vendredi 28 octobre 2016

chanson douce (Leïla Slimani)



Chanson douce

  •   chanson douce (Leïla Slimani)
  • Broché: 240 pages
  • Editeur : Gallimard; Édition : 01 (18 août 2016)
  • Collection : Blanche
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2070196674
  • ISBN-13: 978-2070196678



Mon résumé :
 
Les chansons d’enfants s’immiscent l’air de rien dans votre tête. Sans y prêter attention, vous les entendez une fois, comme un bruit de fond… et vous les chantonnez sans le vouloir sans y penser, pendant toute la journée ou plus.
Louise, elle est comme une chanson.
Depuis la naissance de sa fille, Myriam, jeune femme parisienne, est mère au foyer. Mais voila, depuis la naissance de son fils, elle se sent de plus en plus coupée du monde, sans intérêt…. Elle décide, avec le consentement de son mari, de reprendre son travail d’avocate. Le jeune couple décide d’’engager une nounou à domicile. Après un «  casting » décevant, ils tombent sur la perle rare. Louise est une femme discrète et calme. Elle semble efficace et, cerise sur le gâteau, Mila et Adam ont immédiatement été conquis.
Mais pourquoi alors ce drame et un tel acharnement de violence ?

Mon avis :

En évacuant dès les premières pages, le «  drame », le grand final, l’auteur rend l’esprit du lecteur disponible. Il n’est plus tendu vers le «  que va-t-il se passer ? » mais vers le «  comment en est-on arrivé là ?  A quel moment les choses ont-elles basculé ? »
Et à chaque ligne, à chaque page, on cherche le détail qui a échappé aux parents, le grain de sable qui a enrayé la machine.
J’ai adoré la façon, dont Mme Leïla Slimani nous plonge dans le quotidien de la famille. Par le biais d’une écriture quasi chirurgicale, elle nous montre (l’air de rien) que la famille n’est pas aussi «  bien sous tous rapports ». Si le jeune couple apprécie les initiatives de la jeune femme, sa discrétion, son efficacité et ses attentions (préparer le repas des parents, faire la vaisselle de la veille…), à aucun moment ils ne s’intéressent vraiment à elle. Elle a beau en faire de plus en plus, ils ne l’augmentent pas, ne lui proposent pas de jour de congé supplémentaire. Ils en profitent au contraire. Pour eux elle devient comme un pot de fleurs. Une fois la porte de l’appartement fermée, elle n’existe plus.
Il faut finalement tourner les pages, lire entre les lignes, chercher ce qui n’est pas fait par le couple, les attentes de Louise pour comprendre le drame. Et malgré la fin (ou le début) de l’histoire, je me suis attachée à cette jeune femme dont la solitude m’a touchée. Et j’ai détesté le jeune couple avec ses deux enfants qui se croient si supérieur…
Je me suis beaucoup demandé ce que je pensais de ce livre qui m’avait mis un peu mal à l’aise, et comment j’allais en parler… En rédigeant cet article je m’aperçois que c’est un COUP DE CŒUR,  et qu’il va sûrement me rester dans un coin de la tête un certain temps !

jeudi 27 octobre 2016

La fureur du prince (Thierry Berlanda)



 La Fureur du Prince

  • La fureur du prince (Thierry Berlanda)
  • Broché: 276 pages
  • Editeur : Éditions Numeriklivres; Édition : 2 (24 juin 2016)
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2897179538
  • ISBN-13: 978-2897179533




Mon résumé :
Voila un an que «  le prince » a été arrêté et incarcéré  dans une cellule haute sécurité en attendant son procès.
Un an que le temps s’est arrêté pour Jeanne Lumet. Un an de cauchemars, de crises de panique à l’idée de mettre le pied dehors. Un an qu’elle est elle aussi « emprisonnée ».
Et voila, que à peine transféré dans un centre psychiatrique nouvelle génération l’ennemi public numéro 1, apathique, parvient à s’évader. Comment a-t-il fait ? Aurait-il bénéficié d’une aide interne ? Comment faire pour le rattraper et éviter une nouvelle série de meurtres ?

