mardi 15 décembre 2020

L’amant ( Kan TAKAHAMA)

 L'Amant | Rue de Sèvres         


  • L’amant ( Kan TAKAHAMA)
  • Éditeur : RUE DE SEVRES (22 janvier 2020)
  • Langue : : Français
  • Broché : 156 pages
  • ISBN-10 : 2369819081
  • ISBN-13 : 978-2369819080


Mon résumé :

 La jeune Marguerite Duras a 15 ans et demi quand, sur le bac qui la ramène à Sadec, elle rencontre « le chinois ». Le riche jeune homme lui propose de l’accompagner, elle la jeune fille blanche dans l’Indochine des années 30, jusqu’à Saigon en voiture.

La mère de Marguerite ayant des problèmes d’argent (à cause d’un de ses fils) Marguerite voit dans le jeune homme un moyen d’obtenir de l’argent. Ce qu’elle n’a pas prévu c’est que le jeune homme tombe fou amoureux d’elle. Il lui fera découvrir les plaisirs corps.
Mais ils n’évoluent pas dans les mêmes sphères …

 

Mon avis :

 

Avec cette BD je découvre à la fois Marguerite Duras et Kan Takahama.

De la première j’ai souvent entendu dire que ses livres étaient ennuyeux. Je ne sais pas si c’est grâce à la forme illustrée, en tout cas, j’ai été agréablement surprise par l’histoire. Par le thème : la relation entre une adolescente et un homme plus âgé, la découverte par cette dernière des plaisirs du corps. J’ai aussi été surprise par la liberté dont jouissait la jeune fille pourtant dans une pension et allant au lycée.  Je n’ai pas réussi à savoir si la jeune fille était un peu amoureuse de lui. J’ai trouvé plutôt beau l’amour du jeune homme pour elle, la durabilité de celui-ci puisqu’il durera longtemps après leur rupture obligée.

De la seconde qui mis l’histoire en image, je n’avais jamais entendu parler. Ce que j’ai vu dans ce « L’amant », m’a franchement séduite. J’ai apprécié les couleurs pastelles utilisées.  Il en émane une certaine douceur je trouve. J’ai apprécié de voir le visage de l’héroïne évoluer au fil de l’histoire. Qu’elle puisse avoir des cernes quand elle est fatiguée, je trouve cela intéressant : dans certains romans graphiques, les personnages ont toujours le même visage, comme si les épreuves traversées ne les atteignaient pas au niveau physique. Un autre point positif est le fait que le visage de la Marguerite de 15 ans, n’est pas forcément celui d’une jeune première. Elle ressemble finalement à une ado un peu ordinaire. Cela la rend plus humaine, plus proche du lecteur. J’ai apprécié la pudeur qui ressort des sexes d’intimité entre Marguerite et son amant. Il est clair qu’il s’agit de scènes de sexe, mais la pudeur du dessin permet de ne pas gêner le lecteur.  Enfin j’ai adoré les « illustrations du Mékong, très belles couleurs, l’harmonie qui s’en dégage…

 

Je remercie les éditions « Rue de Sèvres » pour cet envoi et cette belle découverte.

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