Une belle précision dans le dessin. Les « actions » sont vraiment bien « croquées » et il faut dire qu’il y en a beaucoup puisque au début, Kaidu demande à Rate de lui apprendre à courir aussi vite qu’elle.
J’ai aimé la façon dont l’auteur prend son temps pour poser les personnages  tout en faisant apparaître peu à peu les tensions qui règnent dans la cité .Des tensions dont les dirigeants semblent vouloir ignorer la présence. Je trouve que les personnages sont assez bien fouillés pour une « bd » jeunesse, presque autant que pour un livre.
Cette histoire est une belle démonstration de ce qui peut se passer dans une cité. J’ai apprécié la « leçon » de tolérance qu’elle donne (l’air de rien et sans être moraliste !!!!!). L’auteur montre aussi que souvent le renouveau passe par la jeunesse, la « candeur » de ceux qui ne savent rien, et non donc pas de préjugés.
J’avoue que je vais guetter la sortie de la suite…
Un grand merci aux éditions Rue de Sèvres pour cette découverte dont j’attends la suite avec impatience.