- Munera ( Eric Calatraba)
- Broché : 380 pages
- Editeur : Caiman (19 novembre 2019)
- Collection : Polars
- Langue : Français
- ISBN-10 : 2919066781
- ISBN-13 : 978-2919066780
Mon résumé :
A Nice, en Laponie, en Australie, à Rio… des jeunes,
des moins jeunes sont engagés pour des combats ultimes…
A
Nice, justement, des braqueurs de fourgons bancaires sont abattus... Un corps
est retrouvé dans un sac…
Ces
meurtres sont-ils liés ? C’est à Raphaël Larcher et Ugo Lucchi qu’il revient
d’enquêter …
Mon avis :
Autant j’avais été happée dès le début par
Haïku, autant mon entrée dans Munera a été plus compliquée. Les descriptions de
combats au début, la violence et l’enchainement des personnages m’ont prise au
dépourvu…Quand le quotidien est déjà difficile et non dépourvu de violence (
physique ou institutionnelle) il n’est pas simple de retrouver cela le soir
dans son lit, inscrit noir sur blanc sur les pages de son livre…
J’ai tenté de lire en transversale ces pages
... puis je me suis dit qu’il valait mieux que je recommence au calme… j’ai
bien fait car cela m’a permis de mieux comprendre la suite et de l’apprécier.
Ce livre est plus noir, que Haïku. En dehors
de Raphaël et Ugo, les personnages sont moins attachants, ou plutôt plus
résistants. L’histoire a encore une fois des ramifications « mondiales ».
La musique est un peu moins présente, moins
un élément essentiel de la résolution des crimes.
J’ai apprécié la dénonciation, par l’auteur,
des non-dits, du danger du « toujours plus », de l’escalade de
la violence avec comme envie le pouvoir et l’argent. Mr Calabrata questionne la
place de la vie et surtout du respect de l’humain dans notre société actuelle :
qu’est ce qui est plus important : l’argent ou la vie ?
J’ai
aimé aussi la question de l’acculturation qui est évoquée au travers d’un des
personnages : comment se construire quand on est issu d’une double culture,
quand il faut en plus s’inscrire dans la modernité… Faut-il rejeter et tourner
le dos au passé et aux connaissances des cultures ancestrales ou peut-on au
contraire se servir de ce que les anciens ont appris et nous ont transmis pour
faire un monde meilleur, plus respectueux de la nature et des différentes
formes de vie ? Comment faire coexister la nature, le respect de celle-ci
et les « besoins » de nos sociétés actuelles.
Mr Calabrata nous montre que quelles que
soient les époques les relations familiales, les non-dits sont toujours au
centre de la construction des êtres humains …
Merci à Jean Louis Nogaro pour cette
découverte et à Mr Calatraba pour toutes les réflexions que ses livres
suscitent !!
Un auteur qu'il faut que je découvre... à tête reposée.
RépondreSupprimeroui pour ce titre car il est moins " facile" que le précédent
SupprimerMerci pour la découverte !
RépondreSupprimern'hésitez pas à partager votre avis si vous vous lancez!!!
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