dimanche 24 février 2013

j'ai été selectionnée!!!



En Février, le mois de la BD, PriceMinister propose aux blogueurs de faire la critique d’une oeuvre de la Sélection Officielle du Festival D’Angoulême.
À l’occasion du festival d’Angoulême, que se déroule du 31 janvier jusqu’au 3 février 2013, PriceMinister met la BD à l’honneur en organisant un évènement pour les blogueurs passionnés de Bande Dessinée.  Nous offrons des exemplaires de toutes les BD de la Sélection officielle du Festival d‘Angoulême*, sur le principe d’une BD contre une critique.

Victoria et les Staveney ( Doris Lessing)



Détails sur le produit                        Victoria et les Staveney ( Doris Lessing)

  • Poche: 124 pages
  • Editeur : J'ai lu (14 septembre 2011)
  • Collection : J'ai lu Roman
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2290037079
  • ISBN-13: 978-2290037072

Comment résumer un livre si dense ?
En peu de pages finalement ( 125  au total), l’auteur nous expose les relations entre les « blancs » et les « noirs » de Londres, entres les différentes banlieues…..
A 9 ans, Victoria pénètre presque par « inadvertance » dans l’univers de la famille Staveney. Elle est noire, vit chez sa tante, qui ce jour-là a été hospitalisée d’urgence et personne ne peut venir la chercher à l’école.
Ils sont blancs, et malgré cela leurs fils fréquentent une école de seconde zone. Un choix car il faut que Edward et Thomas « sachent comment vit l’autre moitié du monde... Et ce soir-là, c’est Edward, alors agé de 12 ans qui va s’occuper de Victoria.
Une soirée décisive dans la vie de la petite fille, issue d’un milieu plus que modeste.
Quelques années plus tard, Victoria a une liaison avec Thomas dont nait Mary. La famille Staveney fera connaissance de Mary alors que celle-ci à 4 ans…. Se pose alors une question pour Victoria : jusqu’ou laisser les Staveney s’immiscer dans l’éducation de sa fille. Comment faire pour que Mary trouve sa place entre ces deux cultures ?


Dans ces 120 pages, Doris Lessing, montre la difficulté d’être une fille isolée dans une cité, une fille noire qui plus est, obligée de se débrouiller toute seule. Elle ne fait pas de longues descriptions mais on imagine sans peine les tours HLM, la vie au pieds des bâtiments et dans les étages ( j’ai cru « reconnaître » l’endroit ou je travaille presque alors que ce n’est pas la même époque ni le même pays). Elle décrit la place des femmes et le problème de la double culture. Quel choix faire quand on est parents ? Laisser son enfant avec les personnes dont ils partagent la culture, même si cela signifie vivre dans un monde difficile, et être presque sur de reproduire les modèles familiaux ? Ou bien saisir l’opportunité de « changer de monde » malgré la difficulté que cela représente d’être différent, et l’obligation de s’adapter à de nouvelles règles, un nouveau mode de vie ?
La plume de Doris Lessing est sans concession, et pourtant pas caricaturale. 
A lire!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Citations :
«  Elle était plutôt contente que la fillette fut noire car elle reprochait constamment à Edward d’avoir un cercle d’amis beaucoup trop blanc alors qu’on vivait maintenant dans une société multiculturelle. »
« Elle était l’article exceptionnelle qu’il avait rapporté du supermarché »

I_love_London_logo Ce sera ma deuxième lecture pour le challenge I love London 
 






22 Britannia Road (Amanda Hodgkinson)



    Détails sur le produit
  •  22 Britannia Road (Amanda Hodgkinson)
  • Broché: 429 pages
  • Editeur : Belfond (18 octobre 2012)
  • Collection : Littérature étrangère
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2714448518
  • ISBN-13: 978-2714448514





Une maison comme il en existe des semblables dans le petit quartier d’Ipswich, à Londres. Cette maison c’est le bout du chemin, le rêve de Janusz depuis qu’il a été séparé de sa femme, 7 ans plus tôt à Varsovie. Il était parti s’engagé comme soldat dans la 2ème guerre mondiale. Réfugié en Angleterre il a réussi, après la victoire, à retrouver sa femme Silvana et son fils Aurek et à les faire venir.
Une vie de rêve qui s’annonce ? Chacun sait que rien n’est sur car les 7 années de séparation, la faim, la souffrance, les morts ont laissé des traces. Janusz et Silvana vont-ils pouvoir construire une nouvelle vie à deux, et se reconstruire ? Que faire des secrets ? Lesquels cacher et lesquels révéler ?

