dimanche 14 juillet 2013

Des vies sans couleurs ( Zoë Wicomb)



 

  •  Des vies sans couleurs ( Zoë Wicomb)
  • Poche: 285 pages
  • Editeur : 10 (3 juin 2010)
  • Collection : Domaine étranger
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2264048255
  • ISBN-13: 978-2264048257





C’est un livre bien étrange que celui-ci. J’avoue ne pas trop savoir si j’ai aimé ou pas.
L’histoire :
 Au Cap, une jeune femme mène une vie sans relief, sans couleurs. Elle tient une agence de voyage mais affirme elle-même ne pas aimer voyager. Elle s’occupe de son père, ancien régulateur de la circulation. Elle le regarde vieillir, changer. Elle affirme avoir eu «  une enfance atypique ; ses parents se haïssaient et c’est sa mère comme toutes les mères qui lui a donné son sentiment d’insécurité. ».
Sa vie se trouve bouleversée le jour où elle découvre la photo d’une certaine Patricia Williams, à la une d’un journal. Elle ne sait pas pourquoi mais ce visage lui dit quelque chose. Est-ce la ressemblance lointaine avec Tokkie, une vieille dame qui s’occupait d’elle dans son enfance ? Une chose est sûre, Marion, notre héroïne en perd le sommeil. Elle doit enquêter. …
Pour ça, elle est obligée de faire appel à ses connaissances, à changer sa façon d’être.

En fait, dans ce livre on assiste à l’éclosion, à la naissance du personnage de Marion. Elle est au départ très solitaire, seule même. Elle communique peu avec les autres et observe de façon très critique les relations humaines (amicales, amoureuses, familiales).
Et puis, la photo l’amène à s’interroger sur son enfance, une enfance sans couleurs, avec très peu de contact humain. Une enfance entre des parents qui semblaient se haïr. Sa quête de la vérité l’oblige à demander de l’aide et aussi à relire avec un autre point de vue l’histoire de ses parents. Sont-ils vraiment ces blancs bien sous tous rapports ? Marion est obligée de relire l’histoire de son pays,, et plus particulièrement le point concernant la «  reconnaissance » des noirs et des blancs. Qui est métisse ? Qui est blanc ? Quelle définition donner à ces deux termes ?
J’ai bien aimé ces points : l’éclosion de Marion, les découvertes qu’elle fait quant à son histoire familiale.
J’ai également découvert certains faits de l’histoire du Cap, des relations «  noirs-blancs » dans les années 50.
Mais j’ai trouvé le style de l’auteur peu agréable, chaotique. Si à certains moments (particulièrement concernant le récit de la vie des parents de Marion) le style est fluide, à d’autres il est lourd. J’ai eu l’impression souvent de ne pas avancer, que l’auteur alignait des phrases un peu au petit bonheur la chance. Une écriture laborieuse. De plus, les changements de points de vues des personnages est souvent peu clair.
Un bilan en mi teinte. 

J'ai lu ce livre dans le cadre du challenge lire sous la contrainte ' négation"
challenge Lire sous la contrainte

1 commentaire:

  1. Merci pour ta participation.
    Voilà un livre que je ne connais pas du tout. Pas trop tenté, d'après ce que tu en dis.
    Bonne fin de weekend.

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