samedi 30 août 2014

Le panier de Stéphane ( John Burningham)




Résumé : 


  •  Le panier de Stéphane ( John Burningham)
  • Relié: 28 pages
  • Editeur : Kaléidoscope (19 janvier 2012)
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2877677281
  • ISBN-13: 978-2877677288

Résumé
C’est l’histoire de Stéphane à qui sa maman demande d’aller chercher : 6 œufs, 5 bananes, 4pommes, 3 oranges, 2 beignets, 1 paquet de sablés. Il doit aussi déposer un lettre. Pour cela il traverse la ville dans un sens, arrive chez l’épicier, et repart dans l’autre sens… Un chemin du retour semé d’embuches et d’animaux souhaitant le racketter…. Arrivera-t-il à sauver le contenu de son panier ?

Mon avis :
Voila ce que l’on appelle dans le jargon, un conte en randonnée, à structure répétitive. Le héros se voit confier une mission. Mais il va rencontrer d’autres personnages chargés de le distraire !
A chaque rencontre c’est la même structure de phrase qui est utilisée. L’intérêt ? Permettre à l’enfant d’anticiper, et de participer… Car les petits ne résistent jamais à répéter ce qui est dit. En plus, un brin de suspens ( le héros parviendra-t-il à mener sa mission à bien ? ) donne envie au lecteur de tourner la page pour voir d’abord si le héros va réussir, et aussi pour vérifier ses suppositions…
Très intéressant !!!! Un livre à lire et surtout à relire….. et pourquoi ne pas inventer des épisodes….  ( plutôt à partir de 4 ans)
Je le rajoute pour  la ligne enfant, et la catégorie «  objet » du challenge petit bac 2014 » 
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Le fil rouge (Géraldine Collet, Cécile Hudrisier)



Détails sur le produit

  •  Le fil rouge (Géraldine Collet, Cécile Hudrisier)
  • Cartonné: 40 pages
  • Editeur : Philomèle Editions (13 octobre 2011)
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2918803111
  • ISBN-13: 978-2918803119

   

Résumé :
Mais que peut –il bien y avoir au bout de ce fil rouge ???Pour le savoir, un petit enfant se met à tirer… et boum voila que les trois petits cochons lui tombent dessus, puis se décide à l’aider…
C’est alors un loup qui leur tombe dessus… et ensuite ????
Et bien lisez !!!!!!!!!!!

Mon avis, 

 Un petit album sympa où les méchants des enfants s’unissent pour savoir ce qu’il y a au bout d’un fil rouge…

Un brin d’humour, des illustrations toutes simples mais attirantes, et un héro trop craquant … voila le cocktail pour un moment tendre avec votre enfant !

J’inscris ce livre pour la catégorie enfant, dans la ligne «  couleur » (ou est-ce l’inverse ???) du challenge Petit bac 2014
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vendredi 29 août 2014

Le château des étoiles (Alice Alex)













  •  Le château des étoiles  (Alice Alex)
  • Editeur : Rue de Sevres (24 septembre 2014)
  • Collection : BD ADO-ADULTES
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2369810130
  • ISBN-13: 978-2369810131

L’histoire : 

La maman de Séraphin s’appelle Claire. C’est une maman bien particulière : elle est obsédée par l’Ether dont elle veut prouver l’existence. Pour cela elle n’hésite à s’embarquer dans une montgolfière……. Mais, un jour, Claire meurt lors de son expérience, laissant Séraphin seul avec son papa Archibald. …
A son tour, Séraphin devient obsédé par l’éther… au grand déplaisir de ses professeurs. Jusqu’à ce qu’il reçoive une lettre mystérieuse. Son expéditeur affirme détenir le carnet de bord de sa mère. Pour l’obtenir, rien de plus simple, Séraphin doit venir le rencontrer  en Bavière…..