Mon avis :
J’avais adoré le premier opus et... il en est de même pour celui-ci. Une fois encore, c’est d’une main de maître que Thierry Berlanda nous replonge dans la vie du Prince et de ses victimes. Par petites touches, il nous rappelle les crimes commis, l’enfance (et donc la cause des meurtres) du criminel.  Jeanne, Failer et Bareuil sont égaux à eux-mêmes. J'ai particulièrement apprécié de retrouver leur langue acérée, leur sens de la répartie.
J’ai bien aimé la réflexion qui accompagne le transfert du Prince dans sa nouvelle cellule en hôpital psychiatrique. Peut-on les soigner et tenter de les réinsérer un jour dans la société sans risque, où faut-il plutôt les enfermer en ne leur laissant aucune issue ? Existe-il des prisons inviolables ?
Un petit bijou plein de suspens à découvrir …
Pour ma part il me tarde d’avoir le troisième opus….

Un bruit étrange et beau (Zep)



 Un bruit étrange et beau

  •  Un bruit étrange et beau (Zep)
  • Album: 96 pages
  • Editeur : Rue de Sèvres (5 octobre 2016)
  • Collection : BD ADO-ADULTES
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2369811854
  • ISBN-13: 978-2369811855



 Mon résumé :
Voila 25 ans que William a décidé de prendre la robe. En entrant chez les Chartreux, il a fait aussi vœu de silence. 25 années de silence et de prières, dédiées à Dieu.
Mais l’ouverture du testament de sa tante requiert sa présence. Il retourne dans le bruit et la fureur de notre monde. Un retour dans le monde propice aux souvenirs et aux rencontres…
Un retour dont il ne reviendra pas indemne.

Mon avis :
Une lecture douce et réflexive. On suit le retour à la civilisation de William, et sa rencontre avec Mery, une jeune femme étrange, sa « redécouverte » de sa famille. J’ai aimé la construction de cette histoire entre présent et souvenirs, entre réflexion sur l’engagement religieux (pourquoi ? pour qui ? comment ?) et sur notre vie moderne.
Pas de grandes phrases morales ou moralisatrices, juste la vie de cet homme attachant, au beau regard sur l’univers. Une belle histoire illustrée par des dessins sobres, aux couleurs douces et harmonieuses.
Un vrai coup de cœur rendu possible par les Editions «  Rue de sèvres »

mercredi 26 octobre 2016

Le chat Teaufort ( Stéphanie Dunand-Pallaz, Sophie Turrel)



Le chat teaufort

  •  Le chat Teaufort ( Stéphanie Dunand-Pallaz, Sophie Turrel)
  • Album: 40 pages
  • Editeur : Balivernes Editions (16 septembre 2016)
  • Collection : Les petits chats
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2350671291
  • ISBN-13: 978-2350671291


Mon résumé :
Quand un chevalier se fait enlever sous ses yeux sont fidèle destrier… il se retrouve bien déconfit.
Décidé à récupérer son dragon, il se dirige donc vers le château du sorcier coupable. Il rencontre une princesse dans le même cas que lui … une minette qui est loin de vouloir se faire marcher sur les pattes !

Mon avis :
C’est un tandem bien atypique que forme Le chat Teaufort et la princesse Charlène… un tandem qui prouve (s’il le faut encore !) que l’union fait la force… Quelque que soit le sexe des alliés !
J’aime toujours autant les textes pleins de rimes et originaux de cette collection des petits chats !
J’en aime l’humour mais aussi la conclusion morale mais jamais moralisatrice !!!
Je n’ai pas encore pu le lire à mes loustics mais nul doute qu’ils vont apprécier !!!
Merci beaucoup aux Editions Balivernes pour  cette découverte !

