dimanche 3 mars 2013

Ce que je peux te dire d’elles ( Anne Icart)





  • Ce que je peux te dire d'elles ( Anne Icart)
  • Broché: 317 pages
  • Editeur : Robert Laffont (3 janvier 2013)
  • Collection : ROMAN
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2221127080
  • ISBN-13: 978-2221127087



Résumé :
Blanche est dans le train Toulouse-Paris. Elle va voir sa fille Violette, qui vient d’accoucher d’un petit garçon. Violette ne sait pas que sa mère vient ; elles ne se sont plus parlé depuis si longtemps ; depuis que Blanche n’a pas su expliquer son choix d’avoir sa fille toute seule.
Mais en apprenant la naissance de ce premier petit enfant, elle s’est dit qu’il était temps. Temps de lever le voile sur les non-dits, temps d’enlever les pansements mis sur les blessures de la vie.
Alors le temps de ce voyage en train, Blanche relit les petits carnets où elle a inscrit son histoire… mais pas que la sienne. Blanche s’inscrit dans une lignée de femme qui «  commence » dans les années 50…. Autour d’elles il y a Justine, Babé, Angle et des fées, il y a la maison Balaguère, les années 70 et le féminisme…..

Mon avis :
Que ce voyage en train fut agréable. Les mots de Blanche, son récit de cette saga féminine m’ont tour à tour bercée, interrogée, émue.
L’auteur sait poser les questions sur la place que l’on occupe ( par choix ou pas) dans une famille ; sur la façon dont cette place influe sur le comportement, sur les décisions prises.
Elle décrit avec pudeur le problème de la reproduction des schémas familiaux ( n’est-ce pas au fond quand on cherche à éviter de reproduire un modèle qu’on le reproduit le plus ? )
Sans appesantir, en trouvant pratiquement chaque fois les mots justes, Anne Icart aborde les questions des non-dits, le poids des silences, des blessures de chacune de ces femmes. Et je n’ai pas pu faire autrement que les aimer toutes ces femmes…..

« Vivre les mêmes choses, ça ne veut pas dire les vivre de la même façon »
«  Les gifles de mots sont parfois plus douloureuses que les gifles des mains »
« Du travail accompli et de cette ascendance extraordinaire dont je suis issue, de ce trio de femmes incroyables qui m’ont amené là je suis fière »
« Parce qu’à force de se taire on ne sait plus rien dire à personne »

4 commentaires:

  1. Je sais maintenant ou venir, lorsque je voudrai me détendre avec de la lecture.
    Cordialement Pascal

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    1. votre remarque touche un point sensible, j'espère ne pas vous décevoir...

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  2. Bonjour,
    Tu viens de temps en temps poster un commentaire sur mon blog, ce qui m'a permis de connaitre ton blog et constater que nous avons une passion commune : la lecture !
    Sur mon blog, il ne me sera pas vraiment facile de présenter ton blog à moins de te décerner un prix, par exemple !?!
    Voilà c'est fait, tu es lauréate d'un Liebster Award Édition Natalie ! Un Quoi ? Toutes les explications ici : http://lassiettevegetarienne.wordpress.com/2013/03/10/laureate-dun-liebster-award-editions-mascha/
    J’espère qu'en continuant la distribution de prix, tu nous fera connaitre les blogs que tu aimes et que tu nous parleras un peu de toi.
    Bon dimanche
    A bientôt BiZ

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  3. La place que l'on occupe dans une famille... VOilà un sujet qui me touche beaucoup. je note.

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