Mon avis :

C’est un magnifique objet que les éditions Rue de Sèvres m’ont fait parvenir.
Au toucher, cette magnifique bande dessinée m’a fait pensée aux bandes dessinées de Bécassine que je lisais chez ma grand-mère. La couverture semble recouverte de tissu tissé.
J’ai été séduite par le bleu choisi, et par l’organisation spatiale des dessins. Il m’a fallut une observation un peu plus minutieuse pour voire le visage présent au centre du cercle.
On reconnait les personnages principaux de l’histoire, ce qui m’a donné envie d’en savoir plus.
Ouvrir cette bande dessinée n’est pas rompre le charme, loin de là !!! Les dessins à l’aquarelle sont tout simplement splendides et nous plonge dès le début dans l’aventure de la mère de Séraphin.
J’aime beaucoup les dessins des personnages, leurs traits sont fins et très expressifs.
Et évidemment je n’ai pas pu m’empêcher de tomber sous le charme de Séraphin et de son père, puis sous celui des autres personnages.
Bien que les héros principaux soient des enfants, l’histoire n’est pas du tout gnan gnan ! L’humour est très présent ainsi que le suspens !
Je suis impatiente de savoir comment va se terminer la conquête de l’espace de Séraphin.

Je remercie Mr Paris pour cet envoi !!!!
Ce sera ma première lecture pour la catégorie BD du challenge petit bac, catégorie lieu 

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mardi 26 août 2014

Fractures (Franck Thilliez)




     
      Détails sur le produit
     
    •  Fractures  (Franck Thilliez)
    • Poche: 441 pages
    • Editeur : Pocket (14 octobre 2010)
    • Collection : Policier / thriller
    • Langue : Français
    • ISBN-10: 2266203908
    • ISBN-13: 978-2266203906

     

     Résumé

    Un ancien journaliste marqué par un massacre au Liban.

    Une femme enlevée, sans histoire, enlevée au matin chez elle.

    Une autre jeune femme, Alice, s’enfuyant brusquement d’un test de psychologie destiné à comprendre ce qui la terrorise. Et Alexandre, enlevé, enfermé dans une cave et torturé par un individu masqué.
    Quel point commun peut-il bien exister entre ces trois personnages ? Et pourquoi Alice a-t-elle des absences ? Pourquoi retrouve-t-elle un chemisier ensanglanté dans sa douche ?

     

    Mon avis

    Voila un thriller plus que «  prenant ». Je l’ai lu pendant les répétions à Alès et j’avais du mal à m’arrêter de lire pour chanter quand c’était le tour des Alti 2…. Il faut dire que Mr Thilliez sait appâter et tenir son lecteur.

    Comment ?

    D’abord il même le présent et le passé. Des histoires sans lien apparent car distantes dans le temps, mais qui se mêlent pour aller au bout de l’horreur.

    Il faut prendre dans les unes les indices permettant de comprendre les autres. Mais attention !! Tous les indices ne sont pas apparents. Et Mr Thilliez les sème discrètement comme le Petit Poucet ses cailloux. Et tout cela, évidemment nous fait perdre la tête : les gentils sont parfois méchants et les méchants parfois gentils.

    Les personnages, parlons-en. Ils sont fouillés, complexes, ni blancs  ni noirs… Dans ce livre (et c’est le premier que je lis de cet auteur), ils sont particulièrement tourmentés. L’auteur a du faire de longues recherches pour arriver à montrer de cette façon comment l’homme (ou la femme), fait face à l’horreur.

    On voit parfaitement comment notre psychisme met en place des schémas, des scénarios pour arriver à faire face à l’horreur, à la violence, permettant ainsi à l’homme(ou la femme) de continuer à vivre «  normalement ».

    Certains diront qu’on peut se douter de certaines choses dans ce thriller… Je leur réponds : oui mais pas de tout  car les fractures des personnages sont trop importantes !