La bagarre ( Nancy Guilbert , Florian Le Priol)


  •  La bagarre ( Nancy Guilbert , Florian Le Priol)
  • Editions: Marmaille & compagnie
  • Année d'édition : 2016
  • Edition : Reliée
  • Format : 24 x 24 cm
  • Isbn : 978-2-36773-085-1





Mon résumé :
Voila longtemps que la famille Musicou et la famille Crapahouette cohabitent sans problème dans le tronc du même arbre.
Les premiers sont des hiboux musiciens et les seconds des écureuils acrobates.  La musique des premiers endort les seconds et les spectacles des seconds ravissent les premiers… Et tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes malgré un rythme de vie décalé.
Mais un matin, des fans anonymes laissent un coffre au pied de l’arbre… Chacune des deux familles tente de s’approprier le cadeau … et la dispute éclate.
Tout à leur bagarre, les adversaires ne remarquent pas un ennemi commun bien décidé à profiter de la rixe…

Mon avis :
C’est sur un fond de couleurs chatoyantes que se déroule «  la bagarre » entre ces deux familles.
Une dispute pleine d’humour que l’on pourrait presque faire jouer aux enfants.
J’ai beaucoup aimé les illustrations très modernes, les alternances de gros plans et plans larges. Les traits donnent vraiment de la vie à cette dispute des temps modernes !
Le texte, très rythmé et plein de rimes  m’a également séduite et fait rire (c’est ce que j’ai préféré) !
Rassurez-vous, l’histoire se finit bien et rappelle à nos chères têtes blondes (ou brunes ou rousses ou …) que l’union fait la force face à un danger commun !!!!

Chez mes élèves les avis étaient partagés : certains ont bien aimé grâce à la bagarre alors que d’autres ont moins aimé, justement à cause de cet affrontement. Ils ont tous réussi à avoir et donner un avis sur cet album (et ce n’est pas facile pour des moyens et des grands à cette époque de l’année !)
Ce magnifique album a  réussi le challenge de susciter l’intérêt et l’attention de tous !
Un grand merci aux Editions Marmaille et compagnie et à Aurélie BARBE pour cet envoi !   

mardi 25 octobre 2016

Un avant-goût des anges ( Philippe Setbon) les trois visages de la vengeance n°3



Projet couv 2






Mon résumé :
La vie de Bruno s’est arrêtée dans une cave, lors d’une arrestation difficile. Il y a vu l’horreur de trop. La suite n’a été qu’une longue descente aux enfers. Une descente qui semble devoir s’achever sur un quai de Seine, dans une bagarre.
Mais  « un ange » semble en avoir décidé autrement. Non seulement France prévient les secours mais à sa sortie de l’hôpital elle propose un emploi et un toit à Bruno.
Petit à petit Bruno s’interroge : cette aide est-elle gratuite et sans raison ? Devrait-il remercier sa bienfaitrice ? Si oui comment ?

Mon avis :
Déjà conquise par les 2 premiers «  visages de la vengeance » j’attendais avec impatience cette troisième partie. Une impatience largement récompensée… J’ai littéralement dévoré ce livre.
C’est avec grand plaisir que j’ai retrouvé l’écriture efficace de Mr Setbon.
Il a vraiment un don pour harponner le lecteur dès les premières lignes et ne pas le lâcher ( et dans quel état ?) avant la dernière page.
Ses personnages sont des gens «  banals », heurtés par la vie. Mais à un moment, contrairement à vous et moi, ils basculent. La vengeance  leur semble la seule solution possible, la seule voie et la seule issue. Et alors le désir de vengeance les envahit, devient une obsession. Tout le reste, la raison s’efface. Ils deviennent implacables.
Ils agissent comme des robots ! Leur normalité devient le meurtre et la violence.
Je ne dirai pas que les personnages sont attachants comme d’autres personnages de roman, mais pourtant on ne peut s’empêcher de ressentir de l’empathie, d’essayer de les comprendre. C’est comme si leur trop grande douleur justifiait leurs actes et leurs décisions ! On ne peut s’empêcher de se demander, et nous, comment aurions-nous réagit à leur place ?
Merci beaucoup à Mr Setbon et aux éditions du Caïman pour cette trilogie coup de poing dont on ne ressort pas indemne et qui fait réfléchir !

