dimanche 19 octobre 2014

Entre chien et poulpe (Martin McKenna)



Détails sur le produit



  •  Entre chien et poulpe (Martin McKenna)
  • Relié: 36 pages
  • Editeur : Editions Père Fouettard (9 octobre 2014)
  • Collection : ALBUMS
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2371650021
  • ISBN-13: 978-2371650022

 

Mon résumé :

Mais à quoi pensaient les parents d’Edgar quand ils lui ont acheté Jarvis ? Le jeune garçon rêvait d’un chien et il se retrouve avec un… poulpe.  Et même avec beaucoup d’énergie on ne peut pas apprendre à un poulpe à faire le beau, ou à s’asseoir comme on le ferait avec un chien. Dès lors, la participation de Jarvis au concours de chiens tourne au fiasco et ce dernier, conscient d’avoir déçu son «  maître », s’enfuit en empruntant le conduit des toilettes…..

Mon avis :

Le poulpe n’est pas un animal récurrent dans la littérature enfantine. Il y apparait seulement dans les documentaires. Alors la lecture du titre m’a tout de suite donnée envie d’ouvrir l’album… Et je suis tombée sous le charme de l’histoire.

Sous des dehors humoristiques, c’est une belle histoire d’amitié que nous raconte ici Mr McKenna. Car si au départ Edgar est déçu par son poulpe domestique, la fuite de ce dernier lui fait prendre conscience qu’un tel animal à des avantages sur le chien (il ne vole pas la viande du boucher, il ne court pas après les chats, ne sent pas les déjections des autres chiens….). Et on ne peut qu’être attendrit par les moyens que Edgar va déployer pour retrouver celui qui mine de rien est devenu son ami ! (passer à la télé, aller enquêter en mer pendant une tempête…)

Les illustrations sont particulièrement réussies : elles sont colorées mais douces, humoristiques. Les émotions des différents personnages sont très bien rendues par un trait précis et sans fioriture, et par des visages très expressifs, et aussi par le choix des couleurs. (J’ai adoré le moment où Edgar saute en l’air de colère, celui où il rentre dépité après le concours).On ressent la tendresse de l’auteur pour ses personnages. Et si vous ne craquez pas devant le bouille de Jarvis… c’est que vous êtes insensible (oui, oui, moi aussi je n’aurais jamais cru craquer pour un poulpe !).

Si d’un point de vue personnel, j’avais craqué pour l’histoire, j’étais cependant hésitante, du point de vue professionnel quant à sa présentation à mes élèves. Allaient-ils « adopter » ce personnage atypique ? Allaient-ils comprendre l’histoire ?

Les références aux habitudes des chiens sont assez nombreuses et j’hésitais entre toutes les expliquer et les passer sous silence. Dans le premier cas je risquais de tomber dans une explication trop poussée et donc de perdre l’histoire de vue. Dans le deuxième, je risquais de les faire passer à coté de l’essentiel de l’histoire et de tout son coté humoristique.

Je me suis quand même lancée. Vendredi matin, je l’ai lu à tous les enfants, les petits, les moyens et les grands. Et l’après midi, sous couvert de leur demander de  me la raconter, nous avons analysé un peu plus en détails les images avec les moyens et les grands.

Et ces deux lectures ont été vraiment super.

Les plus jeunes, ont beaucoup ri avec la page ou Edgar demande aux animaux qui peuplent les égouts de faire passer le message à Jarvis qu’il lui manque. Ils ont beaucoup aimé les illustrations de la fête du retour de Jarvis à la fin.

J’ai beaucoup ri avec les moyens et les grands l’après midi quand il a fallut répéter le mot poulpe. J’ai eu des «  la poule », « le poule », « le ploupe », «  la poulpe »…..

J’ai été surprise de voir que finalement, sans rentrer dans toutes les explications, les enfants arrivaient à bien comprendre l’histoire et à adopter Jarvis.

Ils ont particulièrement aimé les illustrations : les différents déguisements de Jarvis, l’image de la fête à la fin. Ils ont pris plaisir à décrire la grande image des égouts, à identifier les animaux et à retrouver ces animaux et d’autres personnages rencontrés dans l’histoire dans la page finale.

Après sondage leur illustration préférée est quand même celle où l’on voit un chien sentir le derrière d’un chien qui sent lui-même une crotte.

Un grand grand merci à Florent aux Editions du Père Fouettard pour cet envoi  et pour son gentil petit mot!!!!!!!!! 

Un coup de cœur!!!!!!!!!!

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