
- Shibumi ( Trevanian)
- Poche : 515 pages
- Editeur : Editions Gallmeister (6 décembre 2016)
- Collection : Totem
- Langue : Français
- ISBN-10 : 2351786092
- ISBN-13 : 978-2351786093
Résumé sur le site de l'éditeur:
Nicholaï Hel est l'homme le plus
recherché du monde. Né à Shanghai en plein chaos de la Première Guerre
mondiale, fils d'une aristocrate russe et protégé d'un maître de go japonais,
il a survécu à la destruction d'Hiroshima pour en émerger comme l'assassin le
plus doué de son époque. Son secret réside dans sa détermination à atteindre
une forme rare d'excellence personnelle : le shibumi. Désormais retiré dans sa
forteresse du Pays basque en compagnie de sa délicieuse maîtresse, Nicholaï
accueille une jeune étrangère venue lui demander son aide. Il se retrouve alors
traqué par une organisation internationale de terreur et d'anéantissement – la
Mother Company – et doit se préparer à un ultime affrontement. Certains livres
sont des rencontres auxquelles on ne s’attend pas.
Spontanément je ne serais pas aller vers ce livre. Mais quand ma libraire m’en a parlé je me suis dit « pourquoi pas » (d’autant que je venais de lui demander un truc nouveau…).
Spontanément je ne serais pas aller vers ce livre. Mais quand ma libraire m’en a parlé je me suis dit « pourquoi pas » (d’autant que je venais de lui demander un truc nouveau…).
Mon avis :
Je me suis repris à 2 fois pour les
lire les premières pages … il faut dire que ça commence avec 3 personnes qui
regarde dans une « salle de projection privée » la vidéo d’une
histoire de fusillade dans un aéroport.
Je me suis dit que si c’était une
histoire d’espionnage ça n’allait pas trop me tenir en haleine…
Et puis… Et puis Nicholaï Hel est
arrivé dans l’histoire… et là … scotchée la lectrice.
Je n’ai plus été capable de lâcher
le livre quasiment jusqu’à la dernière page (enfin si, pour être honnête il y a
un moment où j’ai senti une baisse de mon intérêt mais j’ai poursuivi car je
voulais savoir …)
En fait ce qui m’a plus intéressée ce
n’est pas tant l’histoire que le personnage principal…
Au début de l’histoire, il est déjà
âgé mais une grande partie du livre est consacrée à sa vie, et ça aide à comprendre
comment il en est arrivé là où il en est au début de l‘histoire…
Et wahoo…
Ce concept de Shibumi … juste wahoo…
Ce concept de Shibumi … juste wahoo…
Un des personnages de l’histoire défini
ce concept ainsi « l’idée du raffinement le plus subtil sous les
apparences les plus banales […] C’est compréhension plus que connaissance.
Dans le comportement c’est la
modestie plus que la pruderie.
Dans le domaine de l’art […] c’est
la simplicité harmonieuse... »
J’ai vraiment adoré le personnage
de Nicholaï mais aussi les autres personnages qui sont (à part les méchants)
très attachants.
Cette histoire est aussi l’écriture
qui m’a séduite : fluide, sans céder à la facilité …
Même s’il a été écrit dans les
années en 1979 ce livre une sacrément actuel (moins les portables, internet …)
Il démonte les liens entre les nations, l’évolution de ces nations et de la société
avec brio et humour … noir. Bien entendu si on suit le cheminement intellectuel
de l’auteur, il y a de quoi être pessimiste pour l’avenir de l’homme, et de l’humanité
... mais c’est tellement réaliste (encore plus aujourd’hui). C’est peut-être
pour ça que le personnage de Nicholaï qui apparaît encore plus « lumineux ».
Par ce que, en essayant d’atteindre cet état de « shibumi » il va à l’encontre
de tous… il est simplement humain.
Attention pas de mièvrerie, Nicholaï
a ses défauts (par exemple on apprend dès le début du livre qu’il est un
assassin …)
Que dire d’autre …
En fait je m’aperçois que j’ai du
mal à trouver les mots précis, des exemples concrets pour dire ce qui m’a plu
dans ce livre. Je vais donc arrêter là ce « texte » et vous dire de tenter
l’expérience du Shibumi ...
Quelle chronique !
RépondreSupprimerUn roman que je n'avais pas pu lâcher.
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