Le cimetière englouti ( Goran Tribuson)



 

  • Le cimetière englouti ( Goran Tribuson)
  • ISBN : 979-10-90175-58-7
  • Format : 12,50 x 19 cm
  • Pagination : 208 pages
  •  Prix : 18, 90 €






Mon résumé :
A sa sortie de prison, Ivan n’a  pas envie de retourner chez lui, de reprendre son ancien travail. Il décide de se rendre sur la tombe de sa mère, et dans le village où il a passé ses 5 premières années de vie.
En arrivant, il découvre que la tombe a été engloutie par la rivière qui s’écoule au bout du cimetière et le grignote chaque jour un peu plus.
Désœuvré, il s’installe dans une des chambres que loue la bibliothécaire Marilina. Sa recherche de travail est vaine et bientôt elle passe même au second plan. Les rencontres que fait Ivan, conjuguées à sa curiosité l’emmène à délaisser sa recherche pour se pencher sur les mystères qui hantent les habitants du village. Au fil des années, les morts mystérieuses se sont succédées…
Une quête qui le mènera à son propre passé.

Mon avis :
 Les premières pages passées, et la découverte par le héros de la disparition de la tombe de sa mère, je me suis un peu inquiétée… qu’avait bien pu mettre l’auteur dans les pages suivantes…
Et puis, je me suis laissée prendre au piège de la toile tissée par l’auteur.
Petit à petit, les personnages, atypiques dévoilent leurs secrets, leurs interrogations…. et des secrets, ils en ont… Des parents morts de façon violente, des êtres disparus…
La folie est pleinement présente dans cette petite ville... Et les plus fous ne sont pas toujours ce que l’on croit. Une folie que le lecteur ressent encore plus, avec le climat de tempête qui règne, avec la pluie qui semble s’insérer dans les pores de la peau des personnages, dans leur tête…
Ce livre est un olni … et une belle découverte que je dois à Mr Serge Safran !
Merci !

jeudi 6 octobre 2016

De père légalement inconnu (Françoise Cloarec)



De père légalement inconnu
  •   De père légalement inconnu (Françoise Cloarec)
  • Poche: 160 pages
  • Editeur : Libretto (18 août 2016)
  • Collection : Libretto
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2369142952
  • ISBN-13: 978-2369142959


Mon résumé :
Camille est née en Indochine.  Sur son certificat de naissance il est écrit «  Née de père légalement inconnu, présumé français ». Sa mère est Thi Vien vit à Hûé.  Elle n’est pas la seule femme du pays à avoir une liaison avec un militaire français, basé en Indochine dans la cadre de la  décolonisation.
Comme d’autres enfants nés de liaison entre français et vietnamienne, Camille sera, envoyée dans un orphelinat à l’issue de la guerre, séparée de sa mère et de son père.
Malgré des retrouvailles quelques années après, une telle rupture ne sera pas conséquence, ni pour la mère, ni pour l’enfant. L’annotation sur son certificat de naissance ne l’empêchera pas non plus d’avoir envie de le retrouver.

Mon avis
J’ai étudié la colonisation et donc les guerres de décolonisation, pendant ma scolarité. J’ignorais cependant que les enfants issus des histoires d’amour entre militaires et vietnamiennes, avaient été rapatriés en France, séparés de leurs parents ….
«  De père légalement inconnu »… quelle expression violente. C’est comme ci le mot «  légalement » renforçait le fait déjà douloureux que le père n’a pas reconnu l’enfant.  Et que dire de l’exil, de la séparation parents-enfants ? Comment grandir dans de telles conditions ? Comment créer une famille  à son tour ?
Mme Cloarec aborde tout cela de façon sobre. Le lecteur est plongé dans alternativement dans la tête de chacun des protagonistes : le militaire qui enquête, le père «  légalement inconnu »de Camille, la mère de celle-ci, un ami fidèle du père, et bien sur dans celle de famille, (enfant puis adulte).
L’écriture sans fioriture frappe au cœur, prend aux tripes. A aucun moment il n’y a de jugement émis, ni sur la guerre, ni sur les comportements ou décisions des protagonistes.  Seul est souligné l’amour : de Camille pour sa mère, et de ses parents pour Camille.
Une magnifique histoire d’amour  à découvrir rapidement.
Merci à l’opération Masse Critique de Babelio qui m’a permis une si belle découverte.