Mon avis :
Un très beau roman sur la reconstruction et sur les traumatismes de la guerre.
On sent des personnages à fleur de peau, sur le fil du rasoir qui hésite entre « soulager » leurs consciences et la non-envie de faire souffrir l’autre qu’ils aiment. On sent la difficulté à reprendre pieds de Silvana après tout ce qu’elle a vécut pendant les 7 ans d’errance avec son fils. On sent la force du lien qui l’unit à Aurek, la difficulté pour ce petit garçon à accepter « l’ennemi » que constitue son père. Si le petit garçon a du mal à partager sa mère avec qui il a vécut en quasi autarcie et symbiose pendant 7 ans, Silvana a elle aussi du mal à accepter qu’un lien se crée entre son fils et son mari (et pourtant elle a envie que Janusz reconnaisse son fils).
Je trouve que l’auteur a bien su montré la difficulté que constitue la « reconstitution » d’une famille, et la difficulté à prendre de nouveaux repères, à créer de nouveaux repères.
Je rajouterai que cet un beau livre sur le pardon, sur l’acceptation de l’autre il est devenu…. 

pett bac 2013Merci à Ennalit de m'avoir fait parvenir ce livre qui va poursuivre son voyage...... 
Je le rajoute pour son challenge petit bac dans la catégorie "chiffre ou nombre



I_love_London_logo
 ce sera mon premier livre pour le Challenge " l love London)

La vérité sur l’affaire Harry Québert ( Joel Dicker)




  •  La vérité sur l’affaire Harry Québert ( Joel Dicker)
  • Broché: 670 pages
  • Editeur : Editions de Fallois (19 septembre 2012)
  • Collection : LITTERATURE
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2877068161
  • ISBN-13: 978-2877068161


  



A Aurora, dans le New Hampshire , en 2008,Un corps est retrouvé dans le jardin d’un professeur d’université. Il est identifié comme celui de Nola Kellergan, une jeune fille portée disparue en 1975 alors qu’elle avait 15 ans. Pas de quoi faire les gros titres me direz-vous ? Mais quand on sait que le professeur d’université en question s’appelle Harry Québert, connu dans la littérature américaine pour avoir écrit en 1975 justement, Les origines du mal, une histoire d’amour impossible entre 2 personnes de conditions différentes, on comprend que la presse s’empare de l’affaire.
Pendant ce temps à New York, Marcus Goldman tente désespérément d’écrire un second bestseller pour son éditeur, 3 ans après avoir fait paraitre le premier.
Quel lien entre les deux personnages ? Un lien complexe….. Harry Québert a été le professeur de littérature de Marcus, c’est même lui qui lui a appris à écrire, qui lui a enseigné en 31 « chapitres » comment être un bon écrivain. Il n’en faut pas plus pour que Marcus décide de voler au secours de son professeur et ami, envers et contre tous…..
Il tente de mener l’enquête.

Mon avis.
Malgré un peu de lassitude à un moment de ma lecture, je peux dire que j’ai adoré ce livre.
Même si mon personnage préféré demeure la mère de Marcus, j’ai bien aimé tous les autres personnages. Mr Dicker à l’art de prendre le lecteur par la main pour le mener où il veut et (surtout) sur des fausses pistes.
Dans ce livre j’aime bien la façon qu’il a de peindre les relations humaines, jamais complètement saines, jamais complètement évidentes, toujours sur le fil. Car nos actes ne sont jamais vraiment réfléchis, il y a toujours une part d’instinct dirai-je. Aucun des personnages de ce livre n’est tout blanc, ni tout noir ; pas même la victime.
Le ton est assez humoristique, les personnages savent se moquer d’eux-mêmes.
Le monde de l’édition parait lui un peu « flippant ». Il est dépeint comme ayant l’argent comme seule motivation, et pas du tout l’envie de publier de bon texte. 




Challenge Thrillers et Polars je le rajoute pour le challenge Thrillers et polars
http://liliba.canalblog.com/archives/2012/07/04/24621491.html

samedi 23 février 2013

Les amants du Spoutniks ( Murakami)




  •  Les amants du Spoutniks ( Murakami)
  • Poche: 270 pages
  • Editeur : 10 X 18 (7 octobre 2004)
  • Collection : Domaine étranger
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2264039329
  • ISBN-13: 978-2264039323




Sumire est une jeune japonaise atypique. Elle a décidé de devenir écrivain et rien ne peut l’empêcher de parvenir à son but. C’est durant ses études à l’université qu’elle rencontre K. de 3 ans son ainé. il nait entre eux une amitié sincère et profonde, faite de franchise, de discussion sans fin (parfois à 3h du matin quand Sumire appelle K depuis une cabine téléphonique).K est amoureux de Sumire mais sachant la réciproque fausse il se tait.
Un jour, lors d’un mariage, Sumire rencontre Miu, une femme de 45 ans et c’est le coup de foudre pour Sumire. Miu va jusqu’à l’engager comme assistante. Elles partent en Europe pour affaires et une nuit, Sumire disparait, s’évapore plutôt. Miu fait alors appel à K pour la retrouver.

