- Ce matin-là ( Gaëlle JOSSE)
- EAN : 9782882506696
- 215 pages
- Éditeur : Notabilia (01/01/2021)
Mon résumé :
Un poste à responsabilité dans une société de crédit. Un petit ami nommé Thomas, Clara a tout ce qu’il faut pour, à 32 ans, être une jeune femme épanouie.
Oui mais voilà, un matin la belle mécanique s’enraye. Sa voiture
ne démarre pas sur le parking. Un peu de retard n’a jamais tué personne
allez-vous dire… Mais, ce matin-là, comme en miroir, c’est le corps de Clara
qui refuse lui aussi de faire le trajet jusqu’à son bureau. Et les jours d’après,
le manque d’envie va devenir une impossibilité puis une incapacité. S’occuper
de soi, se faire à manger, communiquer même avec les autres (collègues,
famille, Thomas) devient une épreuve…
Mon avis :
Se lever, aller travailler, avoir une vie sociale, rentrer chez soi... et le lendemain recommencer. Un train-train que nombre d’entre-nous connaissent. Mais voilà, comment faire quand la mécanique s’enraye à cause d’un grain de sable ? Avec l’histoire de Clara, c’est le récit d’un « classique » burn-out que nous fait Gaëlle Josse, le récit malheureusement banal des conséquences d’une trop grande pression professionnelle. Quand tout ce qui semblait évident la veille, devient compliqué, quand tout à coup plus rien n’a de sens. Quand le moindre acte du quotidien ( s’habiller, se faire à manger… ) devient une épreuve.S’il y a souvent un élément déclencheur ( pour Clara sa voiture qui refuse de démarrer) on sait aussi qu’avant, les signaux précurseurs sont souvent nombreux… mais on se refuse de les voir.
Gaëlle Josse interroge aussi le lecteur : si la descente peut être brutale, comment remonter la pente ? Sur quelles fondations reconstruire se vie quand les anciennes n’existent plus ? quels modèles suivre ? Peut-on le faire seul ?
J’ai aimé le personnage de Clara, suivre cette jeune femme dans sa descente aux enfers mais aussi dans sa lente remontée vers la lumière. J’ai aimé les personnages de cette histoire, qui font ce qu’ils peuvent pour mener leur vie, pour avancer eux aussi sur leur propre chemin.
C’est
un peu le message que nous adresse l’auteur de ce livre : il n’y a pas de
vie parfaite. Il faut se méfier des apparences. On tient debout un peu comme un équilibriste
sur un fil…… A certaines périodes le-dit équilibre est moins facile à tenir.
Parfois même entouré on se retrouve seul… Mais l’essentiel est d’accepter de
chuter et de prendre le temps de remonter la pente…
Et parfois des virages s’imposent.
Un livre intéressant à lire, mais qui peut toucher des points sensibles…
Jolie chronique
RépondreSupprimerUne remontée qui m'a paru trop facile, trop simple.
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