    Franck Thilliez est un auteur que j’ai longtemps hésité à lire.. dommage … je compte bien remédier à cela !

      

    0 Challenge Thrillers & Polars 2014 Liliba 4Je rajoute ce livre pour le challenge Thrillers et Polars



     

    Jamais sans toi ( Lisa Scottoline)






    •  Jamais sans toi ( Lisa Scottoline)
    • roché: 512 pages
    • Editeur : Editions Toucan (25 avril 2012)
    • Collection : TOUC.FICTIONS
    • Langue : Français
    • ISBN-10: 2810004897
    • ISBN-13: 978-2810004898 

     

    Résumé: 

    SI jamais un incendie avait lieu dans la cantine de l’école de votre fille, et qu’une autre mère, surveillante du dit-lieu, sauvait votre fille, que feriez vous ? Sûrement pas l’accuser de ne pas de ne pas l’avoir sauvée assez vite….
    C’est pourtant ce qui arrive à Rose MacKenna. Elle était venue s’installer à Reesburgh pour que sa fille, Melly ne soit plus harcelée par ses paires (elle a une tache de naissance sur le visage). Malheureusement, une fillette de la nouvelle école se moque de la fillette qui ne voit d’autre solution  que de se réfugier dans les toilettes pendant l’heure du repas.  Et lorsque l’incendie  se déclare dans la cantine, Rose se voit contrainte de choisir : sauver la fillette qui harcèle sa fille, ( et risquer de laisser périr la sienne) ou aller chercher sa fille en premier  en espérant que la «  harceleuse » pourra se débrouiller…

    Apprenant qu’elle est poursuivit, Rose décide d’enquêter pour savoir ce qui s’est réellement passée dans la cantine ce jour-là….

    Mon avis : 

    Un polar assez artificiel j’ai trouvé . Si l’idée de départ me plaisait, j’ai trouvé que l’enquete sur les causes de l’incendie arrivaient tard, comme un cheveu sur la soupe. Les prétendues révélations sur le passé de Rose, annoncées en quatrième de couverture, m’ont semblé complètement inutiles…  
    Je ne m’étalerai pas plus sur ce livre…

    J’ai préféré  un autre polar de cet auteur : Intime ressemblance ( Lisa Scottoline)

    Je l’inscris pour le challenge thrillers et polars

    0 Challenge Thrillers & Polars 2014 Liliba 4 http://liliba.canalblog.com/archives/2014/07/15/30240423.html

     

    Buvard ( Julie Kerninon)





    •  Buvard ( Julie Kerninon)
    • Broché: 192 pages
    • Editeur : ROUERGUE (8 janvier 2014)
    • Collection : La brune
    • Langue : Français
    • ISBN-10: 2812606169
    • ISBN-13: 978-2812606168

    Mon résumé :
    De Caroline N.Spacek, Lou ne connaît que les livres. Il sait aussi qu’elle a 39 ans et lui 24. Il préfère les hommes et elle aussi…. Elle vit dans une maison isolée du Devon.Ce qu’il ne sait pas c’est pourquoi elle a accepté de le recevoir, lui, illustre inconnu pour une interview alors qu’elle a la réputation d’être plus que sauvage.

    L’interview va prendre plus que temps que prévu et Lou va apprendre à  écouter les silences autant que les paroles, et à remplir les blancs…