Mon avis : La quatrième de couverture met l’accent sur la disparition … pour moi c’est plutôt une histoire d’amitié et une histoire d’amour.
Car même s’il la désire, K fait abstraction de son désir pour rester auprès de Sumire. Il accepte d’elle ses coups de téléphone à 3 du matin, ses habitudes étranges. Et par-dessus tout il accepte qu’elle lui raconte sa relation avec Miu, ses sentiments. Il résume ainsi lui-même la situation : «  Cette femme aimait Sumire, mais n’éprouvait aucun désir sexuel pour elle. Sumire aimait cette femme et la désirait. Moi, j’aimais Sumire et la désirais. Sumire m’aimait bien mais elle n’était pas amoureuse de moi et n’éprouvait aucun désir sexuel à mon égard. »
C’est l’histoire d’un triangle amoureux où chacun finalement accepte le désir ou le non désir de l’autre et le respecte, préférant la relation à l’absence.
J’ai bien aimé le personnage de Sumire ; une jeune femme limite asociale, mais bourrée d’humour et qui poursuit sa passion, s’interroge sur la vie. Tout parait simple dans l’univers de Murakami, comme s’il n’y avait pas de contexte presque, comme si les personnages vivaient dans une autre dimension.
Une première lecture pour moi qui me donne envie de découvrir d’autres titres.
Merci à Adalana pour son challenge des écrivains japonais !! 

mercredi 20 février 2013

Les Yeux ( Philippe Motta)



  •  Les Yeux ( Philippe Motta)
  • Broché: 103 pages
  • Editeur : Les Editions de l'Atelier In8 (23 août 2012)
  • Collection : Alter & Ego
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2362240290
  • ISBN-13: 978-2362240294

Les mots sortent, les uns à la suite des autres dans un langage enfantin à la grammaire peu commune. Il parle cet enfant. Il faut le suivre mais il nous raconte avec les mots justes l’accident qui l’a privé de son père et à fait de sa mère ce que l’on appelle un «  légume ». Il nous raconte la convalescence, la reconstruction physique et psychique, la résilience.
Il nous dit l’importance des mots, celle des silences, des yeux et de l’indicible.

Mon avis :
J’ai d’abord eu du mal à entrer dans le livre. La grammaire des phrases est plus qu’approximative. C’est de l’écrit/parlé ou du fil de pensées écrits au fil de la plume. J’ai parfois du relire plusieurs fois les phrases, mais c’est aussi comme ça que les mots on peu résonner en moi et prendre véritablement leur sens. Je conseille l’expérience.
«  il suffit d’avoir le regard pour naître du silence qu’on contemple parce que tout est dit à qui sait voir »
«  Elle ne disait jamais l’accident ce que je comprenais car il est des mots qui se passent de paroles »
« Nous sommes tous l’autre et nous nous servons de nos yeux comme d’une canne blanche. »
« Ce qui compte n’est pas l’endroit que nous occupons mais la place que nous avons dans le cœur de ceux qu’on aime »
« La vie que je rêve est toujours à venir et celle que je vis déjà rêvée depuis longtemps. Par les deux bouts le temps n’est pas présent, c’est juste du futur qui se consume et du passé qui prend cendre. […] Nous sommes toujours à l’instant où déjà commence le passé. »
«  On obtient jamais des autres que ce qu’ils ont choisi »
«  Nos décisions sont des résolutions, parce que nous nous accomplissons par soustraction ; entre ce qu’on refuse d’accepter et ce qu’on consent à renoncer. »
«  Elle est devenue de ces gens à qui les souvenirs font mal, non pas forcément parce qu’ils sont douloureux mais parce qu’ils ne s’en fabriquent plus. »
«  Elle reste dans cette imagination d’une vie qui l’a fuie plus sûrement qu’à nous parce qu’elle ne vit ni celle qu’elle à voulu ni celle qui s’impose. »
«  Les mots n’ont pas de sens s’ils aveuglent l’histoire de celui qui les porte, même et surtout ceux que le silence étouffe pour mémoire. »
«  Il faut voir car il est des mots qui ne se passent pas des yeux. »
«  Elle a parlé pour se passer de mots […] Elle s’est tue parce qu’il est des mots qui ne font rien au silence »

Je le rajoute à la ligne " partie du corps" du challenge petit bac... 
pett bac 2013


dimanche 17 février 2013

L'appel de l'ange ( Guillaume Musso)

 
 
  • L'appel de l'ange ( Guillaume Musso)
  • Poche: 462 pages
  • Editeur : Pocket (5 avril 2012)
  • Collection : Pocket
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 226622753X
  • ISBN-13: 978-2266227537