Libertango ( Frédérique Deghelt)



Libertango


  • Libertango ( Frédérique Deghelt)
  • Broché: 316 pages
  • Editeur : Actes Sud Editions (4 mai 2016)
  • Collection : Domaine français
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2330063296
  • ISBN-13: 978-2330063290


Mon résumé et mon avis :

Après avoir refermé ce livre, me voilà face à la difficulté de faire un « article » dessus.
Je pourrais écrire :
« Libertango c’est l’histoire de Luis Nilta Bergo, un handicapé qui devient chef d’orchestre. »
Ou alors, «  Libertango c’est le récit de sa vie fait par Luis Nilta Bergo à une journaliste. »
Ou encore  «  Libertango c’est l’interview d’un chef d’orchestre handicapé par Léa, jeune journaliste intéressé par le parcours d’un homme hors du commun »
Je pourrais écrire cela, mais je passerai à coté de l’histoire.
Pour moi, Libertango, c’est avant tout une histoire de RENCONTRES.
La rencontre de Léa,  jeune journaliste et de Luis, chef d’orchestre particulier. Une interview un peu risquée, car comment la jeune femme pourrait-elle distinguer ce qui est vrai de ce qui est « réécrit » (consciemment ou inconsciemment) par Luis ?
C’est la rencontre d’un homme et de la musique… ou plutôt la révélation d’un homme à lui-même. Un homme né avec la musique dans la peau, les oreilles et le cœur mais à qui il aura fallut la rencontre « accidentelle » avec un bandonéon.
Pour la lectrice que je suis c’est la rencontre, ou plutôt la confirmation de ce que je pense être la musique, la musique classique mais  pas seulement… toutes les musiques en fait.

Une rencontre multiple car Luis est un homme aux « personnalités multiples », un être hors norme. Non pas à cause de son handicap, mais à cause ou plutôt grâce à la façon dont il ressent la musique, dont il EST la musique. Un homme que l’on voudrait réel tant son envie de donner à entendre la musique avec le cœur  et via le chœur est forte. Pour lui la musique et l’homme sont liés.  L’un ne peut exister sans l’autre. L’un et l’autre s’enrichissent. En tant que chef d’orchestre il veut que les musiciens restent des hommes et jouent avec leur cœur, leurs tripes. Pour lui cela est et devrait être le seul moyen de jouer ! La plus belle musique est celle innommable, mais ressentit par l’auditeur.
Ce qui m’a séduite chez lui aussi sa volonté de donner à entendre cette musique à tous, pas d’élitisme. Tout un chacun peut profiter de Schubert, de Mozart ou Chopin, sans autre décodeur que son cœur !
J’ai aussi été séduite par sa vision de la musique pour guérir, les maladies ou les peines, pour apaiser les âmes. Rien de plus évident : il suffit de voir comment les mères ont toujours apaisé leurs enfants : en chantant !!!
Un coup de cœur multiple.

Un coup de cœur confirmé par ma rencontre avec l’auteur à la Librairie du Pavé du Canal. Je ne sais pas rapporter des propos entendus mais je peux vous dire qu’elle en parlait avec passion de « son » Luis. Elle nous a raconté sa découverte de la musique, sa rencontre avec les chefs d’orchestre réels dont il est question dans le livre. J’ai aimé sa façon de nous dire que Luis s’était imposé à elle, qu’il ne la lâchait plus !  Une belle rencontre et une belle lecture que je recommande. L’écriture peut parfois sembler «  redondante » mais je crois que c’est ce qui fait la force du livre, sa façon de revenir en précisant les choses. Une écriture envoutante, un peu «  entêtante » comme un morceau de musique classique que l’on peut fredonner n’importe quand, pour s’apaiser, ou s’oxygéner le cerveau !