    Mon avis :
    Bizarrement c’est un livre que j’ai aimé mais pas dévoré.Au contraire je l’ai lu petite dose par petite dose.
    C’est peut-être dû à la mise en page. Autant vous prévenir, le texte est peu aéré, les paragraphes quand ils existent, assez long.  Les dialogues sont rarement marqués par un retour à la ligne avec tirets comme on nous l’a appris à l’école. Les phrases quant à elles sont longues, avec beaucoup d’accumulations.
    En fait, c’est plus probablement la densité du texte qui est responsable. Sans être long ( 200 pages) le texte est dense.
    Julia Kerninon nous décrit avec précision (mais sans longueur) la naissance et l’évolution de la relation entre Lou et Caroline. On sent l’attachement croissant du jeune homme pour cette femme de 15 ans son ainée. Le lien se construit petit à petit, au travers des mots échangés et des non-dits. Mais c’est aussi grâce au quotidien partagé, que Lou parvient à approcher vraiment Caroline, car c’est avec le temps que les questions naissent…
    Mais leur «  relation » n’est pas de tout repos. Caroline est une femme brisée, malmenée par la vie. Comme Lou, elle a eu une enfance difficile et cela les rapproche un peu. Mais elle en garde aussi une incapacité à montrer son attachement. Elle passe de la tristesse à la joie ou à la colère en un claquement de doigts. Et Lou doit marcher sur des œufs pour ne pas se voir remercier.
    Voir la relation entre les deux personnages  se construire et évoluer, sans bons sentiments, m’a vraiment intéressé. Je me suis attachée en fait à ces deux personnages à la fois fous et pas si fous que ça, en tout cas deux êtres aux grands cœurs.
    C’est un livre à lire à petite dose, à absorber presque, comme un buvard.

    Avant- goût….

    «  Ça me tuait d’être si loin de Piet, mais dans un sens, si je n’avais pas été là où j’étais alors j’aurais été loin de moi et même si je ne comprenais pas exactement ce que ça signifiait je savais que ça aurait été catastrophique »

    «  C’est parce qu’il m’a recueillie que j’ai appris à me recueillir un peu aussi, tu comprends ? »

    « Quand il s’était tourné vers moi pour m’embrasser, ça avait été comme de boire le soleil à la bouteille. »

    « Les intellectuels me reprochent de ne pas faire dans la dentelle, mais tu vois, je fais de la littérature et la dentelle je la porte »

    «  Aucun mot ne pouvait vraiment dire la tristesse de mon enfance et la sienne. Le langage était un code trop articulé pour dépeindre nos saccages respectifs. »

    «  Assembler des éléments avec soin, sirop, jus, liqueur, citron, ombrelle de papier. C’est exactement ça écrire, au fond »

    «  Je pensais à la solidité de la poésie et à la vie qui doit continuer même si on a oublié pourquoi. »

    «  Ce qu’ils appelaient violence c’étaient simplement ce qu’ils ne reconnaissaient pas. »

    « Pour une fois ma vie en petit ressemblait  exactement à ce qu’est la vie en grand – une banquette où s’asseoir et contempler en silence quelque chose d’incompréhensible sur lequel nous n’avons aucune autre emprise que le regard. »

    «  Comme si c’était OK de se faire violer par un inconnu et que la seule chose inacceptable soit de donner son cul à quelqu’un par amour. »

    «  Mais si jamais on te demande une autre fois qui est mon écrivain préféré dis-leur que c’est moi.
        - C’est la vérité ? 
       -  Pas vraiment. C’est toi en fait. Mais c’est exactement pareil. »

    «  ce qui est fou au fond, c’est que statistiquement, plus des pompes sont aberrantes, plus t’as de chances qu’il y ait écrit «  fashion » dessus. »

    « Les textes ébauchés, les textes qui ne nous avaient pas encore fait de mal mais qui pouvait d’un moment à un autre transformer notre existence en enfer si nous ne trouvions pas les mots. »

    «  Nous étions arrivés à une intimité qui supportait le silence. »

    «  J’ai appris ça en vieillissant, Lou, […], qu’il n’y a pas de douleurs insupportables, simplement des moyens de plus en plus terribles et épuisants d’y faire face. »

    «  Je suis un enfant parce que c’est le seul mot que je trouve pour dire combien c’est bon d’aimer les choses les plus infimes et d’en tirer du plaisir sans honte, mais aussi d’être soucieuse comme les enfants seulement le sont, soucieuse, orageuse, légère. »