mercredi 14 janvier 2015

La part des nuages (Thomas Vinau)



Détails sur le produit

  •  La part des nuages (Thomas Vinau)
  • Broché: 125 pages
  • Editeur : ALMA EDITEUR (21 août 2014)
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 236279119X
  • ISBN-13: 978-2362791192



«  Les livres sont des lettres que l’on plantent comme des arbres. Et qui poussent dans le cœur des gens. »

Mon avis et résumé:
Surtout, ne pas se laisser influencer par le résumé de l’histoire. Un homme qui grimpe dans la cabane de son fils en vacances chez sa mère….
Non, sinon vous allez passer à côté. Ce livre est tellement plus.
C’est un doudou, une boite dans laquelle piocher des moments d’apaisement et de sourire.
Ouvrez –le, blottissez-vous dans le nuage et laissez-le vous porter.

Moments hors du temps.
Lecture comme un nuage. Douce. Cotonneuse.
Des mots qui prennent le sens que le lecteur leur donne. Comme lorsque deux personnes jouent à trouver à quoi ressemble un même nuage.
Des mots qui s’adressent directement au cœur, sans passer par la tête, Irrationnels ?
Des mots qui s’adressent à l’imagination, à l’imaginaire, à l’enfant qui sommeille en chacune de nous, avec interdiction de passer par la conscience.
Des mots, des phrases à sentir.
Ouvrez –le, blottissez-vous dans le nuage et laissez-le vous porter.

Citations :

«  Son père le regarde se salir. La crasse est le costume de la liberté. »

«  La transplantation d’un cœur humain. Ca, ç’a de la gueule. Mais pour ce qui est parfois d’atteindre le soir ou le lendemain. Ou de trouver  une raison de sourire. Ou un moyen de s’endormir un peu. Juste s’endormir un peu. Tranquillement. Paisiblement. Là, y’a plus personne. »

«  Comme lorsque Noé montait sur les épaules de son père. […] Et pour celui qui reste en bas, en dessous les deux pieds bien stables sur la terre, pour celui en aval, ce que cela procure de hisser quelqu’un qu’on aime, un peu plus haut, un peu plus loin. »

« Les choses arrivent sans qu’on les voit. Si les mauvais coups avaient des clochettes aux pieds on le saurait. »

«  C’est une forme de lâcheté, aussi que de faire semblant sans y croire vraiment  que rien ne pourra changer. »

«  Qu’est ce qu’on fout là ?
Impossible de répondre : en gros on est des étincelles perdues, de la poussière d’étoile et de boue, l’espace entre deux doigts qui claquent, la distance entre le rien et le rien, éperdus et patraques, des dieux sans mode d’emploi. »
«  Mais accroche-toi, bats-toi, la vie est belle bien qu’elle ne t’appartienne pas et on peut tout avoir à l’usure, même le monde. »

«  Il pleut. La pluie c’est confortable. Lorsqu’on est à l’abri, bien sûr. C’est comme une couverture. Entre soi et le monde. Entre soi et la lumière. »

«  Les gens seuls le sont davantage la nuit. »

« Les livres, c’est comme la lune, c’est des promesses. Ou des mensonges. Des espoirs, des substituts. Des réserves aussi, pour plus tard. »

«  Les livres sont des magiciens qui peuvent faire disparaitre les monstres. »

« Chaque être humain porte en lui une dose considérable de buée. Vivre consisterait ainsi à s’évaporer. L’âme serait un reflet sculpté dans le miroir. Les nuages, accumulations condensées de tristesse. »

«  Se perdre drogué, dans la nuit. Marcher sur les mains. Aimer quelqu’un. Il en faut parfois peu pour se sentir libre. »

«  Drôle de pli qu’on prend à attendre de vivre. Quelle drôle de manière de courir ainsi après la fatigue et de laisser demain prendre la place d’aujourd’hui.
La peau du temps est comme la membrane élastique d’une bulle de savon. Elle ne s’évapore vraiment qu’au moment où elle explose.
Restent les reflets et la lumière emprisonnée à l’intérieur. »

«  J’ai eu peur. J’avais peur de grandir. Peur de devenir comme tout le monde. Peur d’accepter cette drôle de farce. Peur de passer à côté. Peur de la médiocrité. »

« Alors c’est ça, l’histoire ? C’est là-dessous, au fond de nos bas-fonds, que naissent les nuages ? Et ils s’échappent dans le ciel avec la corde du jour.
Ils se dispersent avec nos rêves et s’enfuient derrière la lumière. Ils viennent d’en bas. Ils viennent de nous. »

«  Ce que je peux faire, je le ferai, même si c’est aussi petit qu’une jonquille. »   Emily Dickinson

«  Les livres sont des lettres que l’on plantent comme des arbres. Et qui poussent dans le cœur des gens. »

3 commentaires:

  1. Il a l'air bien, je crois d'ailleurs que je l'ai déjà noté.

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  2. j'avais un peu peur en l'achetant, mais j'avoue que j'ai aimé, et envie de le relire car en rédigeant mon avis, je me dis que j'ai loupé des choses!

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  3. Il a l'air superbe ! J'aimerais beaucoup le lire.

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