Quand on m’a prêté ce livre j’ai pensé « encore une bleuette gnan-gnan », un genre avec lequel j’ai du mal ces derniers temps. J’ai pensé que j’allais abandonner au bout de quelques pages. D’ailleurs tout, dans les premières pages incite à penser ainsi. Le lecteur  se retrouve à l’aéroport de New york. Il fait connaissance de Madeline, une fleuriste qui attend son vol de retour pour Paris avec Raphael qui vient de la demander en mariage, et avec Jonathan qui vient lui prendre son fils pour l’emmener passer Noël avec lui à San Francisco. Une rencontre fracassante entre cet homme et cette femme les amène à échanger par inadvertance leurs téléphones portable.
« Ou la la me suis-je dit…. on va avoir droit aux violons… vais-je supporter 460 pages de romance ?bon allez je lis encore une page et je m’arrête…. ».J’ai tourné la page, puis la suivante… et je n’ai pas réussi à m’arreter avant la fin.
Comment Musso m’a-t-il entraîné ? d’abord parce que son roman n’est pas une romance mais un vrai policier, avec des morts et des vivants, une enquête, des gentils, des méchants et des un peu moins méchants, du suspens….
Et oui, vous vous doutez bien que l’échange de portable et la curiosité que nous avons tous pour la vie des autres, va amener Madeline et Jonathan a découvrir l’un sur l’autre les petites choses que l’on planque dans ce tout petit objet…. Et parfois un secret en entraînant un autre………
Je n’en dirai pas plus sinon : laisser vous happer  et dépasser les premières pages !
Challenge Thrillers et Polars 


http://liliba.canalblog.com/archives/2012/07/04/24621491.html


dimanche 3 février 2013

Vengeances ( Philippe Djian)



 

  •  Vengeances ( Philippe Djian)
     
  • Poche: 208 pages
  • Editeur : Folio (9 novembre 2012)
  • Collection : Folio
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 207044838X
  • ISBN-13: 978-2070448388


 Marc a vu son fils de 18 ans, dont il avait la garde depuis son divorce, se tirer une balle dans la tête sous ces yeux un an auparavant.
Est-ce cela qui le pousse, un soir à ramener chez lui une jeune inconnue, au bord du coma éthylique ? La gentille jeune fille n’en semble en tout guère reconnaissante, car, elle profite de l’absence de Marc (repartit rejoindre ses deux amis Anne et Michel dans une soirée) pour s’enfuir en s’saccageant l’appartement de Marc.
Et pourtant celui-ci décide de la retrouver et lui propose de l’héberger. Pour quelles raisons fait-il cela ? La jeune fille acceptera-t-elle ? Et si oui pour quelles raisons ?

Mon avis
Ce livre m’a mis relativement mal à l’aise.
Je n’ai guère « accrocher » avec le personnages de Marc, un homme de 45 ans « artiste » de son état. Il voit ses œuvres d’art lui revenir car elles supportent mal le froid et la chaleur. Il passe son temps dans des soirées, à se souler et à se droguer. Il roule ivre et drogué. On s’interroge sur la relation qu’il veut entretenir avec la jeune fille qu’il a recueillie. Il s’avère que celle-ci connaissait son fils. Veut-il coucher avec elle ? Se faire pardonner d’avoir laisser son fils à vaut l’au, conduisant ce dernier au suicide ?
Sa relation avec son couple d’amis Anne et Michel est également malsaine. Il a été l’amant d’Anne pendant un an avant qu’elle ne se mette en couple avec Michel, mais les relations qu’ils ont dans le trio restent troubles. Et la encore ce sont la drogue et l’alcool qui gouvernent les réactions.
L’atmosphère de ce livre m’a semblé malsaine ; et je n’ai guère été convaincu par l’histoire. La fin me semble tirée par les cheveux et débouche de nulle part, un peu comme si il fallait une fin mais que l’auteur n’avait plus d’idées….
De plus j’ai été déroutée par le style, le vocabulaire utilisé, et par la construction. Les points de vue d’un narrateur omniscient, de Marc et parfois de Michel se succèdent mais il m’a fallut presque à chaque fois un peu de temps pour savoir qui parlait et de qui.
Une déception donc.
C’était mon premier livre de cet auteur et je n’aimerai pas rester sur cette impression… auriez vous un titre à me conseiller ?

« Vivre n’était pas une promenade de santé. Plutôt une marche forcée. »

«  Ca veut dire quoi, vivre avec quelqu’un, quand on le voit pas beaucoup ?
- Ca veut dire qu’on est toujours étonné quand il revient »

« Lui Roger, connard ultralibéral si laid qu’il en était presque beau. »

Livre lu dans le cadre du Challenge " lire sous la contrainte "