dimanche 5 juillet 2015

La Madone Rouge



 


  • La Madone Rouge

  • Format 145X190
  • 468 pages
  • EAN 9782367600468
  • 20€

 

Résumé de l'éditeur : 


Rome, au premier jour de l’année 1597. Lorsque le capitaine Luigi Galoni et le substitut du procureur Boezio Giunta se retrouvent à la Chancellerie, l’atmosphère est tendue. Un ordre de mission leur a été remis pour procéder à l’arrestation du seigneur Francesco Cenci. Ils connaissent l’homme et savent que la tâche sera éprouvante, mais ils ignorent qu’ils sont sur le point de déclencher involontairement le mécanisme d’une infernale machination dont les rouages vont entraîner un déchaînement de violences, de meurtres, de complots, de trahisons dont les conséquences iront jusqu’à conduire le peuple de Rome à la révolte.

Ce n’est pas la première fois que Francesco est arrêté. Le personnage est fou, et a contrario diaboliquement intelligent, odieux et cruel, brutal et sans états d’âme. Il a connu quatre papes et a subi leur sentence sans se soucier des conséquences que ses emprisonnements successifs pouvaient entraîner. Il n’en a cure, sa puissance financière est telle qu’il se sait à l’abri d’une justice corrompue dont il profitera sans scrupules avec l’aide de son meilleur ami, le prince Marzio Colonna.

Les pions de l’échiquier sont mis en place par des manipulateurs habiles, aux ambitions dignes de leurs objectifs. Il leur suffit de les déplacer avec la meilleure stratégie possible. Ce sont les membres d’une secte puissante dont les ramifications prennent des proportions tentaculaires. À leur tête, le Grand Maître dont l’identité est ignoré de tous, sauf d’un seul, le maillon faible.

S’enclenche alors une machination à haut niveau, au centre de laquelle une jeune fille occupera les devants de la scène. Beatrice Cenci est la cadette de Francesco. La haine qu’elle éprouve pour son père n’a d’égal que le mépris qu’il lui porte. Leur relation immodérée les pousse à franchir des limites délictueuses.

L’engrenage est désormais ingérable, sauf peut-être par le juge Ulisse Moscato, un redoutable limier chargé d’une enquête dont il ne sortira pas indemne. C’est sur lui cependant que comptera le pape Clément VII pour enrayer la folie meurtrière dont la spirale ne cesse de s’amplifier.

Mon résumé:

La madone rouge c’est Beatrice Cenci. Elle est la fille cadette du seigneur Francesco Censi…

Francesco Censi vit en Italie, en cette année 1597 où débute le livre. Il est sur le point d’être arrêté pour viol, actes de sodomies, et exercice de a magie.

Il doit être présenté devant le tribunal de la Sainte inquisition….

Mais s’il est coupable de tous ces faits, n’est-ce pas plutôt pour l’empêcher de créer sa propre banque que les membres de la Confrérie sont après lui ?

 

Mon avis :

Voila  longtemps que je n’avais pas eu à suivre un personnage aussi vil, détestable, ignoble.
Francesco Censi n’hésite pas en effet à abuser de ses propres enfants. Il prend un malin plaisir à avilir ceux qui croisent sa route, les membres de sa famille (femme, enfants…).
La liste de ses méfaits est longue et la description que l’auteur nous en fait est quasiment étourdissante. Il n’hésite pas à nous les détailler dans un vocabulaire cru. Le pire est peut-être de se dire que ce personnage à vraiment existé, que les faits ont réellement eu lieu.
L’écriture est dure,  sans artifice, très documentée, mais comporte parfois des fautes de français.

Un livre à découvrir mais à ne pas mettre dans toutes les mains.

Merci à Mr Erick Bonnier pour cet envoi !

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