samedi 24 avril 2021

Et puis mourir (Jean-Luc Bizien)

 Et puis mourir par Bizien


Et puis mourir (Jean-Luc Bizien)

Novembre 2018, tous les samedis Paris est aux prises des manifestations des gilets jaunes.

Tous les samedis, un tueur profite du chaos de fin de manifestions pour se faufiler dans des immeubles des beaux quartiers et perpétrer ses crimes. Pour les hauts gradés du Ministère de l’Intérieur, les crimes ont lien avec les revendications sociales, il faut donc agir au plus vite pour éviter que la population ne s’affole. Même si les victimes de semblent avoir aucun lien ou point commun, les capitaines Agostini et Le Guen ne sont pas d’accord… Les crimes semblent trop organisés pour que le tueur agisse au hasard….

 

Mon avis :

 Avant de commencer, je dois remercier 2 personnes pour cette lecture. Le blog Collectif Polar qui m’a permis de découvrir le titre. Et je remercie aussi mon beau-frère qui me l’a offert à Noël…

Si l’enquête est en elle-même plutôt classique l’intérêt de ce livre réside ailleurs.

Il réside d’abord dans les personnages principaux qui sont tous attachants.

J’ai aimé le personnage du tueur. On le suit pas à pas dans ses crimes et on découvre petit à petit son mobile. Je ne vous en dirais pas plus mais on ne peut s’empêcher d’avoir de l’empathie pour lui, de comprendre son geste.

J’ai apprécié le Capitaine Le Guen et le capitaine Agostini. Une fois n’est pas coutume, un chapitre entier est consacré à chacun des 2 capitaines. Un chapitre qui raconte un peu leur histoire et qui permet ainsi de mieux comprendre certaines de leurs réactions.  Je trouve que le duo fonctionne bien et j’aimerai bien les croiser de nouveau…

Sur le plan de la forme j’ai beaucoup aimé l’écriture. Fluide et surtout riche en vocabulaire. Le style de l’auteur fait que l’on se laisse porter par l’histoire, avec l’envie de connaitre la fin …

Un livre à découvrir vraiment !!! Et un auteur que je prendrai plaisir à recroiser …

dimanche 18 avril 2021

Huit crimes parfaits ( Peter Swanson)

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  • Huit crimes parfaits 
  • Peter Swanson 
  • traduit de l’anglais par Christophe Cuq
  • Roman - Fiction
  • ISBN 978-2-35178-258-3
  • Parution le 4 février 2021
  • 352 pages - 23,40 Euros
 

Mon résumé :

Malcom Kershaw, dit Mal, est libraire. Il possède une librairie spécialisée dans la vente de livres policiers. Si aujourd’hui il se contente de lire les critiques glanées sur internet pour conseiller ses livres, ce n’était pas le cas au début de sa carrière. Quinze ans plus tôt, il a même publié un article un peu particulier sur le blog de la librairie. Un article où il faisait la liste des 8 crimes dans la littérature qu’il jugeait parfaits.

Un article qui n’est qu’un lointain souvenir. Quelle n’est pas sa surprise quand une agent du FBI, Gwen Mulvey , se présente à la librairie et lui annonce qu’elle enquête sur des meurtres semblant s’inspirer de cette liste . Un tueur en série rode. Mais pourquoi s’inspire-t-il de cette liste ? aurait-il un lien avec Malcom ? Veut-il lui faire passer un message ? Mal décide d’aider l’enquêtrice.

Mons avis :

 J’ai découvert ce titre grâce au « Comité Petits Editeurs » de la médiathèque de ma ville.  Même plusieurs jours après avoir tourné la dernière page, je reste « mitigée » quant à ma lecture. Le point de départ, une série de crimes inspirés de classiques de la littérature policière m’inspirait. L’idée d’adjoindre un libraire spécialisé dans les polars à un agent du FBI rajoutait à ma curiosité.

J’ai aimé la fluidité de l’écriture, les résumés des titres cités. Ce sont pour la plupart des classiques que je n’ai (à ma grande honte) pas lus. Les explications des histoires, en lien avec les crimes de ce livre, sont très claires.

J’ai été assez enthousiaste au début de ma lecture, mais je me suis lassée. C’est en en parlant avec une amie que j’ai compris ce que je n’avais pas aimé dans ce livre.  En fait je n’ai pas réussi à m’attacher à Malcolm. Hors, il m’est indispensable de ressentir quelque chose pour les héros des livres que je lis… . Sentiments positifs (identification , amitié, intérêt… ) ou négatifs ( haine, colère … ) j’ai besoin de sentir que quelque chose passe entre les personnages ( héros ou secondaires) et moi . Là je n’ai pas réussi à ressentir quelque chose.  Après réflexion il s’avère que c’est principalement dû au fait que je n’aime pas les narrateurs insaisissables. Je n’aime pas ne pas savoir si le héros me dit la vérité ou s’il me ment, s’il est honnête avec moi ou s’il me manipule. C’est un « genre » littéraire à la mode depuis quelques années et cela me met mal à l’aise.

Je conseille donc ce livre aux lecteurs qui aiment naviguer entre deux eaux, ne pas savoir si on leur dit ou non la vérité….

Bonne lecture.