mardi 23 août 2011

Les pensées sauvages ( Marc Durin-Valois)

Résumé de l'éditeur : Quand Antonin débarque à V*** au volant de sa décapotable défraîchie, personne ne sait ce que ce jeune Parisien de 19 ans est venu chercher dans ce village arriégeois où vécut autrefois sa grand mère. Pas même lui.
Gorgé de drogues et de rêves, harcelé par une gamine d’une rare laideur qui s’est entichée de lui, le garçon engage un jeu provocateur et sexuel de plus en plus dangereux avec les habitants du lieu. Nouant avec la mère, la fille et la cousine d’une même famille des passions destructrices, il tisse avec Hugo, le patriarche, une relation étrange faite de leçons énigmatiques.
Ce qui ne devait être qu’un passage rituel au monde adulte se transforme en une épreuve poétique et féroce dans laquelle, sans qu’il s’en doute, se glisse peu à peu un enjeu majeur : celui de sa propre survie.

Mon avis:
J'ai commencé ce livre assez enthousiaste, Intéressé par le sujet: un parisien qui débarque dans un village de province, à la recherche de lui même. J'étais intriguée aussi: qu'il allait bien pouvoir y trouver?; Comment il allait bien pouvoir cohabiter avec les gens du village? Qui était cette gamine? bref plein de questions......
Mais j'ai été déçue. L'auteur nous invite juste à suivre la façon dont ce jeune homme s'autodétruit, dont il plonge dans les gouffres de la drogue, du sexe.... J'ai trouvé ce roman sans grand intérêt.

1 commentaire:

  1. L'auteur de cette critique précise que son livre préféré entre tous est le "Et si c'était vrai" de marc levy. Pas étonnant qu'il n'ait guère accroché! Je dirai que durin-vallois est dans un registre quasiment opposé à Levy. Pour ma part, ce livre m'a profondément marquée avec sa réflexion ultra sensible et inquiétante d'un jeune homme cherchant à tout prix à sauvegarder son individualité face aux masses. Il joue son existence et sa santé mentale dans ce passage ritualisé à l'âge adulte. C'et un bouquin très poétique où la sensualité, la mort, la folie composent une sorte de bouquet. J'ai crû jusqu'au bout qu'il allait perdre (il perd en fait). Les portraits de femmes sont eux aussi saisissants. Le style enfin est absolument superbe et je l'ai mis en lecture pour mes étudiants.

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